RÉSISTANTES ET DÉPORTÉES CORSES.

RÉSISTANTES ET DÉPORTÉES CORSES

 

" J'ai promis beaucoup et je tiendrai bon
 ... C'est difficile, tant mieux !
... La Victoire complète ne se gagne qu'avec beaucoup de blessures et beaucoup de sang.
"
Extraits du journal d'Agnès .

COSTA Antoinette, née COLONNA le 3 juin 1908 Moltifao Haute-Corse (20).

Domiciliée à Tours, elle est arrêtée le 22 juillet 1944. (Réseau Marco-Polo).

Incarcérée à la prison de Tours jusqu'au 10 août où elle monte dans le convoi venant de Rennes et reconstitué à La-Ville-aux-Dames en direction de Belfort.

Elle est déportée vers le KL Ravensbrück le 1er septembre 1944. (matricule 62876). Autre lieu de déportation: Gusen.

Revenue des camps.

ORTOLI Marie épouse Ely, née à Poggio di Tallano, femme du Général Paul Ely, devenu quelques années après la Libération Chef d’État-Major des Armées,

Janine Carlotti , torturée par les Miliciens et déportée, plus connue sous le nom de son mari, Jean-Pierre Lévy, fondateur du Mouvement Franc-Tireur. 

Marie-Louise Antelme, corse par sa mère Rocca Serra, a sauvé François Mitterrand d’un guet-apens tendu par les Nazis et est morte juste après sa libération de Ravensbrück. 

Elle n’est autre que la belle-soeur de la romancière Marguerite Duras, la soeur de son époux Robert Antelme, déporté lui aussi et auteur de l’un des ouvrages majeurs sur les Camps de la Mort.

Même les biographes renommés de ces deux grands écrivains ignorent le nom de code dans la Résistance de Marie-Louise Antelme, Rocca, qui était un rappel de sa famille maternelle -Rocca Serra- et de la région de l’île où elle est née et a passé son enfance. 

Noëlle Vincensini seule déportée encore survivante et fondatrice de Ava Basta ( association contre le racisme) pour laquelle « un affichage significatif de son identité insulaire qui avait été choisi, pour son nom de code dans la clandestinité ».

Elle est connue sous le nom de son ex-mari, l’écrivain Jean-Pierre Chabrol. 

« Membre du Front Uni de la Jeunesse et des FTP, elle est arrêtée à 17 ans, torturée, déportée à Ravensbrück et Neubrandenburg.

Graziella Canazzi, agent de liaison d’Henri Frenay, le chef du Mouvement Combat, sauvagement torturée.

Marie-Thérèse Sartini, du réseau Pat O’ Leary, arrachée à ses enfants en bas-âge - déjà privés de leur père prisonnier de guerre - pour avoir hébergé des aviateurs Alliés.

Elle a été déportée Nuit et Brouillard à Ravensbrück puis Mauthausen. 

Les soeurs Colombani, du Réseau Rossi, déportées avec leur frère et leur oncle, disparus à Dora-Buchenwald.

Source : Jackie Poggioli, blogs.mediapart.fr

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