MARIA DE PERETTI DELLA ROCCA.

MARIA DE PERETTI DELLA ROCCA.

Née à Conca (Corse du Sud), le 30 Décembre 1902 - Décédé(e) à Ravensbrück, le 15 mars 1945

Maria de Peretti della Rocca est né à Conca, près de Porto-Vecchio.

Ses parents sont tous deux des maîtres d’école de la IIIème République.

Ils sont originaires de LEVIE du quartier de la Navaghja.

Ils étaient instituteurs à Conca.

C'est donc là qu'est née Maria.

Après sa scolarité primaire à Conca, elle poursuit à Ajaccio ses études secondaires et à Paris ses études de médecine.

Et c’est à Paris qu’elle exercera son métier comme un sacerdoce, pour les plus démunis qui n’ont pas les moyens de se soigner.

Aussitôt la France occupée, Maria de Peretti entre en résistance.

Elle est recrutée par le réseau Marco Polo qui a été créé sous les ordres de Londres (BCRA = services secrets de la France Libre).

Victime d’une dénonciation, elle est arrêtée et interrogée par la Milice et le Gestapo.

Elle ne parle pas et doit être relâchée six mois plus tard faute de preuves.

Elle est libre mais surveillée par les polices françaises et allemandes ; et comme elle a repris du service pour la Résistance, elle est arrêtée à nouveau en possession de messages codés.

Elle subit la torture et les intimidations mais jamais elle ne parle.

Elle fait partie d’un convoi parti de la gare de Pantin le 15 août 1944.

Destination le camp de la mort de Ravensbrück.

Malgré les souffrances qu’elles endurent, Le docteur Maria de Peretti essaye de soulager celles de leurs compagnes d’infortune.

Mais la mort rôde et un jour, le 15 mars 1944, Maria de Peretti accompagne à la chambre à gaz une déportée prise de panique.

Elle lui dit : n'ai pas peur, il ne va rien t'arriver, d'ailleurs, tu vois, je viens avec toi.

Citation

Le 24 mai 1945, le général de Gaulle citera Maria de Peretti à l’ordre du corps d’armée :

« De Peretti Maria FFC, agent d’un service de renseignement en territoire occupé par l’ennemi, au courage et au dévouement à toute épreuve qui, avec un mépris total du danger, a réussi lors de son arrestation à donner le signal d’alarme, évitant ainsi les plus graves dangers à ses compagnons, n’a jamais donné aucune indication après son arrestation malgré les sévices qu’elle a subis de la part de la Gestapo. Cette citation comporte l’attribution de la croix de guerre, avec étoile vermeil »

Source : resistance-corse.asso.fr