PASCAL PAOLI ET LE RÉSEAU DES PARTISANS DE JACQUES II STUART.
PASCAL PAOLI ET LE RÉSEAU DES PARTISANS DE JACQUES II STUART.
Cet Etat fonctionne de 1755 à 1769 et pendant ces quatorze ans, il y a des choses assez curieuses.
Tout d’abord, l’intérêt de Rousseau pour la Corse à partir de 1764.
L’auteur de « L’Emile » ne s’intéresse pas à l’île par hasard.
Là encore, il est nécessaire de constater que l’intérêt du philosophe genevois pour l’île est étroitement lié au réseau jacobite.
Rousseau n’a pas été contacté par hasard.
Lorsque Paoli et Buttafuoco entrent en contact avec lui, Rousseau vit à ce moment là en Suisse, à Mottier, dans la principauté de Neuchâtel et le gouverneur de la principauté n’est autre que Lord Maréchal, mort dans les années 1770, à 92 ans.
Lord Maréchal porte ce nom parce qu’il est Maréchal héréditaire d’Ecosse.
Il appartient à une famille de trois frères, tous trois ultra jacobites, tous trois très proches de Neuhoff entre 1715 et 1717.
Rousseau en fait s’intéresse à Paoli par le biais du réseau jacobite et Lord Maréchal est tellement proche de Rousseau qu’il va léguer sa montre à ce fils d’horloger, outre une pension réversible sur sa veuve.
Deuxième chose plus curieuse : en 1766, arrive à Corte un fameux « trône » qui a fait couler beaucoup d’encre.
Ceux des contemporains qui n’aimaient pas Paoli se mirent à prétendre que Pascal voulait sans doute devenir Roi de Corse, d’où la venue en Corse de ce trône de bois doré à la feuille d’or, avec un siège un peu haut au centre, et six plus bas de part et d’autre, c’est-à-dire une sorte de trône collectif .
Or ce trône arrive de Rome – on en est sûr – en mai 1766.
Pourquoi Paoli aurait-il attendu onze ans (1755-1766), si ce trône était effectivement pour lui ?
S’il avait réellement voulu devenir Roi de Corse, Paoli aurait fait venir ce siège en Corse bien plus tôt !
En fait, en janvier 1766, meurt à Rome le « Vieux prétendant Stuart », fils de Jacques II, mort à 78 ans, lequel laisse un fils, Bonnie Prince Charlie, le vaincu de Culloden.
On peut donc émettre l’hypothèse que ce trône a été expédié en Corse (de Rome justement !), par le nouveau prétendant ?
Pour devenir Roi de Corse ?
Pour créer un réseau maçonnique en Corse ?
Ouvrir une Grande loge insulaire ?
Cette éventuelle venue en Corse de Bonnie Prince Charlie est loin d’être une vue de l’esprit.
Ce voyage est en effet préparé très soigneusement par un Ecossais jacobite : James Boswell qui arrive en Corse en octobre 1765 alors que le Vieux Prétendant se meurt à Rome où il s’éteint dès janvier 1766.
Et c’est après avoir rencontré Paoli à Corte pendant plusieurs jours que Boswell rentre chez lui alors que le trône doré arrive à Corte en mai 1766.
Quant au voyage de Boswell en Corse, lui-même a été fort bien préparé et orchestré puisque le jeune écrivain écossais est arrivé dans l’île muni de toute une série de lettres de recommandation dont une de Rousseau, rencontré en Suisse juste avant d’embarquer pour Centuri où Giacomo Giacomini et la famille Antonetti de Morsiglia devaient accueillir le jeune homme et son valet.
Le Tour de Corse de Boswell est bien autre chose qu’un voyage touristique.
C’est un vrai voyage politique et les liens qui uniront désormais Boswell et Paoli seront extrêmement forts au point que Paoli devra sa notoriété internationale au jeune maçon écossais à partir de 1769, et au point que Paoli assistera au mariage de Boswell à Londres en 1769 avec une demoiselle Montgomery, descendante de celui qui a tué par hasard Henri II dans un tournoi en 1559.
