HISTOIRE DE LA TOUR DE FAUTEA.
HISTOIRE DE LA TOUR DE FAUTEA.
Le 25 juin 1573, les commissaires extraordinaires de la Sérénissime Cristofaro Fornari et Francesco di Negro, citent la tour de Fautea dans la liste des tours à construire sur l'île de Corse.
En 1586, sa construction est aussi recommandée par les corailleurs ligures Laigueglia, Diano, etc,...
En 1588, suite à l'inféodation de la région de Porto Vecchio à Filippo da Passano, puis en 1592 avec Ambrosio Spinola, la construction est finalement lancée.
Elle est donc édifiée, comme celles de Pinareddu, Benedettu, San Ciprianu avant 1600.
La preuve est, que nous retrouvons un document de paiement du chef et des soldats de la tour de Fautea en 1601 et 1606.
En 1617, la tour de Fautea compte une garnison d'un chef et de deux soldats.
L'armement était des plus succinct, il tait composé de deux espingards ( petit canon ) et de quatre mousquets ( arme à feu, fusil ).
En 1667, les turcs attaquent et brûlent la tour.
Plus tard la tour de Fautea sera commandée par des "bonifaciens" comme Francesco Scamaroni ( 1678-1680 )ou des "insulaires" comme Giano Francesco de Zonza ( 1666 - 1670 ) et Francesco Poli de Zicavo ( 1680-1682 ).
Les hommes sont le plus souvent recrutés dans la proche région, San Gavino di Carbini, Zonza, Quenza, Zicavo, etc,..
Le commissaire Andrea Lomellino, au sujet de la tour, écrit au Sérénissime Sénat qu'elle est devenue difficile à défendre fait d'une construction défectueuse.
"Elle a besoin d'être restaurée parce que toute abimée. Il pleut dedans avec la crainte de la voir s'écrouler, du fait du mauvais état de la muraille"
En 1724, malgré qu'elle soit inscrite comme supprimée, les autorités pensent y replacer une garnison.
Après la Révolution française, la tour de Fautea comme la plupart des tours de l'île sont gérées par les autorités militaires françaises.
Le 14 novembre 1857, en exécution du décret impérial du 4 avril 1857 la tour de Fautea est affectée au service de l'Enregistrement et des Domaines par les chefs du Génie militaire.
Source : Arkemine. Dossier Étude Graziani 1999.