Vérités  sur  l'Algérie...

                                        ...d'avant 1962.




                    " Peut-être que votre professeur d’économie vous a enseigné que la pauvreté du Tiers-Monde est l’héritage de la colonisation.

Quel non-sens !

Le Canada a été une colonie, comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou Hong-Kong.

En fait le pays le plus riche du monde, les Etats-Unis, fut jadis une colonie.

Par contraste, l’Ethiopie, le Liberia, le Tibet, le Sikkim, le Népal et le Bhoutan ne furent jamais colonisés et pourtant ils abritent les populations les plus pauvres du monde… » 
                   
 Walter William -  Africain Américain  Professeur d'économie à l'Universitée de Virginie (Etats Unis)

 

      L'OEUVRE  FRANCAISE



L'oeuvre Française se retrouve dans tous les domaines, la médecine, l'enseignement, le transport routier, aérien et naval, ou l'industrie, la présence Française a été la raison principale de la sortie moyen âgeuse, dont les Turcs avaient plongés l'Algérie, pour une entrée dans le monde moderne.

Voici quelques citations d'intellectuels Algériens qu'il est bon de rappeler.

Abderrahmane Fares:  "S'il est en Algérie, un domaine où l'effort de la France ne se discute pas, c'est bien celui de l'enseignement. On doit dire que l'école a été un succès certain. Les vieux maîtres, les premiers instituteurs, ont apporté toute leur foi pédagogique sans arrières pensées, et leur influence a été extrêmement heureuse."

Bachir Ben Yamed (Directeur de "Jeune Afrique"):A son indépendance, nul pays extérieur au monde occidental, Japon et Afrique du Sud exceptés, ne disposait d'une infrastructure aussi developpée que celle de l'Algérie."

Propos d'un homme d'état Syrien: "L'oeuvre de la France est admirable ! Si la France était restée vingt ans de plus, elle aurait fait de l'Algérie l'équivalent d'un pays européen."


Malgré les inombrables difficultés rencontrés en Algérie, la France n'a eu de cesse de développer ce pays.



Avant propos tiré du livre "Algérie" paru en 1957 et édité sur les instructions de M. Robert Lacoste, qui me paraissent bien refléter la réalité et la difficulté de la situation.

Juger de l'oeuvre accomplie par la France en Algérie, ce n'est pas affirmer ou prétendre que les réalisations ont été remarquables ou insuffisantes, mais c'est se demander honnêtement, en prenant conscience de la complexité des problèmes, s'il lui était possible de faire autre chose et mieux. 


Taxer de colonialiste la politique française en Algérie c'est méconnaitre le fait que, loin d'exploiter à son seul profit ce territoire, la France consacre une partie importante de ses revenus à des investissements non seulement économiques mais sociaux au bénéfice des populations autochtones dont la condition s'est, il faut l'admettre, sensiblement améliorée, surtout si l'on établit une comparaison avec les pays arabes.


Cet effort, loin de se ralentir, s'est intensifié malgré les difficultés présentes, et le Gouvernement mène de front le rétablissement de l'ordre et de la sécurité et une politique d'émancipation et de progrès social comme en témoigne le plan de réformes dont il assure, jour aprés jour, la mise en application." 


" Promouvoir un programme économique dans un territoire dont les ressources sont loin de correspondre à l'ampleur de la poussée démographique, assurer aux travailleurs dont la masse s'accroit chaque année, des moyens d'existence, non seulement en multipliant les possiblités d'emploi mais encore en leur assurant la formation nécessaire, scolariser les enfants dont le nombre s'augmente annuellement de 280.000 unités, lutter contre la malaria, telles sont les tâches essentielles qu'il faut résoudre et qui ne peuvent l'être sans une aide toujours plus importante de la Métropole."

Au paragraphe "Démographie de ce même ouvrage nous pouvons lire:

L'ampleur de l'oeuvre française entreprise par la France se mesurait déjà à l'accroissement remarquable de la population autochtone qui atteignait plus de 6 millions 200.000 habitants avant la dernière guerre et à l'essor considérable du pays dont la balance commerciale, expression fidèle de sa santé économique, avait progressivement tendu vers l'équilibre qu'elle réalisa et dépassa même légèrement en 1938.

Les données statistiques soulignent qu'en dépit des années de guerre 1940 - 1945 la population comptait au recensement de 1948, 8 millions 680.000 habitants, c'est à dire qu'elle s'était accrue depuis le recensement précédent, douze ans auparavant, de 1 million 530.000 unités.

La population de l'Algérie est actuellement de 9 millions 600.000 habitants.

Si l'on constate, en comparant les chiffres de la Métropole que la population de la France a augmenté en 1952 par exemple, de 260.000 habitants pour 42 millions d'habitants, et que celle de l'Algérie égaelement a augmenté de 245.000 unités pour 9 millions 205.000 habitants seulement, on comprendra toute l'ampleur du problème que pose la démographie en Algérie.


