Lithographie de la Bataille de la Meloria (1284) par Armanino.

Lithographie de la Bataille de la Meloria (1284) par Armanino.

LA GUERRE ENTRE GIOVANNINELLO DE LORETA ET GIUDICE DE CINARCA.

LA PÉNÉTRATION DANS LE NEBBIO PAR  LES PUISSANCES ÉTRANGÈRES.

La chose n’était certes pas nouvelle.

On se souvient que dès les années 1070 Pise et Gênes s’étaient affrontés pour le contrôle de la Corse, puis de nouveau vers 1119-1133.

Or, les tensions entre les deux cités redoublaient à la fin du XIIIe siècle.

Il est vrai qu’on en arrivait au combat décisif qui verrait la défaite de Pise lors de la bataille de la Meloria en 1284.

Les aristocrates corses, dont ceux du Nebbio, et ces puissances étrangères s’appuyaient les uns sur les autres pour tenter d’assouvir leurs ambitions.

De sorte que l’affrontement entre les pouvoirs étrangers se transportait dans l’île.

 LA GUERRE ENTRE GIOVANNINELLO DE LORETA ET GIUDICE DE CINARCA.

LA GUERRE ENTRE GIOVANNINELLO DE LORETA ET GIUDICE DE CINARCA.

 

Durant la seconde moitié du XIIIe siècle, Giudice de Cinarca (Sinucello della Rocca) , puissant seigneur du Sud, aspirait à se rendre maître de l’ensemble de l’île .

Après lui avoir fait un temps allégeance, le seigneur du Nebbio, Giovanninello de Loreta, devenait son principal adversaire.

Or, pour l’emporter, tous deux nouaient des alliances avec Gênes ou Pise.

D’après Giovanni della Grossa, Giudice de Cinarca serait né vers 1213.

Après l’assassinat de son père, Guglielmo delle Rocca, par ses neveux, en 1219, puis l’empoisonnement accidentel de sa mère, Finidora, il aurait été élevé en Corse, à Covasina, puis à Pise.

En 1245, les Pisans lui auraient donné les titres de comte de Cinarca et de juge de Corse.

Il faisait ensuite la guerre aux meurtriers de son père Rinieri Pazzo et Arrigo Orecchirrito.

Giudice obtenait l’aide de quatre galères pisanes tandis que ses adversaires s’alliaient à Gênes.

Or, la chronique de Jacopo Doria et les sources d’archives se contredisent s’agissant de l’orientation pro-pisane, supposée précoce, de Giudice de Cinarca.

En réalité, ses ancêtres étaient vassaux de Gênes : son oncle Arrigo était armé chevalier à Gênes, selon un acte notarié du 18 juillet 1239, tandis qu’Opizzo, le frère de ce dernier, avait été reçu citoyen de Bonifacio en 1222.

Surtout, le 4 décembre 1258, Latro de Cinarca, en son nom et en celui de son frère Giudice, donnait à la commune de Gênes leurs possessions de Cinarca, soit la moitié des terres comprises entre le Sia et le district de Bonifacio, lesquelles leur étaient simultanément restituées en fief.

Le 10 janvier suivant, Giudice donnait son accord à cette transaction.

En outre, entre 1259 et 1262, date de l’éviction de Guglielmo Boccanegra, le capitaine du peuple de Gênes, Giudice était armé chevalier dans la capitale ligure.

Enfin, à la suite de l’expédition en Corse du marquis Isnardo Malaspina, en 1269, Giudice devait fuir et trouvait refuge à Gênes, avant de retrouver une partie de ses terres, au début des années 1270, grâce à l’aide des Génois.

Il semble que ce ne fût qu’à compter du début des années 1270 que les relations entre Gênes et Giudice de Cinarca se dégradèrent.
 
Les Génois agissaient à son égard de manière inamicale et lui adressaient des remontrances à plusieurs reprises.
 
En 1282, ils envoyaient contre Giudice un corps expéditionnaire.
 
