PONTE NOVU : CREPUSCULE D’UN RÊVE !

PONTE NOVU : CREPUSCULE D’UN RÊVE !

 

 

On ne voit de telles choses

Que chez les peuples libres »

VOLTAIRE

 

Nous connaissons tous la cause principale qui divisait et opposait la nation Corse et la république de Gênes.

Deux principes inconciliables se trouvaient en présence : celui de la rapacité et celui de l’orgueil.

La soif de l’or tourmentait l’astucieux génois, tandis qu’une vanité indomptable agitait le corse.

Cet antagonisme avait déjà enfanté des troubles.

Ces troubles se changeront en révolution à mesure que le despotisme et l’esprit d’indépendance se développeront davantage en sens contraire.

Pendant que d’un côté on accapare le commerce au profit de la métropole, de l’autre on s’irrite contre la métropole égoïste et tyrannique.

Le Sénat enlève tous les emplois aux corses ; ceux-ci se demandent pourquoi leurs affaires sont dirigées par des étrangers.

C’est le raisonnement que finissent par faire toujours les peuples conquis.

Petit à petit, du raisonnement on passe aux armes et le sang coule à flots par la faute des tyrans qui veulent gouverner les autres et ne savent pas se gouverner eux-mêmes.

Nous savons aussi que le 18ème siècle fut pour la Corse une période riche en événements dramatiques qui s’inscrivent en glorieuses lettres de sang dans notre histoire insulaire.

La guerre d’indépendance dura quarante années (de 1729 à 1769) pendant lesquelles les Corses, malgré de multiples revers, prirent conscience de leur valeur militaire que leur donnaient leur courage, leur farouche détermination et leur subtile intelligence dans la stratégie guerrière.

Je n’aurai pas le temps de faire un résumé même succinct de tous ces événements, mais il m’a paru intéressant, pour illustrer l’étonnante habileté des corses au combat, de rappeler trois faits d’armes particulièrement originaux.

Le premier est considéré par les historiens de la Corse comme étant l’étincelle qui alluma le vaste incendie de l’insurrection.

Dès avant 1729, la République de Gênes avait, pour des raisons politiques, suspendu la perception des tailles et des impôts.

Or, en 1729 précisément, alors que les mauvaises récoltes avaient jeté les paysans dans une épouvantable misère, le nouveau gouverneur de l’île, Felice PINELLI, rétablit toute la fiscalité, ce qui poussa le mécontentement à son paroxysme.

L’étincelle jaillit le 27 décembre (et l’incendie ne s’éteignit qu’à PONTE NOVU, quarante ans plus tard) lorsque le lieutenant de Corte J.B. GALLO se rendit au couvent de BOZIO avec le collecteur d’impôts et afficha l’ordre d’acquitter immédiatement ledit impôt !

Un vieillard, Antone-Francescu DEFRANCHI, se présenta le premier et le collecteur refusa le paiement parce qu’il croyait (à tort) qu’une misérable pièce de 8 deniers était fausse.

Cet incident provoqua un tollé général dans tout la piève de Bozio où chacun refusa le moindre paiement.

Informé de l’incident, PINELLI envoya 200 soldats qui furent courtoisement reçus par les habitants qui leur offrirent un copieux dîner largement arrosé ainsi qu’un coucher confortable.

A leur réveil, les militaires s’aperçurent qu’ils avaient été dépouillés de leurs armes et munitions et furent contraints, couverts de honte, de retourner à Bastia.

Après l’étincelle, citons aussi la bataille de Calenzana, qui le 2 février 1732, où les alliés allemands de la République, mis à la disposition de celle-ci par l’Empereur Charles VI et commandés par le Baron de WACHTENDONK, perdirent 500 soldats dans les rues de Calenzana.

En effet, les habitants les attendaient en retenant leur souffle et, après avoir muré leurs fenêtres pour n’y laisser que de petites meurtrières, les Allemands crurent que le village était désert et y pénétrèrent en pleine décontraction pour y recevoir les balles des calenzanais.

