ENVIRONNEMENT : 38 réalisations de développement durable dans des territoires d’Europe

ENVIRONNEMENT :

38 réalisations de développement durable dans des territoires d’Europe

Des communes porte-parole des petites entreprises locales

Favoriser la création d’entreprises et d’emplois pour une meilleure qualité de vie sur le territoire, telle est l’ambition de Xper Regio.

Lancée en 2002 par Franz Dullinger, l’association allemande regroupe sept communes bavaroises.

L’idée : aider les jeunes entrepreneurs locaux à concrétiser leur projet en centralisant leurs demandes de financement pour adresser à l’Union Européenne une demande unique de subvention.

L’initiative vise des entrepreneurs freinés par les programmes de développement locaux qui privilégient l’agriculture, le high tech ou les projets dont le budget est supérieur à 500 000 €.

La direction générale du Fonds européen pour le développement économique régional (Feder) reconnaît en effet que le dispositif administratif exigé par les fonds communautaires (respect de la législation environnementale, tenue de comptes, pièces justificatives, etc.) rend l’accès à ces fonds impossible pour des projets d’un budget inférieur à 250 000 €.

Si bien que les petits projets ont du mal à se faire entendre...

Les maires des communes adhérentes à Xper Regio ont donc mis en place une commission qui réunit représentants des grandes écoles de la région ou de la chambre de commerce et responsables de la politique communale.

Ceux-ci reçoivent les candidatures de petits projets demandeurs de subventions et dont l’impact potentiel sur le développement régional (sécurisation et/ou création d’emplois, initiative en faveur d’une entreprise menacée de fermeture faute de repreneur, offre plus proche des attentes de la population, etc.) est important.

Chaque projet retenu voit sa demande de financement rejoindre celle des autres.

Xper Regio fait alors la somme de ces petits budgets pour adresser à l’Union Européenne une demande commune de financement.

Sur la période 2005-2006, 300 projets ont été déposés auprès d’Xper Regio, qui en a accepté 165.

L’Union européenne a accordé une subvention globale de 3 M€, grâce auxquels 11,3 M€ supplémentaires ont pu être rassemblés auprès d’investisseurs locaux.

Cet argent a ensuite été redistribué sous forme de dons de l’ordre de 5 000 € à 10 000 € (maximum 100 000 €) entre les différents projets, selon les besoins qu’ils avaient exprimés.

Avec, à la clé, 300 emplois créés dans la région.

Un succès qui a encouragé d’autres communes à rejoindre le dispositif et a valu à Xper Regio le Prix fédéral de la coopération intercommunautaire en 2007.

 

 

 

Mairie-conseils Caisse des Dépôts

 

Contact :

Franz Dullinger Directeur d’Xper Regio +499951603822 office@stopgo.net www.xper-regio.de

Les citoyens se regroupent pour former une coopérative.

Ensemble, ils optent pour la construction de deux centrales de transformation de biomasse dont ils seront les propriétaires.

La première doit produire chaleur et électricité à partir de seigle, de blé, de tournesol ou encore de maïs transformés en biogaz.

Chaque année, la coopérative achète aux fermiers des céréales cultivées sur 3000 hectares au même prix que lorsqu’elles sont destinées à la consommation.

La seconde centrale, alimentée par des copeaux de bois sec ou semi-humide ramassés dans la forêt par une société privée, doit fournir la chaleur complémentaire nécessaire en fonction des besoins.

L’investissement total s’élève à 5,5 M€.

Les membres de la coopérative apportent ensemble la somme de 500 000 €.

Ils bénéficient par ailleurs de soutiens financiers du ministère allemand de l’Economie, du Land de Niedersachsen, du district de Göttingen et des communes de Dransfeld et Jühnde.

L’Union européenne accorde quant à elle une subvention de 3 M€.

Cela permet de financer la construction des deux centrales et un réseau de 5,5 km qui permet de chauffer les trois quarts des maisons qui y sont reliées depuis 2005.

Pour être chauffée et raccordée, il en a coûté 1000 euros à chaque maison.

Quant aux 4,8 millions de kilowatts d’électricité produits par les centrales chaque année, ils sont revendus à des compagnies privées d’électricité pour environ 1M€.

