LES BONAPARTE ET L'HÔTEL DE CIPIÈRES À MARSEILLE.
LES BONAPARTE ET L'HÔTEL DE CIPIÈRES À MARSEILLE.
LES BONAPARTE ET L'HÔTEL DE CIPIÈRES À MARSEILLE.

LES BONAPARTE ET L'HÔTEL DE CIPIÈRES À MARSEILLE.

HÔTEL PARTICULIER AMÉDÉE ARMAND.

À la fin de l’année 1794, la famille Bonaparte retourne à Marseille où elle s’installe rue de Rome dans l’hôtel du marquis de Cipières –ex maire de Marseille et député de la Noblesse – classé ‘‘bien national’’ par la Révolution.

Malgré de maigres revenus, madame Mère fait de cet hôtel presque en ruines un gîte accueillant comme le précise un témoin de l‘époque :

Accoutumée dans son pays à recevoir du monde, elle sut concilier ce goût avec la stricte économie exigée par la modicité de ses ressources.

La fortune de son fils ayant rejailli sur l’hôtel de Cipières, on put tenir un état de maison sinon somptueux, du moins honorable.

Cet hôtel particulier, construit en 1750,  fut jadis la propriété du Marquis de Cipières et la demeure de Napoléon Bonaparte de 1794 à 1797.

Cet imposant immeuble vide depuis 2011, abrite un joyau d’architecture classique et d’élégance française, 50 pièces et 2 500 m² richement décorés et très bien conservés.

L’édifice en pierre de taille de plan carré est organisé sur 4 niveaux à partir d’un grand escalier d’honneur menant sur une immense salle de bal à l’italienne ouverte sur 3 niveaux, dotée d’un escalier double en noyer inspiré du Petit Trianon, avec une rampe rehaussée d’or qui dessert l’étage noble et une galerie de circulation de 14 colonnes en marbre rouge.


S’y ajoutent 3 vastes pièces de réception formant un ensemble cohérent et prestigieux ; le petit salon, le grand salon et la salle à manger, toutes aux plafonds richement décorés d’angelots et d’immenses lustres. 

A l’arrière, accessible par une porte cochère, est implanté un second bâtiment pour les remises, les écuries et même un lavoir.

L’hôtel Amédée Armand n’a jamais été classé à l’inventaire des Monuments historiques, mais jouit de la protection des « éléments bâtis remarquables » inscrits au plan local d’urbanisme de la Ville, avec pour prescription impérative de ne pas dénaturer le bâtiment et de «conserver sa composition, ses matériaux et ses éléments de décor», «Aucune modification de toiture et de façade n’est possible».

 

Source : .gli.setec.fr et Corse Matin. Par J-P GIROLAMI.

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