A Londres, car Paoli est contraint de s’exiler Outre-Manche au lendemain des événements de 1768-1769.
En 1768, est signé le fameux traité que j’ai publié en intégralité, parce que l’on dit toujours « Traité de Vente de l’Ile de Corse à la France ».
Or, le traité s’appelle « Traité de conservation de l’Ile de Corse à la République de Gênes ».
C’est un traité dans lequel Gênes abandonne non pas la suzeraineté de la Corse à Louis XV mais l’exercice de la suzeraineté pour une durée déterminée, c’est-à-dire tant que la guerre de Quarante Ans ne sera pas achevée, tant que les garnisons génoises n’arriveront pas à se maintenir à Bastia, Ajaccio, Calvi et Bonifacio.
Gênes a alors besoin que les plus grosses armées du monde (les troupes de Louis XV), maintiennent l’ordre génois dans l’île.
Et donc on sait très bien qu’un jour Louis XV donnera la facture au doge en disant :
« l’envoi des vaisseaux m’a coûté tant, l’envoi des troupes m’a coûté tant, les soldats m’ont coûté tant, les vivres m’ont coûté tant. Faire des ponts, faire des chaussées, faire des routes cela m’a coûté tant, pour conduire des troupes jusqu’à Corte »
et il dira à la République, ruinée depuis 1746 – la Banque de Saint-Georges a fait faillite – « Vous me devez tant ».
Si Gênes peut payer, Gênes récupérera l’Ile.
Si Gênes ne peut pas payer, à ce moment là il y a deux articles secrets à la fin du Traité qui peuvent laisser penser non pas à une vente mais à un abandon définitif de l’Ile à la France.
On est donc côté français et côté corse dans une position extrêmement équivoque qui va durer jusqu’au moment où Napoléon dira :
« Il faut que la Corse soit française une bonne fois pour toutes. »
Mais de 1768 à 1805, si les Corses ne sont plus Génois, ils ne sont pas encore Français au point que Louis XVI hésitera à les convoquer pour les Assemblées de 1787, 1788, comme pour la tenue des Etats Généraux, parce que les convoquer, c’est reconnaître qu’ils sont Français et c’est heurter du point de vue diplomatique la République de Gênes d’une part et toute l’Europe d’autre part, Londres notamment.
Après ce traité, Pasquale Paoli, battu à la bataille de Ponte-Novo, embarque et part sans encombre pour Livourne.
Son trajet en Europe est alors totalement maçonnique à partir de Livourne jusqu’au Landgrave de Hesse, en passant par la vallée du Rhin, et en évitant soigneusement la France.
Arrivé en Angleterre, Paoli est reçu par toute la « sociabilité maçonnique » et il va vivre en Angleterre de 1769 à 1790, pendant vingt et un ans, recevant Boswell, se liant d’amitié avec Marie Cosway, l’épouse du peintre Richard Cosway et entretenant des relations avec toutes les élites, je dirai plus volontiers écossaises qu’anglaises, même si depuis 1707 on parle de Grande-Bretagne, et même si la fusion entre l’Ecosse et l’Angleterre, après 1707, devient une réalité.
Mais on voit bien que tous les amis de Paoli, à partir de 1769, ne sont pas, comme on le dit souvent, des Anglais, grossière erreur, mais des Ecossais, presque tous en relation avec l’Université d’Edimbourg, des pasteurs d’Edimbourg, des prêtres d’Edimbourg, des érudits soit Irlandais, soit Ecossais, des femmes professeurs, créatrices d’écoles en Ecosse ou en Irlande et qui continuent tous à graviter dans ce milieu jacobite, au point que l’on a une lettre de Paoli à Maria Cosway que l’on ne peut pas comprendre, si on ne comprend pas qu’il est inféodé aux Stuart depuis sa jeunesse.
