Botrel et sa femme Léna  Puyo, Constant (1857-1933)

Botrel et sa femme Léna Puyo, Constant (1857-1933)

THÉODORE BOTREL.

Jean-Baptiste-Théodore-Marie Botrel, auteur-compositeur-interprète français.

Il est l'auteur de La Paimpolaise.

Né le à Dinan.

Mort le à Pont-Aven en Bretagne où il est inhumé.

Il vécut à Saint-Méen-le-Grand au Parson, chez sa grand-mère Fanchon jusqu'à l'âge de sept ans, puis rejoignit à Paris ses parents partis quelque temps auparavant pour tenter d'y faire fortune.

Originaire de Haute-Bretagne (la partie de la Bretagne où l'on parle le gallo, une langue romane), il n'apprit le breton (parlé en Basse-Bretagne) que sur le tard, et la quasi-totalité de son œuvre est en français.

Théodore Botrel s'est marié deux fois.

Sa première épouse, mariage le 19 avril 1891 à Paris , Hélène Lutgen (née à Beaufort - Grand Duché de Luxembourg le 18 janvier 1861), dite Léna, meurt à Pont-Aven le 11 juillet 1916.

Avec sa deuxième épouse, Maïlise, il a deux filles dont l'ainée, Léna, épouse l'écrivain Émile Danoën, et la cadette, Janick, est la mère du chanteur Renaud Detressan.

Ce dernier a d'ailleurs repris certaines chansons de son grand-père dans l'enregistrement Airs de famille, paru en 2009.

Vers l'âge de 16 ans, il fait partie d'une troupe de théâtre amateur où il fait jouer sa première pièce Le Poignard.

Il s'engage alors pour cinq ans dans l'armée et à son retour travaille à la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM).

Il joue en parallèle dans une petite troupe de théâtre, auprès, entre autres, de celui qui allait devenir le chanteur-fantaisiste Dranem et continue d'écrire quelques chansons, qui n'obtiennent que peu de succès.

La Paimpolaise

Mais un soir, dans un café-concert au Chien-Noir, il remplace un chanteur absent et chante quelques-unes de ses œuvres dont La Paimpolaise créée en 1895 au Concert parisien dont la musique sera finalement signée par son ami pianiste Eugène Feautrier (1849-1898).

Botrel s'est inspiré de l'ouvrage Pêcheur d'Islande pour son titre.

Ce sera la gloire.

Cette chanson reste au répertoire de Félix Mayol jusqu'à sa mort en 1941.

On remarquera que dans cette chanson, il chante « J'aime Paimpol et sa falaise », alors qu'à Paimpol même il n'y a pas de falaise.

Le mouchoir rouge de Cholet

En créant sa chanson Le mouchoir rouge de Cholet et en la chantant dans cette ville en 1900, Botrel inspira un patron-tisseur, Léon Maret, à créer ce mouchoir qui est devenu le symbole de la ville.

Lors de la fermeture en 2004 du dernier tissage de Cholet, la municipalité a racheté un métier à tisser pour fabriquer le mouchoir rouge dans l'enceinte du Musée du textile.

Le petit grégoire

Titre issu des chansons de la Fleur de lys qui rendent un hommage aux vendéens de la Vendée militaire et aux Chouans mainiots, normands et bretons.

Ma p'tite Mimi

On retiendra ses chansons patriotiques du temps de la Grande Guerre, dont la célèbre Ma p'tite Mimi, plus tard reprise par Pierre Desproges.

En mai 1915, Théodore Botrel écrivit le poème La Vierge du clocher d'Albert, en hommage aux Bretons du 11e corps d'armée tombés au combat devant cette ville picarde.

Théodore Botrel s'installa à Pont-Aven à partir de 1905, séjournant de 1907 à 1909 dans la villa Castel-Brizeux qui surplombe la rive gauche de l'Aven avant de construire sa propre maison, dénommé "Ker-Botrel".

Il fut à l'origine de la création en 1905 de la première fête folklorique bretonne, le "Pardon des Fleurs d'Ajonc".

Il a vécu à Pont-Aven jusqu'à son décès en 1925 et y est enterré.

 

Source : wikipédia.

Photo : Botrel et sa femme Léna par Puyo, Constant (1857-1933)

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