Pour sa défense, il sollicitait et obtenait l’aide d’une flotte pisane en février 1283.
 
Moyennant quoi, cette année-là, Giudice basculait clairement dans le camp pisan puisqu’il déclarait vouloir devenir vassal de la commune de Pise.
 
Or, d’après Giovanni della Grossa, au temps où Giudice détenait toute la seigneurie de Corse, soit autour de 1264, Giovanninello di Loreta ou di Pietra Loreta, fils de Sarracino et frère du défunt chef du peuple Orlando, s’était fait seigneur de tout le Nebbio.
 
Son nom lui venait du château éponyme qu’il possédait dans cette région soumettait à Giudice de Cinarca, mais une rivalité sourde s’installait.
 
Giovanni della Grossa la reliait à l’incident qui était survenu dans la Rocca, un jour que Giovanninello de Loreta s’était rendu auprès de Giudice.
 
Deux de leurs fantassins se querellaient, leurs maîtres voulant les corriger, Giudice heurtait avec un bâton la poitrine de Giovanninello, semble-t-il involontairement.
 
Giovanninello demeurait courroucé et outragé de ce geste.
 
Désormais, il ne se rendait plus personnellement chaque année auprès de Giudice, mais dépêchait un représentant qui faisait allégeance à sa place.
 
Plus substantiellement, la discorde à venir était liée à une lutte d’influence dans le nord de la Corse.
 
Giovanni della Grossa montre bien que les deux seigneurs étaient en compétition et qu’ils cherchaient à obtenir l’appui des plus grandes familles de cette partie de l’île grâce à des unions matrimoniales.
 
Ils avaient chacun six filles qui leur permettaient de déployer un important réseau d’alliances.
 
Or, chacun cherchait à contrarier la stratégie de l’autre.
 
Giovanninello mariait l’une de ses filles à Guglielmo Cortinco de Pietra Larata, alliance à laquelle répondait l’union entre l’une des filles de Giudice et Ugo Cortinco de Pietra Larata.
 
Tous deux donnaient une de leurs filles à des marquis de San Colombano et à des seigneurs Bracaggio de Balagne.
 
Giudice mariait en outre l’une de ses filles à un seigneur de Nonza, alors que Giovanninello choisissait le parti des da Mare.
 
Giovanninello tendait à gagner des appuis dans le nord de la plaine orientale, en Casinca et en terra di Bagnaia, qui appartenait aux seigneurs Bagnaninchi de Biguglia, tandis que Giudice cherchait à diviser le propre lignage de son adversaire, en mariant l’une de ses filles au neveu de Giovanninello, Orlando di Loreta.
 
Par ailleurs, en ce temps-là, la Balagne jouait un rôle politique et militaire très important pour qui voulait contrôler le nord de l’île.
 
On l’a vu avec les alliances nouées avec les seigneurs de Bracaggio, précisément implantés en Balagne.
 
Giudice possédait dans cette région le castrum de Vortica, situé sur la commune actuelle de Monticello.
 
Or, Giovanninello s’alliait avec les seigneurs de Sant’Antonino de Balagne, à peu de distance de Vortica, qui haïssaient Giudice parce qu’ils étaient contraints de se soumettre à lui.
 
Le seigneur du Nebbio coalisait autour de lui ces seigneurs de Sant’Antonino, mais aussi les da Mare du Cap Corse et Guglielmo Cortinco de Pietra Larata.
 
Le signal de la révolte était donné lorsque les hommes de Sant’Antonino massacraient les cavaliers que Giudice avait envoyés en Balagne pour la garde de Vortica.
 
Tous les rebelles se plaçaient sous l’autorité de Giovanninello di Loreta qui se distinguait, paraît-il, par sa sagesse, sa richesse et son courage (era savio e ricco e valente).
 
La guerre durait quatre ans, certainement entre 1264 et 1268.
 
