ENQUÊTE CONSACRÉE AUX PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES EN FRANCE
2019Enquête annuelle en France
ENQUÊTE CONSACRÉE AUX PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES EN FRANCE

Le sondage montre que, la Nouvelle Aquitaine serait la meilleure région pour entreprendre et surpasserait la région Ile-de-France ! De plus, les français seraient davantage positifs concernant le futur de leur entreprise, même si des différences apparaissent selon les régions, le sexe et l'âge des entrepreneurs. Concernant les femmes entrepreneures, elles se montrent plus optimistes concernant l’avenir de leur entreprise en dépit du faible taux de soutien qu’elles reçoivent de la part des différentes institutions. Malheureusement, les français se sentent très peu soutenus dans leurs démarches, cependant ils considèrent le soutien des régions plus important que celui de l’Etat.

Attentes envers l'avenir : 
PRÉVISIONS DE CROISSANCE PAR ACTIVITÉ ET PAR CHIFFRE D'AFFAIRES

Malgré la perception négative des autorités, les professionnels français sont positifs en ce qui concerne l'avenir.

La plupart des personnes interrogées se définissent comme optimistes quant au développement de leur entreprise et au chiffre d'affaires qu'elles peuvent générer.

Une France qui confirme donc la relance de son économie, à laquelle s'ajoute un chiffre important sur les possibilités d'emploi pour l'avenir : 93,9% des entrepreneurs interrogés voient en effet comme stable ou croissant le nombre de salariés dans leurs activités.

 

LA PLACE DES FEMMES DANS LE MONDE ENTREPRENEURIAL

Cette enquête a permis de démontrer que la part des jeunes femmes dans le monde entrepreneurial augmente et que désormais la parité règne au sein des nouvelles générations.

Il est aussi démontré une évolution de la situation des femmes occupant des postes à temps plein.

Les femmes travaillent autant que les hommes au succès de leur entreprises.

De plus, même si elles se sentent généralement moins soutenues dans leur démarche, elles demeurent plus positives envers l’avenir de leur entreprise que les hommes.

Conclusions : 
Notre enquête a mis en évidence, sur la base des réponses obtenues par les professionnels français, 5 facteurs clés pour l'amélioration des conditions de travail en France.

Soutien

Les professionnels français ne se sentent soutenus ni par les autorités locales, ni par le gouvernement national, ce qui implique un manque de confiance et un sentiment d'abandon.

Parité

Bien que certaines données soient encourageantes, les femmes se sentent moins soutenues dans leur démarche entrepreneuriale.

Plus de pouvoir aux régions

Le soutien apporté par les régions est plus élevé que celui de l’Etat.

Et de manière générale, le travail de l’Etat est bien moins apprécié que celui des régions.

Nous constatons aussi que la présence de l’Etat ne favorise pas l’emploi, bien au contraire.

Nous sommes donc en droit de nous demander si la politique entrepreneuriale ne devrait pas être décentralisée ?

 

Source : prontopro.fr

 

Toutes nos entreprises, surtout les très petites (TPE), petites (PE) et moyennes (ME) ont besoin de vrais dirigeants responsables, courageux qui sauront enfin faire abnégation de leur personne pour orienter, réfléchir, choisir et savoir décider.

Ils devront en permanence être en mesure de réagir avec talent pour convaincre et mobiliser à tout moment leur personnel et ne pas hésiter à encourager le « leadership » pour mieux appréhender le changement pour réussir ?

Entourés de collaborateurs fidèles, les « patrons » devront s’attacher en priorité à favoriser la qualité et l’excellence dans un esprit de justice et d’équipe « gagnant-gagnant ».

Il faut qu’à tous les niveaux de responsabilité, ils acceptent de se remettre en cause, de reconnaître leurs erreurs, ce qui ne doit pas les priver du sens de l’écoute, de la communication et de la relation aux autres.

Il faut reconnaître que la presse et les médias ont une tendance abusive à utiliser le titre de « leader » à mauvais escient.

Ce qualificatif ne peut se résumer à une simple « compétence par attribution », liée à la position hiérarchique de l’heureux bénéficiaire et au montant de sa feuille de paie.

Si l’entreprise a à sa tête un « patron » reconnu, on ne doit pas le qualifier pas nécessairement de « leader ».