Sachant que la bioénergie (qui provient du bois, de la paille, du maïs, etc.) fournit seulement 10 % de la demande mondiale d’énergie primaire et que la biomasse contribue à hauteur de 1 % à 4 % à la production totale d’énergie primaire dans les pays du G8, contre 5 % à 27 % dans les cinq plus grands pays émergents, Jühnde est sans doute un exemple à suivre.

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Contact :

August Brandenburg
Maire bénévole de Jühnde august.brandenburg@bioenergiedorf.de +4955021035
www.bioenergiedorf.de

Particulier partage jardin.

De nombreux particuliers ont une parcelle de leur jardin inutilisée par manque de temps, d’intérêt ou du fait d’une mobilité réduite.

D’autres souhaiteraient avoir la chance de jardiner mais ne peuvent pas le faire parce qu’ils vivent dans un appartement.

Partant de ce constat, la ville de Totness a décidé fin 2007 de mettre en relation ces administrés aux intérêts convergents.

Le rôle de la mairie consiste à prospecter auprès des particuliers pour connaître ceux qui ont un jardin disponible et souhaiteraient le faire cultiver par un autre particulier.

Pour cela, elle affiche des annonces chez les commerçants.

Elle met également à disposition un site Internet où toute personne intéressée peut se manifester.

Les termes de l’échange sont les suivants : le jardinier et le propriétaire du jardin reçoivent chacun une partie de la production et le matériel est à la charge du jardinier.

La ville délivre un certificat autorisant le partage des jardins et oblige les deux parties à souscrire une assurance en cas d’accident lors du jardinage.

Les jardiniers, souvent expérimentés, cultivent légumes et fleurs.

L’opération touche plusieurs publics : des étudiants, des retraités ou des actifs.

Elle permet aux habitants de prendre soin de leur santé en consommant une alimentation saine et locale.

Elle a le mérite de favoriser les rencontres entre habitants de la ville et crée du lien social.

L’opération n’implique que peu de coûts pour la municipalité liée à la tenue du site et aux affiches de mise en relation des propriétaires de jardins et des jardiniers.

Depuis l’hiver 2007, dix-sept propriétaires de jardins et six jardiniers se sont trouvés.

La ville espère que ce nombre ira croissant.

Et bien que cela dépende de la volonté des parti- cipants, la ville souhaite que les collaborations conclues à ce jour soient pérennes et durent plus qu’une saison.

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Mairie-conseils Caisse des Dépôts Décembre 2008

Contact :

Lou Brown totnes@transitionnetwork.org +441803867358

«Fresh Start Menu» :

des produits bios et locaux à la cantine

Pour les enfants, visites de fermes, ateliers pratiques de cuisine, concours pour élaborer un nouveau menu «bio», etc.

Quant à l’opération «Grab a bag» (“Prenez un sac”), elle a permis aux parents des enfants fréquentant les écoles des quartiers défavorisés d’acheter, à la sortie de l’école, des paniers de légumes locaux au prix symboliques d’une livre sterling.

Les paniers étaient proposés à moindre prix par les agriculteurs qui y ont vu une occasion pour promouvoir leurs produits.

Enfin, pour les professionnels, des rencontres entre les cuisiniers des cantines ont eu lieu et deux événements «Faire affaires avec le Conseil» ont été organisés pour faire connaître aux producteurs locaux les opportunités de devenir fournisseurs des produits du «Fresh Start Menu» :                            - plus de cent entreprises et producteurs ont répondu à l’appel.

Devant le succès de l’initiative, le Conseil du Devon a étendu ce dispositif à sept autres écoles du sud de la région en 2007.

Le programme a nécessité un financement de 128 896 €, assuré conjointement par le Conseil du Comté du Devon et la Soil Association.

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Contacts :

Kathryn Edwards
Food and drink projects coordinator kathryn.j.edwards@devon.gov.uk www.rafael-eu.com www.foodiedevon.com

Amanda Daniel
Soil Association adaniel@soilassociation.org www.soilassociation.org

Des villes sans sacs plastiques.

Selon le PNUE (Programme des Nations unies pour l’environnement), un sac plastique, et le polyéthylène qui le constitue, met plus de 1000 ans à disparaître. 

Les commerçants de la ville se sont engagés à ne plus distribuer de sacs plastiques et à investir dans la fabrication de sacs en coton qu’ils vendent £ 1,50 pièce (2 €).