Citons enfin un fait d’armes cocasse qui eut lieu en 1734 au sud-ouest de Corte sur le plateau de Campotile.

A cet endroit, 200 soldats grecs enrôlés par Gênes se reposaient près d’un bivouac après avoir ôté les chaussures pour faire sécher leurs pieds.

Un détachement corse les surprit et, dès les premiers coups de feu, les Grecs fuirent en débandade abandonnant armes, munitions et chaussures.

Curieux épisode où, pour la première fois dans l’histoire, les Grecs laissèrent derrière eux… des Spartiates !!!

Je vais bientôt aborder le sujet principal de cet exposé : PONTE-NOVU. Toutefois, il m’a paru indispensable de rappeler préalablement les causes politiques de cette effroyable tuerie, tout en soulignant d’abord le rôle déterminant que joua le grand Pascal PAOLI.

Antoine-Philippe-Pascal PAOLI était fils de Denise VALENTINI et de Giacinto PAOLI, un des triumvirs de l’an 1735 qui dut s’expatrier à Naples avec son collègue GIAFFERI et d’autres chefs corses.

Pascal PAOLI était né à Morosaglia, au lieu-dit la Stretta, hameau de la Pièce du Rostino, en avril 1726.

A quatorze ans, il suit son père à Naples où il eut pour maître le fameux philosophe GENOVESI.

Il fit ensuite ses premières armes dans l’armée sicilienne et se signala en Calabre et Sicile.

Il obtint alors le grade d’officier.

Âgé de trente ans, le Directoire insulaire le rappelle en Corse où il est aussitôt proclamé général en chef de la nation corse en 1755.

La même année, il prit en mains les rênes de l’État et dut lutter pour se débarrasser de l’ambitieux Marius-Emmanuel MATRA.

Faisant l’unanimité en Corse pour son sens de la justice, ce chef des patriotes vécut quatre ans (de 1756 à 1759) en bonne intelligence avec les Français du Marquis de Castries, puis du fameux Comte de Vaux (que l’on reverra, hélas à Ponte-Novu) qui étaient intervenus à nouveau dans l’île pour la protéger d’une éventuelle invasion anglaise.

Notons qu’à cette époque, les Génois subissaient l’essor du gouvernement paoliste insulaire et ne dominaient que les places maritimes dans lesquelles ils étaient resserrés.

En 1760 et notamment avec l’aide généreuse du clergé corse, Paoli crée une marine marchande appelée à assurer, par le commerce, le développement économique de l’île.

Dans le même temps, il organise remarquablement son armée ainsi que les finances de l’île avec beaucoup d’originalité, ce qui lui valut les louanges des grands philosophes de ce temps dont il devint l’un des meilleurs disciples.

C’est ainsi que la constitution corse de 1755 étonne l’Europe car, bien avant d’inspirer en France la Constituante et la Convention, Paoli fit siens les grands et nouveaux principes de la séparation des pouvoirs et de la souveraineté du peuple.

C’est en 1767 que Gênes, impuissante à se maintenir dans l’île, nourrit le projet de vendre des prétendus droits sur la Corse à la France.

Le Duc de Choiseul, grand ministre de Louis XV, saisit la balle au bond car la Corse, sur le plan militaire, occupait alors une position stratégique de premier ordre.

Nelson n’avait-il pas déclaré :

« Donnez-moi le Golfe de St-Florent et deux frégates et je me charge que pas un vaisseau ne sortira de Marseille ou de Toulon sans tomber dans mes mains ». ?

L’affaire fut rondement menée et de la manière la plus détestable car, plutôt que de traiter directement avec les Corses comme le proposait Paoli, Choiseul s’adressa à Gênes et conclut avec elle le fameux traité du 15 mai 1768.

Bien plus, dans les 3 jours qui suivirent, Choiseul donna l’ordre de prendre militairement possession de la Corse alors que le traité prévoyait une entrée en jouissance beaucoup plus tardive.