En 1955 pour une population de prés de 10 millions d'âmes, l'excédent des naissances sur les décès passe de 4,8 pour 1000 en 1938, à 11 pour 1000 en 1950, avec un fléchissement pendant la dernière guerre, l'excédent à cette date n'est plus que de 3,6.

Chez les autochtones, ce fléchissement est noté à la même période, mais l'excédent des naissances sur les décès est nettement plus important;

il passe de 10,9 pour 1000 en 1938 à 8,75 pour 1000 en 1945, mais dépasse 15 pour 1000 en 1950.


Cet excédent est aujourd'hui de 10,4 pour 1000 chez les Européens et de 31 pour 1000 pour les autochtones.

Le coefficient de natalité de la population européenne, en régression depuis 1921 est cependant supérieur à celui des populations de la France Métropolitaine (16 pour 1000).  

Le coefficient de la population autochtone est au contraire en progression constante et dépasse ceux que la Pologne et le Japon avaient atteints entre les années 1921 et 1931, période pendant laquelle ces pays passaient pour avoir la plus forte natalité du monde.


Le fait démographique domine tous les autres problèmes algériens en imposant aux travaux, aux recherches et aux réalisations, une cadence toujours plus rapide.

   

Européens Natalité Mortalité
1921     26     15
1954     19     8,6
     
Autochtones    
1921     24      20
1954     44      13

 
          
        Les questions de ravitaillement, de travail, d'habitat, de scolarisation, d'assistance médicale et sociale exigent des solutions qui engagent trés lourdement chaque année les finances publiques."


Aprés 1962, la France tenait à respecter ses engagements en parachevant le plan de Constantine comme si rien n'avait changé.

Elle continua de verser à la république Algérienne une contribution qui s'est élevèe entre 1962 et 1965 à plus de 2 milliards et demi de francs lourds.


Elle terminera la base de Mers el Kébir et la livrera plus tôt que promis, en y ajoutant un nouvel aéroport à Bou-Sfer.

  

REFLEXION,  TOUT   A  FAIT PERSONNEL

Je pense personnellement qu'au vu du passé créatif, constructif et inventif de la France, l'Algérie a bénéficié de tout ce savoir faire pour se développer et être à un niveau  qui pouvait égaler n'importe quel pays européen en 1962....

En effet quand on recherche le nombre d'inventions françaises on s'aperçoit bien vite  que dans plusieurs domaine la France a excellé voire a surpassé un grand nombre de pays.
 
En 1830 la France était bien le seul pays à pouvoir reconstruire ce pays que l'on appelait "Barbarie", laissé à l'abandon depuis des siècles et qui est devenu par la suite "Algérie", une fois de plus une création Française, tant par le nom que par les constructions et structures faites sur cette terre.


Je pense également qu'en Algérie seules deux civilisations ont tout fait pour développer ce pays, les Romains et les Français., toutes autres civilisations n'ont fais que piller et réduire les populations à l'esclavage.

Collection du "Centenaire de l'Algérie" en 1930  "Un siècle de colonisation, études au microscope" 

Emile Félix Gautier:
"S'il existe quelque part sur la planète une région où, tout mis en balance, le phénomène colonial ait abouti à un épanouissement plus éclatant qu'en Algérie, on n'imagine pas où çà peut bien être".


D'Edmond Charlot (premier éditeur de Camus) 1989:

 "Loin de moi l'idée de penser que la France n'avait rien fait en Algérie.

Elle y a presque tout fait et en tout cas plus que ce qu'aucun pays n'a fait dans le monde colonial.

Mais elle n'est pas allée jusqu'au bout."

J'ajouterais, lui a t'on laissé le temps....une chose est sûre les infrastructures présentent sur le terrain n'étaient pas du "virtuel" !!!

A l'arrivée des français en 1830, le pays était à construire entièrement,  même l'état civil n'existait pas, beaucoup  d'algériens, je devrais dire d'habitants de Barbarie, (car en 1830 le pays ne s'appelait pas encore "Algérie"),ne connaissaient ni leur nom, ni leur date de naissance.

Seuls les pieds noirs doivent se rappeler des appels en classe et d'avoir entendu ces SNP Mohamed, SNP Ali, SNP Aziz..... et j'en passe, SNP voulant dire Sans Nom Perdu. 

  8 Juillet 2018

     "Il n'a jamais existé en Algérie avant l'occupation française d'Etat au sens européen du mot.

Le pays était une mosaïque de       groupements élémentaires, de kbila, ayant chacun son autonomie;

il était composé de milliers de petites cellules, de force et     d'étendue inégales. L'idée de nation telle que nous la concevons était tout à fait étrangère aux indigènes et la véritable unité   politique était la tribu." 

(source: L'Algérie de Augustin Bernard).

 

Source : algerie-verite.com

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