Ces sacs sont fabriqués en Inde et sont commandés trois mois à l’avance pour être livrés par bateau et non par avion.

Pour recycler les sacs plastiques restants, plusieurs poubelles ont été disposées au cœur de la ville.

Afin de convaincre également les habitants, Aylsham a fait fabriquer à ses frais 2 200 sacs en tissus, distribués lors de campagnes de sensibilisation et dans les écoles pour un coût total £ 2 256 (soit 2 870 €).

Dans le quartier de Kew de la ville de Londres, l’initiative a été déléguée à une association subventionnée qui a acheté des sacs en coton biologique issu du commerce équitable et qui sont vendus dans les commerces de la ville.

Dans ces commerces, on distribue des autocollants magnétiques à disposer sur le frigo pour que les clients se rappellent d’apporter leur sac biodégradable.

 

Aymeric Duvoisin

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Contacts :

Rebecca Hosking Photographe animalière becks.hosking@btinternet.com

Kate Murrell
Responsable de la réduction de déchets au comté de Norfolk kate.murrell@norfolk.gov.uk
+441603222259.

Biomasse, biogaz, biodiesel... de l’énergie à revendre

En 1990, Peter Vadasz, maire de Güssing (Burgenland), lance à sa ville un défi : se convertir à 100 % aux énergies renouvelables, en mettant à profit la quantité de ressources naturelles à disposition.

Durant la guerre froide, la région pauvre du Burgenland, située sur le « rideau de fer », peine à se développer.

Nulle entreprise, nulle industrie.

Aucune infrastructure de transport, pas d’emplois.

Le processus de conversion s’amorce en 1990 à la demande du conseil municipal.

Dans un premier temps, les bâtiments publics de la ville (écoles, crèches, mairie, etc.) sont rénovés afin de réaliser des économies d’énergies.

En 1995, la décision est prise de construire une usine de chauffage urbain par biomasse (matières organiques pouvant devenir sources d’énergie) pour alimenter bâtiments publics et privés.

Créé spécialement pour mener à bien ce projet, le CEER (Centre européen pour les énergies renouvelables) fait alliance avec les organes régionaux, nationaux et internationaux.

Le programme de conversion de Güssing suscite un vif intérêt et bénéficie de subventions de la part de l’Union européenne et de la commune, mais aussi des banques et de fonds privés.

Des sociétés d’économie mixtes sont constituées avec les producteurs et agricul- teurs locaux qui fournissent la matière organique.

Les infrastructures nécessaires à la production d’énergie sont développées : trente centrales de transformation de la biomasse implantées dans un rayon de 10 km autour de Güssing.

Maïs, trèfle et herbe donnent du biogaz, l’huile de colza du biodiesel, le bois de la chaleur.

Le tout dans le respect de l’environnement et sans concurrencer la filière alimentaire , et pour cause... les producteurs locaux, qui n’avaient pas de bétail, n’entretenaient pas leurs prairies.

Quant au bois utilisé, il provient essentiellement des chutes de bois des deux usines de parquet de Güssing.

Des panneaux solaires thermiques et photovoltaïques fournissent également chauffage, eau chaude et électricité.

Aujourd’hui, la ville compte 4 400 habitants, la région 27 000 ; des chiffres qui se sont stabilisés depuis 1990 du fait de la qualité de vie.

La gestion durable de ces ressources naturelles a permis à Güssing de produire 250 % d’électricité, 160 % de biocarburants et de couvrir 96 % de ses besoins en chauffage.

Entre 1995 et 2007, ses émissions de CO2 sont passées de 35 000 tonnes par an à 5 000.

La ville a atteint l’autonomie sur le plan énergétique ; elle a même de l’énergie à revendre.

Quant à la région, elle en est à 50 % d’énergies renouvelables et devrait atteindre les 100 % d’ici 2010.

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Mairie-conseils Caisse des Dépôts Décembre 2008

Contact :

Christian Keglovits, Coordinateur du projet pour le CEER +435901085040
c.keglovits@eee-info.net

Le covoiturage commence à la mairie.

A Langenegg, localité de 1030 habitants, les transports en commun font défaut et la plupart des employés de la ville vivent loin de leur lieu de travail.

La plupart des familles des dix agents municipaux disposent de deux voitures pour assurer les déplacements du reste de la famille pendant qu’un des deux parents travaille.

