Jean Tofani, le célèbre Ignac Mantei, michel Libersa, qui participera à l'assaut de la batterie d'Enfola, marcel Cima et Charles Clauzon. Ils formeront la  Jean Tofani, le célèbre Ignac Mantei, michel Libersa, qui participera à l'assaut de la batterie d'Enfola, marcel Cima et Charles Clauzon. Ils formeront la "compagnie corse" du Choc.DOC HENRI SIMORRE, FORUM COLLECTIF DU 1ER BATAILLER DE CHOC

Jean Tofani, le célèbre Ignac Mantei, michel Libersa, qui participera à l'assaut de la batterie d'Enfola, marcel Cima et Charles Clauzon. Ils formeront la Jean Tofani, le célèbre Ignac Mantei, michel Libersa, qui participera à l'assaut de la batterie d'Enfola, marcel Cima et Charles Clauzon. Ils formeront la "compagnie corse" du Choc.DOC HENRI SIMORRE, FORUM COLLECTIF DU 1ER BATAILLER DE CHOC

LES CORSES DU BATAILLON DE CHOC ET LA LIBÉRATION DE LA CORSE.

C'est une page de l'histoire encore méconnue.

  Le Bataillon de Choc est le grand oublié  de la Libération de la Corse.

Pierre Neuville, revient sur les faits de guerre de ces 180 insulaires qui ont combattu de 1943 à 1945 sous cet étendard héroïque. 

« Vingt-huit furent tués au combat et près de quatre-vingt-dix furent blessés ; quatre atteints grièvement en succombèrent », résume celui qui fut leur compagnon d'armes.

Dans ses rangs, de nombreux insulaires ont payé de leur vie le combat courageux contre la barbarie nazie, de la Plaine orientale à l'Autriche

Ils s'appelaient Bona, Geronimi, Mantéi, Valentini, Martini, Clauzon, Susini, Laboyrie, Raffalli, Marchi, Defranchi, Zonza, Bellagamba, Liccioni, Salasca, Libersa, Coti, Gianni, Faedda, Muselli, Rossi, Leguen, Berti, Pittorino ou Acquaviva. Ils venaient de Sollacaro, de Corte, de Bastia, de Porto-Vecchio, de Giovicacce, de Lozzi, d'Ajaccio de Sainte-Marie-Sicché...

Lorsque les 109 premiers combattants du tout nouveau Bataillon de Choc commandé par le futur général Gambiez ont débarqué du sous-marin Casabianca à Ajaccio le 13 septembre 1943, ils ont couru s'engager.

Ils voulaient libérer leur île, puis l'Europe.

Et c'est ce qu'ils ont fait.

Ils sont, pourtant, les grands oubliés de la Libération de la Corse, au cours de laquelle leur action s'est pourtant révélée décisive.

"Le Choc a été la pièce maîtresse de la Libération de l'île. 

Une aventure terrible et grandiose : grâce à leurs opérations de commando, les soldats du bataillon ont notamment empêché les Allemands d'agir efficacement contre la Résistance mais, en outre, ont harcelé l'ennemi et l'ont empêché de se replier sans pertes."

« Débarqué en Corse, les 13 et 14 septembre 1943, à la pointe du corps expéditionnaire envoyé d'Afrique du Nord, aux ordres du général Henri Martin, pour venir en aide aux partisans insurgés contre l'occupant, le « Choc » vit affluer dans ses rangs des volontaires insulaires en grand nombrece qui amena le commandement à créer en son sein une quatrième compagnie : la compagnie des Corses qui fut dotée d'un fanion frappé de la tête de Maure. » 

En première ligne, cette compagnie verra se succéder à sa tête de nombreux commandants. 

« Confiée provisoirement aux ordres du lieutenant Ricquebourg elle fut ensuite sous les ordres d'un Corse, le capitaine Torri, qui blessé au combat perdra une main, par le capitaine Audibert qui sera tué dans les Vosges, puis par le capitaine Clauzon (de mère Corse) ». 

Avant l'intervention, neuf mois plus tard sur l'Ile d'Elbe, cette quatrième compagnie bénéficiera de l'expérience des cadres et des conseillers anglais et américains détachés.

À Calvi, le bataillon va se mettre au niveau des autres commandos.

Et subit sur le terrain des pertes sévères. 

« Pendant les durs combats de la libération, la compagnie absorbe aussi des non Corses et plus rien ne la distinguera des autres, sinon son fanion ».

« Ayant participé très activement à la libération de l'Ile, et avec plus de 20 % de ses effectifs d'origine corse, le bataillon s'est toujours considéré un peu comme étant de Corse. » 

L'amicale de ses anciens fut d'ailleurs présidée pendant de très nombreuses années par le Sartenais Me Libersa. 

« C'est pour toutes ces raisons que le chef de bataillon Mantei, originaire de Corte, l'un de ses plus brillants anciens, obtint du commandement, alors qu'il n'était encore que capitaine, sa reconstitution dans la cité, après sa dissolution à Montauban en 1955 ».

 « Dissous définitivement en 1963, son fanion et le drapeau du régiment de choc (son héritier), sont maintenant détenus par le centre national d'entraînement commando de Mont-Louis» 

Une glorieuse épopée

« Les Corses, jeunes et moins jeunes, ne doivent pas ignorer ces faits de même que le prix payé par le bataillon au cours de cette courte épopée : 273 morts, 820 blessés et 47 disparus auxquels il faudra ajouter les pertes d'Indochine et d'Algérie portant le total des morts et disparus à 407 et celui des blessés à plus de mille ».

« Pertes énormes pour les deux premières campagnes, si l'on tient compte que les « chocs » ne furent au total que 30 mois en zone de combats (hors Algérie), méritant ainsi cinq citations à l'ordre de l'armée. »

 

Source : Corse Matin.

 

Le Bataillon de Choc, prestigieuse unité, comptera de nombreux Corses dans ses rangs. Ils combattront jusqu'à la fin de la guerre qu'ils apprendront en Autriche. Le Bataillon de Choc, prestigieuse unité, comptera de nombreux Corses dans ses rangs. Ils combattront jusqu'à la fin de la guerre qu'ils apprendront en Autriche.PHOTO FORUM "COLLECTIF DU 1ER BATAILLON DE CHOC"

Le Bataillon de Choc, prestigieuse unité, comptera de nombreux Corses dans ses rangs. Ils combattront jusqu'à la fin de la guerre qu'ils apprendront en Autriche. Le Bataillon de Choc, prestigieuse unité, comptera de nombreux Corses dans ses rangs. Ils combattront jusqu'à la fin de la guerre qu'ils apprendront en Autriche.PHOTO FORUM "COLLECTIF DU 1ER BATAILLON DE CHOC"

L'aspirant Ignace Mantei, combattant hors de pair, et le lieutenant Crespin. La tenue de commando que portent les deux officiers en dit long sur les missions confiées au "Choc".DOC "LA CORSE ET LE BATAILLON DE CHOC", A BANDERA

L'aspirant Ignace Mantei, combattant hors de pair, et le lieutenant Crespin. La tenue de commando que portent les deux officiers en dit long sur les missions confiées au "Choc".DOC "LA CORSE ET LE BATAILLON DE CHOC", A BANDERA

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