Dans l’île, à l’issue d’une importante consulte tenue fin mai à Corte, ce sont 30 000 hommes qui répondirent à l’appel de guerre, mais Paoli ne put finalement compter que sur 20 000 hommes, insuffisamment armés, sous la conduite de GAFFORI, officier général, et des colonels ANTONI, ALESSANDRINI, BARBAGGI, BOCCHECIAMPE, GENTILI, Clément PAOLI, PETRICONI, RISTORI, SERPENTINI, COLLE et GRIMALDI.

Devant eux, 30 000 hommes sous les ordres du Marquis de CHAUVELIN.

Les hostilités commencent le 30 juillet 1768 dans le Nebbio et le Cap Corse.

Elles se poursuivent en septembre par la défaite des patriotes à Biguglia, puis à Oletta car ils ne purent résister à l’écrasante supériorité de l’artillerie française.

Ces revers, la France allait aussitôt et chèrement les payer par une désastreuse déroute en Casinca et dans le Nebbio d’abord, puis par la honteuse défaite de Borgo.

En Casinca : les Français occupaient Vescovato.

Les Corses, venus des hauteurs descendent et balayent tout devant eux.

Les Français se replient vers le Golo.

Les Corses, sous les ordres de Clément PAOLI, les obligent à battre en retraite jusqu’à Bastia.

Dans le Nebbio : les patriotes attaquent les Français à Oletta et les repoussent jusqu’à St-Florent.

Mais au lieu de les poursuivre plus avant, ils abandonnent le combat pour occuper le point le plus stratégique de l’île : les hauteurs de Tenda et le Mont Sant’Angelo.

Alors les Français en profitent et s’installent à Furiani, à Lucciana et surtout à Borgo.

Le 9 octobre 1768, Paoli coupe la route à des renforts venant de Bastia et commandés par le Général de Grand’Maison en même temps qu’il ordonne à son frère Clément d’attaquer Borgo.

Sous les chocs répétés, l’armée française, par trois fois, bat en retraite car elle ne pouvait évidemment utiliser sa redoutable artillerie.

À Borgo, ce fut un massacre auxquels participèrent hommes, femmes et même adolescents tous occupés au corps à corps.

À 10 heures du soir, les Français avaient perdu 1800 soldats et la garnison de Borgo, composée de 700 hommes, se constitua prisonnière laissant 20 pièces de canons à l’ennemi.

Notons que Marbeuf lui-même fut blessé et eut beaucoup de peine à s’échapper avec Chauvelin !

La victoire était complète.

L’honneur en revenait à Pascal Paoli et à son frère Clément, mais aussi à Agostini, Colle, Grimaldi, Murati et Serpentini.

Les blessés et les prisonniers furent entourés de tous les soins possibles.

Paoli poussa la civilité jusqu’à inviter à sa table les officiers supérieurs, montrant ainsi aux Français que les Corses, réputés sauvages, étaient braves, mais aussi généreux envers les ennemis vaincus.

Malgré tous ses succès, Paoli reconnaît la précarité de sa situation et propose à la France un traité reconnaissant l’autorité du roi et laissant aux Corses leur constitution.

Cette proposition ayant été fermement rejetée, il ne restait aux deux parties qu’une solution : continuer la guerre.

Paoli s’y prépara et constitua 3 lignes de défense :

1 – la crête de Tenda, clé stratégique sur le Nebbio, l’Ostriconi, le Golo, la Marana, Erbalunga et Brando ;

2 – la rivière du Golo depuis Ponte Leccia jusqu’au Lago Benedetto ;

3 – enfin la ligne du Vecchio.

Celle-ci perdue, il ne resterait plus qu’à quitter l’île par Ghisoni, le Fiumorbo et Porto-Vecchio.

De leur côté, les Français n’ont qu’une seule idée : s’installer, comme le voulaient aussi les Corses, sur et autour de la crête stratégique de Tenda.