Le remboursement des frais de déplacements des agents municipaux coûte annuellement 2 200 € aux contribuables de la ville.

A l’initiative du département de l’énergie de la municipalité, une Peugeot 806 roulant au biodiesel et destinée aux déplacements professionnels des agents municipaux a été achetée à un coût de 10 650 €.

Elle est dénommée « Fifty » pour avoir permis une réduction de moitié des frais de déplacement des agents comme des émissions de gaz à effet de serre.

Mise en service mi-avril 2002, elle parcourt près de 16 000 kilomètres chaque année.

Pour pouvoir utiliser « Fifty » dans le cadre de leurs fonctions, les agents municipaux doivent la réserver auprès de la mairie.

Personne ne jouit cependant d’une priorité d’usage, pas même le maire.

Et il n’existe aucune limite géographique d’utilisation de cette voiture.

Les employés ne peuvent utiliser leur voiture personnelle pour un déplacement professionnel que dans le cas où « Fifty » est occupée.

Si cette voiture n’est utilisée par aucun agent, les habitants de Langenegg peuvent la louer moyennant une cotisation annuelle de 20 € ou journalière de 2 €, à laquelle s’ajoute le prix du km, de l’ordre de 0,20 € à 0,30 €.

Son entretien revient à la municipalité.

Pour promouvoir l’utilisation de Fifty, un prospectus a été inséré dans le journal local, une lettre a été adressée aux habitants et des publicités ont été faites dans le bulletin municipal ainsi que sur le site de la ville, www.langenegg.at.

 

 

Aymeric Duvoisin

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Contact :

Georg Moosbrugger
Maire de Langenegg
+43 55 13 4101 buergermeister@langenegg.at

Combiner rénovation d’un quartier et retour à l’emploi

Développer l’emploi local tout en favorisant la rénovation des quartiers.

Le projet séduit les acteurs locaux tout comme Charles Piqué, ministre de l’Emploi de la région, qui propose de financer douze salaires et d’accorder deux subventions chaque année, pour un budget de 314 000€.

La mission locale lance la sélection des candidats, futurs peintres en bâtiment, tandis qu’Habitat et Rénovation cherche des particuliers dont les façades mériteraient d’être rafraîchies.

Incités par les aides régionales et les tarifs très compétitifs, des commerçants acceptent de faire repeindre leur façade : la dynamique est lancée.

Sur les chantiers, une équipe de huit ouvriers, choisis parmi des chômeurs très éloignés de l’emploi, sont encadrés par un technicien-formateur.

Ils signent un contrat d’un an avec la mission locale, après quoi ils se présentent à nouveau sur le marché du travail.

Onze ans plus tard, sept rues ont été rénovées (dont deux dans le cadre des contrats de quartier de la région), soit près de quatre-vingt façades.

Une activité qui dégage un chiffre d’affaires annuel de 75 000 € et qui a permis à une soixantaine de personnes d’être formées.

« Nous ne sélectionnons que des personnes en situation très difficile : chômeurs de longue durée, repris de justice, primo-arrivants... » explique Pascal Delaunois, directeur de la mission locale.

«Cependant, environ la moitié des équipes retrouve du travail dans les mois qui suivent la fin de leur mission chez nous».

Si cela n’a pas toujours été le cas, le projet fait aujourd’hui l’unanimité, notamment au sein du conseil d’administration de la mission locale composé à 50 % d’élus locaux.

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Aurélie Darbouret

Mairie-conseils Caisse des Dépôts

Décembre 2008

Contact :

Pascal Delaunois
Chargé de la mission locale
+ 322 502 3105 p.delaunois@missionlocalexl.be

Un convivium au service du « bon vivre »

San Miniato en Toscane (Italie) appartient au réseau international Cittaslow (littéralement "Les villes lentes") qui valorise le développement harmonieux des villes autour de différents critères :                                                                  - qualité urbanistique, respect de l’environnement et promotion des productions locales.

Promouvoir une alimentation saine et équilibrée en s’appuyant sur la qualité des produits cultivés artisanalement et de saison dans la région.

Pour assurer le lancement du convivium, la mairie a dans un premier temps exempté les producteurs du paiement de la cotisation d’adhésion, d’un montant de 50 euros.

Elle finance son fonctionnement à hauteur de 1200 euros par an et fournit également une aide matérielle d’appoint pour les transports, le prêt de locaux, etc.

