" Je l'ai croisé un jour, l'étranger sans pays

Il avait dans les yeux comme une ville en flammes

Il semblait revenir des cités de l'oubli

De ces déserts de nuit où s'enlisent les âmes

Il m'a tendu la main, mais pas comme on mendie

Comme on veut caresser quand on n'a rien à dire

Il m'a tendu la main comme on pardonne aussi

D'avoir été si seul à traverser le pire...

Et dans un fol espoir, il est venu vers moi

Comme un coeur essoufflé quand il est déjà tard

Mais quand il est passé c'est moi qui ai eu froid

C'est moi qui n'ai pas su retenir son regard...

Alors, il est parti, il a quitté ma terre

Son silence a hurlé plus fort qu'un cri d'amour

Moi j'ai cherché partout ses pas dans la poussière

Son nom, comme un regret sur le chemin des jours.

Si vous le rencontrez au froid de son hiver

Allumez un amour pour adoucir sa vie

Ne laissez pas l'espoir quitter son univers

DITES LUI QUE CHEZ NOUS

IL EST AUSSI CHEZ LUI"

 

 

 Jean françois Bernardini (Muvrini)

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