Elle s’achevait par la victoire de Giudice, qui aurait obtenu l’aide de quatre galères génoises et non pas pisanes, contrairement aux indications de Giovanni della Grossa, lequel anticipait de plusieurs années le basculement de Giudice dans le camp pisan.
 
Giovanninello de Loreta aurait alors été obligé de s’exiler.
 
Selon la version de la chronique corse remaniée par Filippini, Monteggiani et Ceccaldi, le seigneur du Nebbio et ses alliés seraient revenus dans l’île vers 1276.
 
Il coalisait autour de lui les Da Mare et les Avogari du Cap Corse.
 
Il se fortifiait sur l’île de Centuri puis à Calvi, qu’il laisserait ensuite aux Avogari de Nonza.
 
Les années 1280 marquaient un retournement majeur s’agissant des alliances avec les pouvoirs étrangers.
 
Vers 1281-1283, la rupture était consommée entre Gênes et Giudice.
 
Ce dernier choisissait le parti de Pise.
 
Prenant le contrepied de Giudice, Giovanninello de Loreta se déclarait pour le camp génois.
 
Ainsi, le 20 juillet 1289, donnait-il procuration à Manuele da Mare, le fils de Bonifacio, afin qu’il sollicitât pour lui la citoyenneté génoise.
 
Giovanninello acceptait de céder toutes ses possessions à la commune de Gênes, lesquelles lui seraient restituées immédiatement en fief noble (in feudum gentile) .
 
Ce n’est pas un hasard si, dans le même temps, les seigneurs de Bagnaia et les seigneurs Aldrovando et Andrea de Loreto, de toute évidence originaires de Casinca, juraient fidélité à la commune de Gênes : sans doute faut-il voir là le fruit de la stratégie d’alliances matrimoniales de Giovanninello avec les Bagnaninchi et les seigneurs Cortinchi de Castellare di Casinca.
 
En tout cas, Giudice l’emportait sur les Génois en 1282.
 
En revanche, à la suite de l’expédition militaire de Luccheto Doria, entre mai 1289 et janvier 1290, il était sans doute contraint de se replier dans sa seigneurie et de renoncer à dominer le nord de l’île.
 
Vers 1300, il était livré aux Génois et enfermé à la prison de Malapaga.
 
Il mourrait probablement en 1304.
 
A cette date, le parti pro-génois qu’avait conduit le défunt Giovanninello de Loreta l’emportait, mais la victoire n’était que partielle et temporaire.
 
Les Génois ne s’empareraient en effet durablement de l’île qu’à compter de 1483.
 
Quoi qu’il en fût, on distingue bien, à la lumière de ces événements, que l’affrontement décisif entre Pise et Gênes s’était joué en Corse et spécialement dans le Nebbio.
 
Les Génois avaient fini par l’emporter grâce au parti de Giovanninello de Loreta.
 
Par son intermédiaire, ils allaient pouvoir installer leur propre garnison dans le Nebbio.
 
En effet, Giovanninello laissait à sa descendance le château de Patrimonio, lequel tomberait vers 1350 dans
l’escarcelle de Gênes.
 
Ce castello constituait une belle position, difficile à prendre, car implantée au sommet d’un éperon de rocheux protégé sur les côtés nord, sud et ouest par des parois verticales.
 
Seul le côté est donnait un accès plus aisé à la forteresse.
 
Cette fortification surplombait l’une des voies qui reliaient le Nebbio et à la plaine orientale, via le col de Teghime.
 
Mais, elle était très excentrée par rapport au Nebbio géographique et située en retrait du littoral.
 
Sa position ne permettait donc pas de bien contrôler le golfe de Nebbio.
 
Au milieu du XIVe siècle, Patrimonio faisait donc partie – avec les castelli de Calvi, de Bonifacio, de Cinarca, de Barigini et de Petra Larata - du dispositif militaire nouvellement conçu par les Génois.
 
