VERDIER D'EUROPE.

VERDIER D'EUROPE.

Chloris chloris madaraszi  en Corse.

Son habitat se compose d’une mosaïque de milieux : les lisières de forêts de feuillus et de conifères, les boisements clairsemés, les boqueteaux, les régions bocagères, les zones buissonneuses, les haies autour des champs, la végétation arbustive entourant les plans d’eau, les bosquets, les fourrés, les zones cultivées mais aussi les plantations, les vergers, les parcs, les jardins, les cimetières et même les villes.

Il chante souvent perché sur un arbre ou pendant son vol.

Sa voix sonore et rapide est un gugugu léger, pour les adultes et un khip-khip-khip ; tuî pour les juvéniles.

À la saison des nids, le verdier lance un long tsouîî nasal.

Lors de son vol nuptial ses chants à répétitions sont des cris combinés avec des dchièèh très sonores.

Le chant très caractéristique se compose de trilles clairs, sonores, limpides et cristallins rappelant les sons émis par une clochette.

Ces trilles se terminent généralement sur une roulade nasillarde et traînante caractéristique que l’on retrouve aussi, dans une tonalité différente, chez le tarin des aulnes.

Parfois aussi, certains mâles, après avoir débité, pendant longtemps, des séries de trilles, lancent directement cette roulade, de façon répétée.

Le cri peut être rendu par un djjjiiiiiii vibrant et répété.

Il existe aussi un touiiiiitd’inquiétude émis par les deux parents à l’envol des jeunes.

Relativement grégaire et anthropophile, il peut constituer des bandes hivernales où il s’associe parfois au pinson du Nord, au bruant jaune et à d’autres granivores à proximité de l’homme.

Lorsque l’enneigement est important, la grégarité s’intensifie et de grandes troupes peuvent concentrer leur activité dans les champs moissonnés pourvus de leur glanure, près des fermes et dans les stations de nourrissage où abonde une nourriture encore accessible.

On entend alors souvent les cris de contact caractéristiques qui ponctuent leurs envols.

Le verdier qui est assez erratique forme souvent de petites bandes avec ses congénères.

Il est typique à cause de son vol assez onduleux.

Il ne craint pas la présence de l'homme.

Lors du vol nuptial, le verdier papillonne autour de la femelle en décrivant des cercles avec de faibles battements d'ailes en chantant sans arrêt.

Les graines de mercuriale et dorme ont sa préférence en été, celles de lif, du charme et de l’aulne en automne et celles du rosier et du framboisier en hiver.

En zone agricole, sont consommés le mouron blanc, le pissenlit, le séneçon commun, le salsifis des prés, la moutarde des champs et la renouée persicaire.

Les deux dernières plantes lui fournissent l’essentiel de sa nourriture en hiver.

Les plants de la grande bardane attirent souvent les verdiers en automne et en hiver, sur les terrains en friche ou en lisière de forêt.

Parmi les plantes cultivées, les verdiers exploitent le tournesol, le chanvre, le lin, le houblon et les céréales.

Il peut vivre jusqu'à treize ans.

 

Source : wikipédia.

Photo : André Simon.

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