Depuis 2006, le convivium compte soixante membres et multiplie les initiatives.

Un potager a été créé dans l’école de Hoves afin que les élèves apprennent à cultiver et à consommer des légumes de saison.

Une Ballade des saveurs en vélo est organisée chaque 1er mai autour d’étapes de dégustation chez les producteurs et des lieux du patrimoine local.

Dernier projet en date :                                                                                           - l’organisation d’un week-end thématique sur les légumes-racines et la défense de la biodiversité.

Le convivium prévoit également de publier avant 2009, un recueil de recettes traditionnelles et modernes, le Manuel des Saveurs de Silly, prodiguant des conseils pour la santé.

Elle veut dorénavant inscrire sa démarche dans une recherche de qualité de vie globale.

 

Magdeleine Walger

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Contact :

Sabine Storme
Présidente du convivium « Les Saveurs de Silly » +32 68250537
info@silly.be

Les citoyens utilisant la déchetterie ambulante sont récompensés.

La problématique est simple : comment inciter les habitants à ne plus laisser leurs déchets encombrants sur le trottoir ?

La réponse : mettre en place un système de déchetterie ambulante.

Le secret de la réussite : une réduction de la taxe sur traitement des déchets.

La déchetterie de Ste Lucie est trop éloignée des différents quartiers.

Inutile d’espérer que les habitants se déplacent pour y jeter un vieux pneu ou une chaise cassée.

Mettre en placées des camions aménagés pour trier les déchets, sillonnant le territoire où, on les retrouve à une fréquence régulière.

Les habitants des quartiers  savent désormais où et quand ils peuvent déposer leurs déchets encombrants.

Le lundi Centre village  et alentours.

Le mardi devant La Testa, Caramuntinu, Vardiola, Olmuccio.

Le mercredi matin Pinarello.

Le jeudi Araso, Cirindinu, Capicciola.

Le Vendredi Taglio Rossa et Tinuta.

Le samedi...

Si le système connaît tant de succès, c’est parce qu’il permet d’obtenir une réduction sur la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères) ou de la REOM (redevance d’enlèvement des ordures ménagères).

Lors de la première « visite », celui qui se présente se voit remettre une carte de fidélité qui, par la suite, à chaque présentation, lui permet de cumuler des points et de diminuer d’autant le montant de sa taxe.

Les citoyens les plus écologiques sont ainsi récompensés de leurs efforts.

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Antoine Squiban

 

Contact :

Maribel Tejada
Relation Presse de la mairie +34 934 027 380 mitejada@bcn.cat www.bcn.es/neta

Agents de proximité au service des habitants

Bénéficier de soins et services sociaux élémentaires est un droit, même dans les communautés paysannes les plus reculées.

La population rurale a reculé, avec pour conséquences principales l’isolement dû au manque d’infrastructures et la disparition des services sociaux.

La collectivité locale missionne un agent de proximité.

Des associations assurent la formation de ces agents de proximité.

Ils doivent être titulaires d’un permis de conduire, d’un certificat d’école primaire et d’une formation en intendance.

Dans les faits, un sur cinq dispose d’une formation agricole et 6 % ont déjà travaillé dans le secteur social.

La majorité d’entre eux résident dans la communauté qu’ils desservent et sont considérés par les habitants comme des référents de confiance.

Les missions des gondnok sont définies par l’autorité locale.

Entre autres services, ils peuvent conduire les enfants à l’école de la ville voisine, apporter médicaments et repas chauds aux personnes âgées ou malades, accompagner les familles, les demandeurs d’emploi ou les sans-abri dans leurs démarches administratives ou pour l’accès aux prestations sociales, etc.

La communauté locale qui souhaite faire appel aux services d’un gondnok pour les habitants doit faire l’acquisition d’un minibus de huit places et avancer 70 % des dépenses liées à cet emploi.

Cette avance est ensuite remboursée par l’Etat.

Le gouvernement local contribue quant à lui aux frais à hauteur de 20 %.

 

Lisa Azorin

Contact :

Birgit Rasehorn
Experte à l’Inbas (Institut de services pluridisciplinaires en matière de formation professionnelle, marché de l’emploi et politique sociale) +3225127570
www.inbas.com

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Source : banquedesterritoires.fr

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