Ceux-ci y soldaient ainsi, entre 1348 et 1350, trois castellans : Giannotto Barabino, Niccolò de Bavari puis Leonardo de Medianocte.
 
D’abord composée de 15 arbalétriers à cheval, en 1349, la troupe se réduisait en 1350 à 11 sergents.
 
Toutefois l’investissement financier du gouvernement génois ne diminuait pas.
 
Le stipendio des soldats connaissait, en effet, une inflation remarquable.
 
Le salaire du castellano passait de 85 livres, en 1349, à 120 livres l’année suivante, soit 41% d’augmentation.
 
De même, les gages des simples soldats se montaient, en 1350, à cinq livres, contre quatre l’année précédente, soit une hausse de 25% . Il convenait sans doute de s’assurer de la fidélité des troupes.
 
Le parti de Giovanninello de Loreta arrimait ainsi le Nebbio à la commune de Gênes.
 
Durant la seconde moitié du XIVe siècle, les seigneurs Gentile maintenaient plutôt un positionnement favorable à leur patrie d’origine.
 
Toutefois, à l’extrême fin du siècle, les positions génoises se fragilisaient lorsque les Cortinchi et les caporali da Casta s’alliaient au parti pro- aragonais.
 
 
Vincentello d'Istria

Vincentello d'Istria

Positions des Avogari-Gentile et des caporali.
 
Les Avogari-Gentile choisissaient résolument Gênes contre le parti aragonais dirigé par Arrigo della Rocca, comte de Corse et lieutenant du roi d’Aragon à partir de 1377.
 
Seul Luchino Gentile jouait d’une position intermédiaire entre Gênes et le comte.
 
C’est un fait qu’Arrigo, à son retour en Corse, en 1372, avait combattu très durement les Avogari-Gentile.
 
Il les avait spolié, fait décapiter Brebruno et Stengone da Nonza et fouetter Francesco Franco qui
revenaient en Corse, à la tête d’une armada financée en partie par Gênes.
 
Ils assiégeaient Arrigo à Corte, mais Giacomo Gentile de Brando était tué dans une escarmouche.
 
Mis en déroute, les Gentile et leurs alliés étaient pourchassés jusqu’au pont de Barrettali, où ils étaient vaincus.
 
De nouveau, vers 1378, les Gentile de Nonza et de Brando faisaient appel à Gênes.
 
La Commune confiait alors le gouvernement de l’île à cinq gouverneurs qui avaient formé une association, dénommée Maona.
 
Arrivés en Corse à la tête d’une flotte, les maonesi assiégeaient le castello de Nonza que défendaient des troupes catalanes.
 
Les Génois obtenaient leur reddition, mais Arrigo della Rocca parvenait à faire confier la forteresse à Luchino da Nonza, en qui il plaçait sa confiance.
 
Piero da Brando reprenait sa seigneurie et réédifiait un château.
 
Vers 1376, alliés aux seigneurs da Mare et à Judato da Casta, les Gentile
 
Décidément, les seigneuries Gentile et le château de Nonza représentaient un terrain d’affrontement privilégié entre les forces en présence, car, quelque temps après, le comte Arrigo della Rocca, qui ne pouvait résister aux Génois en pleine campagne, se retranchait à Nonza.
 
Les Génois l’assiégeaient pendant un an, en vain, malgré l’emploi de trébuchets.
 
Ne pouvant s’emparer ni du château ni du comte, les cinq gouverneurs proposaient un accord à Arrigo : le
nombre des gouverneurs serait porté à six et Arrigo serait l’un d’eux.
 
Chacun gouvernerait à tour de rôle durant un mois.
 
Et les Gentile, dans cette situation qui préservait les intérêts de la maona génoise et ceux d’Arrigo della Rocca, de maintenir leur orientation pro-génoise.
 