Il écrit en effet à sa jeune amie en 1788 :
« Les affaires présentes m’appellent dans le Nord », c’est-à-dire en Ecosse.
Pourquoi ?
Parce que Bonnie Prince Charlie vient de mourir en 1788, et dès que ce prétendant meurt, il faut aller faire allégeance au nouveau prétendant Stuart : le cardinal d’York, dernier des Stuart et dernier héritier de la dynastie, lequel mourra à Rome en 1807.
Etabli à Londres dans la maison de la duchesse Douglass, Paoli reste en Angleterre jusqu’en 1790 alors qu’en France éclate la Révolution.
On nous dit souvent : « Paoli n’aime pas la France ».
« Paoli, c’est celui qui a vendu la Corse aux Anglais ».
Pas du tout.
Paoli n’aime pas la monarchie absolue, ce qui est tout à fait différent.
Au contraire, les idées et les principes de 1789 sont siens :
« Liberté, Egalité, Fraternité ».
Il n’y a pas chez lui d’hostilité vis-à-vis de la France, il y a hostilité vis-à-vis de ce qu’il considère être l’arbitraire royal à la française, d’où ses préférences pour la monarchie de type parlementaire à l’anglaise, même si celle-ci n’est pas due… aux Stuart !
Le 5 avril 1790, Paoli arrive en France, et le 6, jour de ses soixante-cinq ans, il est reçu à Paris, pas encore par Mirabeau, maçon d’origine Corse, car arrière-petit-fils d’une Lenche de Marseille, pas encore par Bailly, maire de Paris également maçon, pas encore par Lafayette, également maçon, mais la première personne qu’il va voir, ce n’est ni Robespierre, ni Mirabeau, ni Bailly, ni Lafayette, c’est la duchesse d’Albanie, sœur de la marquise de la Jamaïque, toutes deux sœurs de sang et sœurs maçonniques, et la duchesse n’est autre que la veuve du Prétendant Stuart.
Veuve depuis 1788, elle vit une folle passion amoureuse avec Alfieri depuis 1783, Alfieri dont Paoli à Londres dévorait les œuvres avant qu’elles ne soient imprimées, preuve de sa grande amitié avec le couple adultérin.
La première visite que fait Paoli à Paris est donc pour la veuve de Bonnie Prince Charlie et ce n’est que le lendemain que Paoli va aller voir Mirabeau, Bailly et Lafayette.
A ce moment là, Paoli est pour une Corse qui appartiendrait à une sorte de réseau fédéraliste français.
Très hostile à la monarchie absolue, Paoli n’est pas du tout hostile ni aux Etats Généraux, ni aux Constituants.
Arrivé à Toulon, Paoli y est reçu par Joseph Bonaparte, maçon, et arrive à Macinaggio (Rogliano), petit port au Nord du Cap Corse, le 14 juillet 1790, geste très symbolique, car c’est le jour de la Fête de la Fédération.
Ce 14 juillet, il embrasse le sol de la Corse où il va jouer le jeu d’une Corse française de 1790 à 1793 parce qu’il trouve que les idées des Constituants sont proches de ses propres idées, de ses idées de tolérance notamment.
Il n’est alors pas hostile à la France pendant cette période, mais, lorsque les choses commencent à s’envenimer, lorsque la Loge des Francs-maçons de Bastia est dévastée, lorsque le Toscan Buonarotti est chassé de Bastia, lorsque la France commence à connaître les massacres de septembre (1792) et puis lorsqu’elle sombre dans la Terreur (à partir de 1793), à ce moment là, il ne reconnaît plus ses propres idées dans ce qu’il considère comme une dérive de la Révolution et une négation des idées des Lumières.
Il l’écrit d’ailleurs :
« La France de maintenant ce ne sont plus les idées de tolérance d’il y a trois ou quatre ans ».