Le talentueux Marquis de Vaux, qui avait remplacé Chauvelin disgracié par son Roi après le désastre de Borgo, et qui connaissait bien la Corse pour y avoir déjà combattu en 1739 et 1757, prit en mains les opérations avec, au total :

– 45 bataillons de 500 hommes chacun,

– 4 régiments de cavalerie,

– une artillerie considérable constituée par de nouveaux canons à système dit de GRIBEAUVAL.

Ce genre de canon tirait, à 1200 mètres, 2 à 4 coups par minute et lançait :

– des boulets de 6, 4 ou 2 kgs,

– une boîte à mitraille qui éclatait en pluie de balles à 400 mètres.

Le dispositif français était le suivant :

– quartier général de de Vaux : à Oletta, au centre de la vallée du Nebbio,

– aile droite à San-Pietro commandée par d’ARCAMBAL,

– aile gauche à Biguglia sous la conduite de MARBEUF.

 

Les Corses, de leur côté, sont ainsi organisés :

– Paoli et son quartier général à Murato (30 avril)

– Raffaelli est à Borgo,

– Salicetti, Serpentini et Cotoni protègent la Casinca qui est la porte de la Plaine Orientale,

– Grimaldi fermait le Col de San Giacomo,

– Clément Paoli et Gentili postés aux Cols de Lento et Canavaggia,

– Gaffori à Ponte-Leccia

(notons qu’une compagnie de Prussiens ralliés aux Corses se trouvait échelonnée sur les villages pour secourir les postes installés aux cols).

Le 3 mai, de Vaux met toute son armée en mouvement :

– Marbeuf déloge Raffaelli de Borgo, mais, ne pouvant franchir le Golo défendu par les Corses, il se replie vers Ortale,

– d’Arcambal est vainqueur à Rapale et poursuit jusqu’au Col de San Giacomo,

– de Vaux, sur deux colonnes attaque Pascal Paoli à Murato et le force à quitter la place, tandis que sa 2ème colonne force les Cols de Lento et Canavaggia.

Les Corses repoussent 5 fois les Français et la journée du 6 est à leur avantage.

Le 7 mai, de vaux, avec un regroupement de forces impressionnantes s’empare des Cols de Lento et Canavaggia.

Dans le même temps, Grimaldi commet de lourdes fautes et cède à d’Arcambal le passage de San Giacomo.

Le 1ère ligne de défense organisée par Paoli est perdue.

Il lui faut passer à la seconde, c’est-à-dire le passage du Golo.

La journée du 8 mai, celle de Ponte-Novu, sera décisive.

LA BATAILLE DU 8 MAI 1769 :

Le 8 mai, impatients de venger leur revers de la veille, les Corses se précipitent sur Lento, mais un feu plongeant de l’artillerie de de Vaux les repousse sur sa colonne de droite.

Ainsi pris entre deux feux de mitraille nourrie et de mousqueterie, les Corses, malgré leur grand courage, se ruent jusqu’à Ponte-Novu situé en aval de Valle di Rostino et décident de franchir la rivière considérablement grossie par la fonte des neiges.

A la tête du pont, sur la rive droite, se trouvaient les mercenaires prussiens avec d’autres miliciens insulaires commandés par Gentili.

Ils avaient reçu l’ordre d’arrêter les fuyards corses pour les engager à tenir bon sur la rive gauche.

Cet ordre fut très mal interprété de sorte que, lorsque les soldats paolistes arrivent au pont, ils sont purement et simplement fusillés par leurs propres partisans.

Il est aussi très important de signaler une autre erreur fondamentale commise par les Corses qui avaient négligé d’occuper une éminence qui domine le pont.

Ravis de l’aubaine, les Français s’y installèrent et commencèrent le massacre.

Dans le même temps, la plus grande confusion régnait sur le pont.

Tout surpris du barrage de leurs alliés qui se dressait devant eux, les Corses insistaient pour passer.

Il y eut bientôt sur le pont un amoncellement de cadavres.

