BASTIA :  Les sept secrets insoupçonnés d'un patrimoine sacré.

BASTIA :

Les sept secrets insoupçonnés d'un patrimoine sacré.

Au détour d’une ruelle ou derrière le porche d’une église, se  cachent parfois des trésors de l’histoire...

Des anecdotes insolites mais authentiques d’un passé trop vite oublié.

Le kiosque à musique aurait dû être éliminé.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, le kiosque à musique de la Place Saint-Nicolas était source de discorde à l'époque de l'après-guerre.

Cette construction décorative, qui servait de support à la fanfare militaire, devait être détruite une fois devenue obsolète.

Mais la population s'était vivement opposée au choix de la municipalité.

Cet édifice a pris, dans le cœur des Bastiais, une valeur sentimentale.

Il permet désormais de conserver la mémoire des nombreux militaires décédés pour la France.

La rue Napoléon était la première artère commerçante.

C'était le point d'entrée et de sortie de la ville.

Par conséquent, la rue Napoléon fut la première à développer l'activité commerçante.

Ce n'est pas pour rien si quelques très anciens magasins sont toujours présents.

Au XVIe siècle, lorsque cette artère est tracée, le boulevard Paoli n'existait pas.

Les jésuites avaient très vite investi la rue Napoléon.

Ils lui donneront ses lettres de noblesse en faisant construire notamment deux oratoires de confrérie.

Chose très rare pour l'époque.

Des symboles jésuites sont toujours là.

I.H.S. Discrètement fixées sur les façades de la rue Napoléon, ces trois lettres sont les vestiges de l'implantation des jésuites au cœur de la ville.

 Iesus, Hominum Salvatore. 

Ce qui signifie en latin : Jésus, sauveur de l'humanité.

Pour marquer leur puissance et leur richesse, les jésuites avaient apposé ces ferronneries votives sur plusieurs bâtiments de la ville.

Une statue du Christ servait aux apprentis médecins.

Dans l'enceinte de l'Immaculée Conception, trône une statue dont l'usage en étonnera plus d'un.

Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, les étudiants en médecine investissaient cet oratoire de confrérie pour y approfondir la connaissance du corps humain.

À l'époque, les professionnels trouvaient cette statue du Christ si réaliste et si détaillée, qu'ils y voyaient là le support idéal avant d'entamer les travaux pratiques.

La place du Marché était le quartier des pêcheurs.

Le quartier de la place du Marché a été entièrement fondé par des familles de pêcheurs et de marins.

De génération en génération, ils ont fini par transformé le lieu en un espace d'échanges commerciaux.

Par la suite, réunissant leur argent, ils seront à l'origine de la construction de l'église Saint-Jean-Baptiste, la plus imposante de l'île.

Il faudra compter trente ans avant que le monument soit finalisé.

Le Puntettu quartier hanté.

Pendant longtemps, le quartier du Puntettu, situé au-dessus du Vieux-Port, était considéré comme hanté par ses habitants.

Ses ruelles sombres et étroites suscitaient l'inquiétude.

Elles impressionnaient encore plus les jours de vent, lorsque le Libecciu venait siffler entre les persiennes.

Victor Hugo a vécu dans une maison de la Citadelle

Durant sa petite enfance, le célèbre écrivain français Victor Hugo aurait vécu dans une maison de la Citadelle, entre 1803 et 1805.

Il avait alors une nourrice.

Elle était Corse et corsophone.

L'histoire raconte même que les premiers mots qu'ils auraient prononcés étaient en langue corse.

 

Source : Corse Matin.  

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