Et donc, à partir de ce moment là, il refait à nouveau le jeu de la Cour de Saint-James, et lorsqu’on lui demande de venir se présenter à Paris en 1793, alors qu’il est chargé par un commissaire de la République, originaire d’un village voisin du sien –Salicetti-, il refuse de se rendre en France, sachant très bien que, s’il se rend devant le Tribunal révolutionnaire, alors qu’il est accusé de « trahison », il a de grandes chances de finir sur l’échafaud comme Lavoisier, puisque nous sommes à la tragique époque des noyades de Nantes, des massacres de septembre et des tragiques combats qui ensanglantent les deux camps : Républicains et chouans, révolutionnaires et royalistes, réfractaires et jureurs, Parisiens, Lyonnais, Toulonnais, Bretons et Vendéens.
Paoli se rallie donc au royaume anglo-corse (1794-1796), et, au sein de ce nouveau royaume, il y a deux autorités qui se disputent à Bastia le pouvoir :
1) le gouverneur de Corse pour George III d’Angleterre, Sir Elliot, et Paoli est très opposé à lui en raison d’une série d’incidents, parce que l’on a vu notamment un buste de Paoli brisé à Bastia,
2) le général Stuart, qui lui en revanche a toute la faveur de Paoli.
En 1795, lorsque ce royaume s’effondre, Paoli part définitivement pour Londres et on a vraiment l’impression qu’une aventure de soixante ans (1736-1796) est en train de se terminer parce qu’en 1796 il rentre à Londres et, dans les jours qui suivent, Frédéric de Neuhoff, neveu de Théodore, vieux monsieur de soixante et dix-sept ans, se suicide en se tirant une balle dans le tête devant l’abbaye de Westminster et on pourrait pratiquement considérer ce suicide comme la fin d’un rêve commencé dans les années 1735-1736.
Après la mort de Frédéric, Paoli, septuagénaire, puis octogénaire, se partage entre Bath et Londres.
Vieillard aimable, toujours célibataire, il aime les jolies choses, les beaux meubles, la compagnie des jeunes et jolies femmes, et continue à suivre de très près ce qui se passe en Corse, notamment l’aide que la Russie apporte aux Corses en 1798, car le tsar Paul Ier s’intéresse beaucoup à l’île.
Pendant la révolte de la Crocetta, la maison de Paoli est détruite (1798), sauf cet escalier monumental qui existe toujours aujourd’hui à Morosaglia.
Jusqu’à sa mort à quatre-vingt deux ans en 1807 à Londres, Paoli reste un vieux monsieur qui défend jusqu’au bout le principe de tolérance.
C’est vraiment ce qui est le plus marquant dans son œuvre.
C’est quelqu’un qui s’entendait bien avec le Bey de Tunis, qui a hébergé les corsaires tunisiens entre 1755 et 1769 en Corse, qui leur a offert de quoi se dépanner lorsqu’ils ont eu des avaries sur les côtes de Corse.
C’est quelqu’un qui a reçu les Juifs en Corse, qui a créé notamment à l’Ile-Rousse un embryon de colonie juive à partir de 1768, en créant ce petit port d’Ile-Rousse qui devait être le port rival de Calvi, toujours resté fidèle à Gênes.
C’est quelqu’un qui a toujours mis l’accent sur l’éducation et je pense que c’est sûrement son plus beau titre de gloire, plus que son titre politique : il a toujours défendu la méritocracie.
Ce petit-fils de meunier est en effet arrivé à un niveau de culture exceptionnel, lisant aussi bien Tacite, Virgile que le chevalier de Ramsay.
Paoli parle l’anglais, l’italien, rêve d’aller à Venise, mais se trouve trop vieux à quatre-vingts ans pour entreprendre le voyage ; il voudrait aller découvrir la tombe de son père mort en 1763 à Naples et sur laquelle il ne pourra jamais aller se recueillir.
Il voudrait revoir l’Italie, compte beaucoup sur Maria Cosway pour partager ses dernières années, en voyages notamment.