Plusieurs nationaux essayèrent de traverser le fleuve à la nage, mais ils furent engloutis par des tourbillons.

D’autres furent étouffés par la masse des arrivants.

Quelques uns seulement réussirent à se frayer un chemin sur les cadavres et à passer sur l’autre rive.

Paoli avait suivi des yeux le combat et s’était rendu compte de l’accident, l’angoisse au coeur ; mais il était trop éloigné pour apporter aux Corses un secours quelconque.

À ses côtés se trouvait le colonel Gian-Lorenzo de Petriconi, qui avait pris ses grades au Royal-Corse, et qui ne cacha pas ses appréhensions, laissant même prévoir un désastre complet.

Paoli appréciait beaucoup la science militaire du colonel, mais, en cette grave occasion, il le jugea pessimiste.

Il s’est pourtant avéré, après les études faites par des critiques militaires sur la bataille de Ponte-Novu, spécialement par le général Canonge, que Petriconi avait vu juste.

Ponte-Novu resta ainsi aux mains des Français, et la route de Corte s’ouvrit devant eux.

Signalons aussi une autre grave erreur commise par Gaffori qui, évaluant très mal la durée de son déplacement, arriva longtemps après l’heure convenue et assista, impuissant, à l’énorme débandade des survivants dans le maquis.

Le pont était littéralement couvert de sang, ce sang du courage corse qui était parvenu à rougir les eaux du Golo en crue.

Puisque l’opportunité se présente, citons cette saisissante relation tirée du manuscrit en langue corse du lieutenant Giovanni-Maria LUCCAROTTI d’ORTIPORIO, de la milice paoline, qui passa la nuit du 8 au 9 mai sur le champ de bataille après avoir été grièvement blessé :

« Aux premières heures du matin, je me réveillai, l’âme et le coeur oppressés et me trouvai avec le bras gauche pendant, ensanglanté et criblé de blessures au milieu d’un amoncellement de cadavres et de tant d’autres moribonds qui demandaient du secours.

Je me traîne jusqu’au sommet d’un rocher et, regardant dans la direction du pont, je vis un spectacle horrible : par centaines les morts étaient entassés dans l’étroit passage…

Et, regardant plus loin, j’en aperçus un grand nombre encore étendus et privés de vie, entre les margelles du fossé et baignant, pour ainsi dire, dans le sang.

Je fermai les yeux et me sentis défaillir…

Partout régnait le silence de la tombe… »

Le bilan fut lourd.

On a pu affirmer que la bataille coûta 700 morts dont 400 étaient Français, mais les commentaires de l’époque divergent sur ces précisions.

Ayant appris les événements de Ponte-Novu, Voltaire écrivit dans son « Siècle de Louis XV » :

« Le courage des Corses fut si grand qu’ils se firent un rempart de leurs morts pour avoir le temps de charger derrière eux et leurs blessés se mêlèrent parmi les morts pour affermir le rempart. On ne voit de telles choses que chez les peuples libres. »

La deuxième ligne de défense étant perdue, Paoli songe encore à défendre la troisième et dernière ligne, celle du Vecchio.

Mais le cœur n’y est plus et les Français ne cessent d’étendre leur domination avec leurs immenses moyens en hommes et en matériel de guerre.

La résistance fut vaine car le découragement s’installa dans tous les esprits.

Dès qu’un peuple reconnaît l’insuffisance de ses efforts, les forces l’abandonnent, il ne résiste plus et le vainqueur n’a qu’à poursuivre sa marche triomphale.

La suite, vous la connaissez.

Depuis d’autres Corses se sont illustrés par leur courage indomptable, mais ce fut toujours au service de la France ainsi qu’en témoignent les interminables listes de martyrs de la liberté dont les noms sont à jamais gravés sur les impressionnants monuments aux Morts de toutes les communes de la Corse.

Paul ANTONINI

 

Source : accademiacorsa.

Source photo : alamy

 
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