NAPOLÉON ET LE VERROU DE SISTERON.
NAPOLÉON ET LE VERROU DE SISTERON.
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Parti le 1er Mars 1815 de Golfe Juan-Vallauris, pour rejoindre Grenoble, Napoléon décide d’emprunter une route qu’il voulait directe pour Paris et sans trop d’embûches.
A Sainte-Hélène, Napoléon aimait à rappeler à son entourage les épisodes marquants de son retour de l'Ile d'Elbe et il ne cachait pas combien il avait éprouvé de vives inquiétudes pendant les cinq premiers jours de cette épopée.
Ces inquiétudes étaient amplement justifiées, mais là où vraiment tout risqua d'échouer, ce fut devant la Citadelle de Sisteron : le site, les fortifications, une population et un maire royaliste...
Les possibilités de résistance pouvaient à cet endroit venir facilement à bout de l'audacieuse équipée.
Le 4 mars 1815 au soir, dès son arrivée à Malijai, Napoléon avait expédié Cambronne et cent cavaliers sur la route des Alpes, ayant pour mission de parvenir à Sisteron à marche forcée, il fallait que la ville fut investie coûte que coûte.
Ce ne fut que le 5 au matin à 2 heures, que l'Empereur retrouva sa "sérénité" lorsqu'un cavalier revenu de Sisteron lui annonça que la ville était soumise, et toute résistance étouffée.
Vers les 10 heures du matin, Sisteron s'offrit sans défense à l'Empereur "Soldats, nous voilà sauvés, nous sommes à Paris !"
Il entre dans la ville et descend à l'hôtel du Bras d'Or, de la rue Saunerie ( plaque souvenir) .
Après s'être restauré, la population commence à se rassembler et devient nerveuse, Napoléon décide alors de quitter rapidement Sisteron, trois heures à peine après y être entré.
Source : sisteron-buech.
Photo : Nathalie Lenglet. Notre Provence.
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