Dieu crée Adam, Chapelle Sixtine, le Vatican, Michaelangelo, fresque.

Dieu crée Adam, Chapelle Sixtine, le Vatican, Michaelangelo, fresque.

UN NOUVEAU MONDE.


Aujourd'hui, un nouveau monde vient de naître avec l'émergence d'un dinosaure jusque-là inconnu, créé de toute pièce par la négligence et la bêtise des hommes, digne des films comme "Jurassic Park" ou "Godzilla".

Mais là, nous ne sommes plus au cinéma !

Ce dinosaure invisible au pouvoir dévastateur nommé Covid 19, est impitoyable, tel King Kong surgissant de Chine pour envahir le reste de la planète, et ceci bien plus vite qu'un tsunami ou que la vitesse du son. 


En effet, c'est à croire qu'une de ces créatures ou qu'une météorite dont la taille n'a pas d'égal, vient de se fracasser sur notre terre en vue de soumettre les populations du monde au confinement et à un arrêt brutal de toutes activités humaines.

Ceci est comparable avec une éruption volcanique réveillant en chaine les plus grands volcans du monde ce qui, à coup sûr, causerait de gros dégâts.

De toute évidence, notre planète a été conçue et façonnée pour muter dans un cycle de recommencement perpétuel.

Il suffit de consulter la carte des failles sismiques traversant de part en part notre globe terrestre pour s’en convaincre.

Mais ce nouvel ennemi invisible, tel le Surfeur d'Argent ou Predator, n'est plus une fiction diffusée sur un écran de cinéma, ni tiré d'un conte ou d'une légende que l'on raconterait aux enfants avant de s'endormir.

Même les super héros tirés de l'imagination débordante des créateurs des bandes dessinées : Comics, Strange ou Marvel, tout comme ceux de notre enfance :

Capitaines FLAM, Albator, Goldorak, semblent bien impuissants face à cet adversaire.

Que pourrait-t'on attendre maintenant de Joséphine Ange gardien, dont les pouvoirs magiques semblent désuets et bien chimériques.

Un nouveau défi vient de surgir, prenant au désarroi tous les peuples de ce monde, car ce mutant COVID 19 se joue de l'argent, des derniers gadgets technologiques, comme de toute appartenance religieuse, politique, syndicale, sans faire de distinction de couleur de peau ou de lieu de résidence puisqu’il est un inquisiteur sans frontières. 


Il n'a que faire que l'on soit dirigeants de ce monde, fortunés, stars, ou dieux du stade…

Célèbres ou pas, il frappe tout le monde : riches et pauvres.

Ce monstre a inventé une nouvelle règle du jeu en mettant les gens à égalité, dictant sa loi, se moquant et narguant les lobbyistes industriels, les traders, anéantissant tous leurs projets de spéculations boursières.

Il définit un ordre nouveau où les chefs d'état, les monarques, les dictateurs font figure de Pantins ;

les destituant dans leur avidité et leur cupidité par sa puissance.

Car le Roi du monde aujourd'hui, c'est lui, le Coronavirus !

Les seigneurs des Agneaux n'ont qu'à bien se tenir…

Renversant tout sur son passage, le Covid19 se fout des G8 et des G20.

Les chefs d'état sont dépassés par sa vitesse de propagation, frisent l'incompétence dans les prises de décisions, se fourvoient face aux médias en adoptant des attitudes contraires aux préconisations sanitaires, au mépris des règles d’hygiène et de sécurité vis-à-vis des personnes qui les entourent, des victimes et de leur famille.

 

L’inertie qu’il manifestent dans la prise des décisions stratégiques va à contre sens de l'urgence qui s’impose, leurs décisions émanant sans doute d’une volonté de garantir les intérêts de certaines entreprises pharmaceutiques et au seul motif de générer de l’argent.

 

Les chefs d’État mobilisent l’armée en blouses blanches pour gagner cette guerre sans munitions, ni protections ;

équipés seulement de leur courage, de leur énergie et de leur dévouement aux malades.

C’est comme si nous demandions à une armée de soldats d'aller affronter toute une compagnie de chars avec 5 balles dans la musette.


Pour ne pas déroger aux mauvaises habitudes, on assiste sur les tarmacs à la triste spéculation de masques que la valeur marchande place au-delà de l’intérêt humanitaire.

Le Covid 19 lui ne pense pas, ne réfléchit pas, ne calcul pas, ne fait pas de statistiques, ne renchérit pas comme certains bien-pensants sur un plateau de télévision.

Le coronavirus agit, frappe vite et sans se poser de questions.

En contrepartie, il oblige les gens à se confiner chez eux, leur accordant plus de temps pour s'occuper d’eux même et de leur famille, pour se reposer parfois, repenser l’organisation de leur travail en réduisant les déplacements.

Une solidarité se développe entre voisins, envers les plus fragiles comme nos anciens qui paient un lourd tribut, dernières mémoires vivantes et survivants d’un temps de conflits que les jeunes n’ont pas connu.

 

Ce temps du confinement nous oblige à moins dépenser dans des objets sans grande nécessité, permet de faire des économies.

L’envahisseur publicitaire qui gangrène nos boîtes aux lettres est en sommeil.

Mais quel intérêt aujourd’hui trouve t’on à diffuser des publicités télévisuelles, sinon celui de relancer notre addiction acheteuse dés la sortie de crise.  


Notre nature animale, minérale et végétale règne en Maître, devient reine pour notre plus grand bonheur.

Le silence s’installe jusqu’à nos fenêtres, nous offrant pour mélodie que le chant des oiseaux.

La pollution fond presque aussi vite que la banquise, accordant un sursit à notre planète bien trop longtemps asphyxiée par la folie humaine et ses déchets polluants.

Les peuples du monde découvrent qu’ils étaient formatés à produire et consommer.

Le diagnostic tombe :

- notre boulimie a la consommation, la pollution industrielle qu’elle engendre et le gâchis alimentaire ont provoqué ce typhon destructeur.

Les individus font preuve d’une imagination incroyable et débridée sur les réseaux sociaux où ils dégoupillent leur humour afin de combattre l’ennui et l’anxiété.

Cette tragédie du COVID 19, digne des meilleurs scénarios, nous démontre qu’il est temps de changer nos comportements et de participer ensemble et concrètement à la création de CE NOUVEAU MONDE par une révolution économique et politique axés sur l’écologie.

Pour finir, je retiendrais ces superbes chansons de Pierre PERRET que vous pourriez chanter tous en cœur à vos fenêtres :

« donnez-nous des jardins et ouvrez la cage aux oiseaux », 


Tout un symbole ! 

Yves NICOLAÏ

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