Avons-nous vraiment retenu la leçon De ce virus qui s’attaque à nos poumons ? On...

Avons-nous vraiment retenu la leçon
De ce virus qui s’attaque à nos poumons ?
On dirait que l’on tourne en rond.
On nous propose des solutions :
Traçons, isolons…Savon, ventilation,
Distanciation, désinfection…
Le remède qui s’appliquera à tous sans exception
C’est le reconfinement … A-t-on raison ?
Mais chacun avance à reculons
Car on a tous la réponse à la question.
Il faudra pourtant prendre une décision
Qui s’appliquera à tous… Une illusion ?

Ce virus laissera des traces certainement.
Où trouvera-t-on les aides, de l’argent
Pour que chacun vive décemment ?
Ce n’est pas rien qu’un confinement
Ce sont des vies d’hommes, de femmes, d’enfants
Qui sont là, avides d’espoir de vivre correctement.
La réponse n’est pas simple évidemment
Mais si c’ était le confinement !…
Enfermons-nous pour la bonne cause sûrement,
Pour passer Noël avec enfants, petits enfants
Vivre avec tous l’émerveillement
Un cadeau dont on se souviendrait longtemps.

Or voici de nos jours qu’un funeste ennemi
Infiniment petit et contagieux agresse
Tracasse les esprits des humains endormis
Qui vivent dans l’espoir que virulence cesse

Souhaitons aux trafiquants d’être pris par ce mal
Ceux dont le talent se joue de la misère
En faisant marché noir des biens de l’hôpital
 Du matériel utile en pandémie sévère

L’antidote viendra surement d’un vaccin
Qui naîtra du progrès, des recherches de l’homme
Et nous entendrons moins résonner le tocsin
Le glas pour tant de morts, une imposante somme

Or songez, chers lecteurs, qu’en cette pandémie
Nous retrouvons aussi la solidarité
Dans notre désarroi en pire épidémie
Renaissent des valeurs qui font autorité…

Celui qu’on n’attendait pas

Il est venu de loin
On ne l’attendait pas
Ou du moins
Pas comme ça.

On le croyait futile
On ne s’est pas méfié
On a continué
Notre ronde sans fin
Une course effrénée
Sur des routes, des chemins
Sans s’arrêter jamais.

Le nez sur des écrans
Avec en point de mire le temps
Ce temps qui glisse entre nos mains
Et ne se soumet pas.

Il est venu de loin
On ne l’attendait pas
Furtif, Il s’est glissé  
Dans nos vies agitées
Et il les a figées.

Il avance masqué
Nous laisse désarmés
Cet invisible ennemi
Qui instille la terreur
La mort, la maladie.

Enfermés dans nos peurs
Tapis dans nos ennuis
On le regarde grandir
Nous voler notre temps
.

Honni soit ce virus
Qui nous blesse et nous tue ! 

Coronavirus 2020

Pandémie mondialisée
Populations confinées
Oiseaux en liberté
Dans un ciel purifié
Calamité ou bienfait ?

Des corps intubés
Des soignants débordés
La faune enchantée
La nature qui renaît
Calamité ou bienfait ?

Les écoles fermées
Et les parcs désertés
Des abeilles affairées
Sur des fleurs butinées
Calamité ou bienfait ?

Des morts par milliers
Des familles endeuillées
Et la nuit étoilée
Descend cacher les plaies
Calamité ou bienfait ? 

Luttons contre le Covid-19

Sur son trône de malheur, il impose sa volonté.

Sa couronne affreuse affirme son identité.

Il ne connaît ni riche, ni pauvre, ni noir, ni blanc ; se promenant d’une terre à une autre, dans un élan troublant.

Sur son passage, des victimes par milliers.

Le monde entier est secoué ; aucun continent n’est épargné.

Un adversaire de taille, ce petit monstre teigneux !
Le danger est réel, l’ennemi est furieux !

Mais va-t-on céder à la panique ? Y a-t-il de monstre invincible ?
Non ! C’est le moment de se tenir debout tel un seul peuple.

L’heure est à la discipline et à la sérénité.
L’heure est à la lucidité et à la solidarité.

Petit cocon devient prison
S’il est subi et pas choisi.
Dans nos maisons, on tourne en rond
Pour une période indéfinie.

C’est le printemps, la belle saison,
Nos libertés sont évanouies,
Le monde entier, au diapason,
Est confiné, pour sa survie.

Mère nature en floraison
Fait naître en nous de belles envies
De promenades et d’horizons,
De doux parfums, de cœurs épris.

À ces appels, il faut dire non
Et relever ce beau défi,
De nos fenêtres, de nos balcons,
De ne rien faire pour bien agir.

Pour respirer à pleins poumons,
Il nous faut bien pour l’avenir
Autoriser tous les sermons
À diriger nos façons d’vivre.

Face à nous-mêmes, c’est l’occasion
De prendre le temps et découvrir
Ce que nous sommes, toutes nos passions,
Tout ce qui peut nous épanouir.

Adieu ma vie, Adieu mon monde,
Tout est changé et étourdi.
Mes projets sont à l’abandon
Mais d’autres prêts à s’accomplir.

À nos enfants, leur dire « pardon ! »
De leur laisser une terre détruite.
Rêver, oser, à l’unisson,
D’un nouveau monde, d’une autre vie.