Au-delà de la taille de l’entreprise qu’il dirige, à son chiffre d’affaires et à ses résultats financiers, c’est en fonction de sa personnalité, de son influence, de son impact, de ses projets et de ses perspectives de développement pour son entreprise que son qualificatif sera apprécié.

Mais ces « patrons », en particulier des TPE, PE et ME doivent se souvenir qu’ils ne sont pas seuls dans l’entreprise. D’ailleurs, ils le savent.

Très souvent, ils ont au sein de leur entité des « femmes et des hommes » de valeurs.

Certains d’entre eux ont cette étoffe de « leader » dont les « patrons » n’ont pas le monopole.

Il ne faut pas confondre le monopole de leur statut de « patron » avec celui de « leader » qui peut être délégué ou partagé dans différents domaines. 

Dans un contexte de compétitivité et de concurrence, force est de se rendre compte que le besoin en leadership n’est pas un leurre.

La qualité du « patron » se reconnaîtra aussi à sa capacité à stimuler le « leadership » de certains de ses collaborateurs pour qu’Ils contribuent, chacun à leur manière, au bon fonctionnement et au progrès de leur entreprise.

A chacun de veiller à s’affranchir des mauvais us et coutumes qui ont souvent tendance à freiner les initiatives et à masquer l’initiative et la créativité.

Dans les entreprises de taille moyenne (ME) comme dans les petites entreprises (PE), il faut éviter les « mises à l’écart » de personnel, volontaires ou pas.

Trop souvent, l’absence ou l’insuffisance de communication se traduit par un repli sur soi individuel.

La prise d’initiative par la base n’est pas toujours habituelle, plus préoccupée par la stabilité de l’emploi dans le contexte actuel.

L’importance du leadership

Au moment où des décisions économiques et sociales déterminantes s’imposent, tandis que le progrès scientifique et technologique s’affirme, la créativité et l’innovation, comme l’audace et l’initiative, associées à la capacité de prise de risques, seront les atouts majeurs des gagnants de demain, indispensables pour confirmer l’avenir de notre société et de ses entreprises.

La liberté d’entreprendre, dans son acception la plus large, ne doit plus s’adresser simplement au créateur ou au chef d’entreprise.

Elle concerne l’ensemble de toutes les femmes et de tous les hommes, sans distinction et discrimination, quel que soit leur position dans l’entreprise.

Tous managers dans leur fonction et dans leur comportement au quotidien, ils peuvent avoir un petit « plus » stratégique.

C’est lui qui va leur permettre d’analyser, d’imaginer, de créer, d’orienter, de décider, de mobiliser et de rassembler avec foi autour de projets porteurs, en s’appuyant sur un ensemble de valeurs partagées.

??Ce ne seront plus de simples managers, ils se pareront progressivement de cette image de « leader » qui fera toute la différence aux yeux de tous.

C’est de ce « leadership » dont nos entreprises, petites et moyennes, ont le plus grand besoin.

Le paradoxe, c’est que la plupart d’entre elles disposent en leur sein de tous les atouts et des potentialités nécessaires et suffisantes qu’elles sont pourtant incapables de révéler, quand elles ne s’acharnent pas à les étouffer, au travers de querelles personnelles ou sous prétexte de craintes de prise de risque.

Elles surmontent plus ou moins ce genre de handicaps.

Mais la priorité familiale dans la transmission du pouvoir reste aussi un frein important à la promotion de nouveaux responsables.

Pour savoir apprécier le changement

Nul doute que nous vivons une période charnière de profondes mutations sociales, économiques et financières.

Le passage tant annoncé à l’ère post-industrielle, à celle de la valorisation du savoir et de l’être, de l’environnement, de la production immatérielle, des services et de la communication directe est définitivement engagé.

Pour autant, la production en France et l’entretien comme le développement d’un nouvel outil industriel ne doivent pas être négligés.

Ce serait même une grave erreur.

La valeur ajoutée est l’atout principal.

Par un manque de référence ou de modèle transposable, cette transition vers le futur, lente à l’échelle de nos soucis quotidiens, se fait d’un pas hésitant, rempli d’embûches.

A chacun de savoir profiter de ce réel progrès, difficilement perceptible, tout en s’affranchissant des risques encourus.

Un esprit solidaire et rassembleur est nécessaire au meilleur développement de soi, mais il doit s’entendre en préservant le goût de l’équipe et au profit de l’entreprise.

C’est cela que l’on peut qualifier de nouvel esprit d’entreprise pour une autre façon d’entreprendre…

Source : economiematin.fr

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