ARGIOPE FRELON ou ÉPEIRE FASCIÉE.
ARGIOPE FRELON ou ÉPEIRE FASCIÉE.
ARGIOPE FRELON ou ÉPEIRE FASCIÉE.
(Argiope bruennichi)
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L’Argiope frelon, Argiope bruennichi ou épeire fasciée de la famille des Araneidaeest une araignée de taille relativement importante.

Ces couleurs caractéristiques jaunes et noires rappellent fortement les couleurs du frelon ou de la guêpe.

 

L’Argiope frelon tisse une toile circulaire (araignée orbitèle) composée de soies collantesqui a pour but de capturer des insectes qui lui servent de repas.

Cette araignée chasse des proies de taille importante ainsi il lui faut plusieurs criquets par jour pour assouvir son important appétit.

Elle mange aussi les sauterelles, les abeilles les guêpes et les frelons.

Sur ces pattes est disposée une sorte de cire qui permet à l’araignée de ne pas se retrouver collée à la toile qu’elle a longuement tissé.

L’Argiope frelon est équipée de deux crochets à venin qui lui servent à se défendre lors des attaques de prédateur, mais aussi et surtout à injecter les sucs gastriques dans ses proies.

En effet, les proies, une fois capturées, sont emballées dans un cocon de soies et liquéfiées par les sucs gastriques préalablement injectés.

La digestion est extra-orale.

Le mâle d’une taille de 8 mm doit employer de nombreuses ruses pour approcher la femelle qui mesure 25 mm.

Il meurt durant l’acte avant d’être mangé par la femelle, ceci caractérise l’espèce.

L’épeire fasciée à un coté effrayant de part sa taille et sa couleur mais elle se révèle aussi être un redoutable chasseur de sauterelles et criquets.

Pour distinguer une araignée d’un insecte :

UN INSECTE EST CARACTÉRISÉ PAR :

trois paires de pattesun corps en trois parties (tête, thorax, abdomen)

UNE ARAIGNÉE ( TEL QUE L’ARGIOPE FRELON) EST CARACTÉRISÉE PAR :

quatre paires de pattesun corps en deux parties (céphalothorax, abdomen) 

elle ne dispose ni d’aile, ni d’antenne

toutes les araignées ne tissent pas de toile,

mais elle sont toutes en mesure de fabriquer de la soie.

Source : pyrros.fr Par  Loïc TRIPIER.

Photos : Marie Jeanne Gavini et Pyrros.

​​​​​​​Merci à Simon Dominati.

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