Mais Maria le déçoit parce qu’elle veut créer une école pour jeunes filles à Lyon, et donc elle a besoin du cardinal archevêque de Lyon : le cardinal Fesch.
Et Fesch profite des demandes de Maria pour dicter une lettre à Maria en lui disant en quelque sorte :
« Si Paoli écrit cette lettre au Premier Consul, Bonaparte acceptera qu’il revienne ».
Mais dans cette lettre, Paoli serait obligé de se déjuger.
Et Paoli répond à Maria qu’il n’est pas homme à écrire ce genre de choses pour plaire au cardinal.
A partir de ce moment là, cette correspondance, qui est une source, pour nous, très importante, s’arrête et on voit donc un vieux monsieur décliner entre divers états grippaux ou bronchiques, mais il reste lucide jusqu’au bout, voulant toujours aider les jeunes à se former, en particulier les jeunes de sa famille.
Il souhaite notamment faire venir les petits-enfants de ses sœurs, élevés en Toscane, en France, en disant :
« Maintenant que la Corse appartient à l’entité française, il faudrait que mes petits-neveux viennent faire leurs études en France, parce que je voudrais qu’un jour ils puissent briller dans le monde et surtout défendre la mémoire de leur grand-oncle (c’est-à-dire lui), de leur arrière-grand-père (Hyacinthe) et pour redire ce que nous avons fait. »
Mort à Londres en 1807, d’une mauvaise grippe, Paoli est enterré à l’ombre de Westminster, comme Neuhoff.
Exhumé en 1889 pour le centenaire de la Révolution française, ses cendres furent transportées, là où elles sont encore aujourd’hui, au rez-de-chaussée de sa maison de Morosaglia, maison ornée d’armoiries qui divisent le village.
Quand je suis allé faire des photographies, des gens m’ont dit :
« Ce sont ses armoiries, il n’était pas du tout Franc-maçon », d’autres m’ont dit : « Si, si, ce sont des armoiries maçonniques ».
En fait, sur la façade, on voit un bras, ce qui est souvent le cas pour un militaire, dans le cas présent c’était plutôt le bras de la Justice, que l’on appelle « la Justice Paoline », un bras et un avant-bras, cela fait les deux côtés d’un Triangle et avec ce bras il tient une épée qui forme le troisième côté du triangle.
Et on s’aperçoit que sur la statue qui est en bas du village, quelqu’un a arraché l’épée comme par hasard pour enlever justement ce symbole du triangle.
Voilà à peu près ce que je pouvais vous dire sur Pascal Paoli, qui a été un homme admiré par l’ensemble de ses contemporains, de Joseph II de Prusse, qui lui a offert une épée qui est encore dans sa maison natale de Morosaglia, qui a été admiré par Catherine II, qui en avait besoin parce qu’elle recherchait une base géostratégique en Méditerranée, pour aller faire la guerre dans les années 1770 à l’Empire Ottoman ; admiré de George III, qui l’a pensionné pendant une trentaine d’années.
La France de Louis XV pensionnait elle John Wilkes ; admiré par Rousseau, par Boswell, moins par Voltaire protégé de Choiseul ; admiré enfin, et je finirai peut-être là-dessus, parce que cela montre une certaine unanimité intellectuelle - par les Jésuites et on a des Jésuites qui ont écrit en 1763/1764 : « Cet homme fait honneur à l’Humanité », ce qui est, je crois, le plus beau compliment que l’on puisse rendre à ce cosmopolite qui se définit à la fin de sa vie non plus comme « citoyen du monde » mais comme « citoyen du ciel » et il emploie d’ailleurs cette expression dans ses dernières lettres :
« Maintenant plus rien ne m’intéresse, je ne me prépare plus qu’à être citoyen du ciel. »
Pour citer cet article :
Référence électronique
Michel Vergé-Franceschi, « Pascal Paoli, un Corse des Lumières », Cahiers de la Méditerranée
Photo : Bataille de Culloden (1746) par David Morier