Ainsi, en mars 1380, Luchino Gentile de Nonza, ainsi que Giovanni et Tommaso, renouvelaient leur fidélité à la Commune de 1392, elle donnait en effet au chef de faction génois (cappelazzo), Battista de Zoaglio, le gouvernement de la Corse, à charge pour lui d’en assurer la conquête militaire à ses propres frais.
 
Après avoir conquis les châteaux du sud de la Corse et avoir mis en déroute Arrigo della Rocca, Battista de Zoaglio entreprenait d’abaisser les seigneurs Gentile.
 
Il prenait le château de Brando et le faisait détruire.
 
Puis, il assiégeait Nonza et faisait placer un trébuchet près de l’église Santa Giulia.
 
Cependant, en 1393, le comte Arrigo della Rocca, appuyé par une faction corse, appelée parte Rusticaccia, reprenait pied dans l’île, ce qui poussait Battista de Zoaglio à lever le siège et à prendre la fuite.
 
In fine, la seigneurie des Gentile était au moins en partie préservée puisque Piero Gênes, à travers l’envoi d’un faucon.
 
Pourtant, Gênes prenait une initiative qui aurait pu mettre à bas la seigneurie Gentile.
 
En Gentile de Brando pouvait rebâtir son château avec l’assentiment d’Arrigo della Rocca.
 
Cet épisode préfigurait une situation nouvelle au début du XVe siècle, qui aboutirait à un renversement d’alliance d’une partie des Gentile.
 
En effet, l’entreprise personnelle de Battista de Zoaglio en annonçait d’autres, celle de Raffaele di Montaldo mais surtout celle des Fregoso qui chercheraient durant les trois premiers quarts du XVe siècle à se tailler une principauté en Corse.
 
Or, ces conquérants génois joueraient la carte de leurs propres intérêts sans nécessairement se sentir liés aux Gentile par une commune origine génoise.
 
Ainsi, les Fregoso tenteraient de briser une partie des Gentile, ce qui pousserait ces derniers dans le camp de l’Aragon alors dirigé par Vincentello d’Istria.
 
Dans le même sens, une union matrimoniale annonçait le basculement des Casta dans le camp pro-aragonais dans la première moitié du XVe siècle.
 
Renuccio Cortinco, le beau-fils de Deodato da Casta, mariait en effet son fils Ristoro (ou Ristorcello) à Violante, une fille d’Arrigo della Rocca, à un moment où le comte était en butte à l’hostilité des seigneurs rivaux du Sud, les Istria et les Leca.
 
Arrigo ne pouvait combattre sur tous les fronts et cherchait à maintenir la paix avec les populaires du Nord, ce qu’explique Giovanni della Grossa.
 
Le comte devait d’autant plus amadouer les populaires qu’il avait fait assassiner un rejeton des Cortinchi, Guglielmo Sciumaguadello, et qu’il risquait donc de subir la vendetta des parents de la victime .
 
Si cette importante alliance matrimoniale avait au départ seulement pour but de neutraliser le parti populaire, elle amènerait ensuite le basculement des Casta en faveur de l’Aragon.

Incontestablement, le XIVe siècle se caractérise par ses tumultes, tant il fut émaillé de crises et de tensions liées aux schismes, aux révoltes populaires anti-seigneuriales et aux guerres qui impliquaient Pise, Gênes et l’Aragon.

Dans ce contexte, les populaires réussissaient à faire entendre leur voix : dans le Nebbio géographique, où ils détruisaient les châteaux et éradiquaient le pouvoir seigneurial ; dans les seigneuries de Nonza et de Canari également, où ils obtenaient la reconnaissance d’un régime communal.

Du reste, de cette manière, les Avogari-Gentile parvenaient à se maintenir au pouvoir.

Les anciens seigneurs Cortinchi, moyennant un revirement politique spectaculaire, se sauvaient en s’alliant aux caporali da Casta et en se faisant chefs du parti populaire.

Enfin, l’Église était sans nul doute maltraitée et anémiée, malgré l’arrivée des Franciscains.

 

Source : HAL archives-ouvertes.

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