AJACCIO 1897 : SÉOUR DE LA BARONNE BURDETT-COUTTS.
Angela Burdett-Coutts vers 1840

Angela Burdett-Coutts vers 1840

 AJACCIO 1897 : SÉOUR DE LA BARONNE BURDETT-COUTTS.

 

Les riches touristes en mal d’exotisme et de douceur hivernale ont précédé les conseillers territoriaux ainsi que les fonctionnaires au sein de l’hôtel de Région.

Ainsi le 15 avril 1897, la baronne Angela Burdett-Coutts accompagnée de sa suite de cinq personnes, s'installe à l'hôtel.

Angela Georgina Burdett-Coutts, 1ère baronne Burdett-Coutts (née le  et morte le ), fille de Sir Francis Burdett, homme politique britannique radical (Tory) et de Sophia Coutts, héritière d'un riche banquier londonien, est une riche philanthrope qui a utilisé son immense fortune à financer des bourses d'études et soutenir un grand nombre d'actions charitables.

Avec Charles Dickens elle fonda Urania Cottage, pour « sauver » celles qu'on appelait à l'époque des « femmes perdues », c'est-à-dire essentiellement des prostituées.

En 1844, Charles Dickens lui dédicace Martin Chuzzlewit et la reine Victoria lui confère le titre de baronne Burdett-Coutts en 1871, en récompense de ses multiples actions philanthropiques.

En 1836, à la mort de la seconde épouse de son grand père, elle devient l'héritière d'une fortune considérable.

Prenant le nom de Coutts, Angela s'est installée dans la vie de femme riche, choisissant de vivre avec son ancienne gouvernante Hannah Meredith, elle est forcée de repousser de nombreux prétendants attirée par sa nouvelle richesse.

 

En 1881, elle provoque un choc et une indignation absolus, à soixante sept ans, elle choisi d'épouser un secrétaire William Lehman Ashmead Bartlett . Il n'avait que vingt neuf ans.

À l'âge de quatre-vingt-douze ans, elle est décédée et a été enterrée à l'abbaye de Westminster dans un service auquel assistaient la royauté ainsi que ceux qui recevaient son argent de l'East End.

Le roi Édouard VII:
« après ma mère, elle est la femme la plus remarquable du royaume ».

Source : wikipedia / historic-uk / Corse Matin.

Photo : Édition Martin Paoli.

Merci à Alain Sappey.

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