Jacques photo Lectures Francaises - Laurent photo Léo Scheer - Philippe Dominati photo  Le Parisien - Isabelle Miller-Dominati photo Thierry Rateau
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LES DOMINATI DE LEVIE.

 

JACQUES DOMINATI.

Naît à Ajaccio le 11 mars 1927, d'une famille originaire du village de Levie.

Son père, Bonaventure Dominati, marié à Ettori Marie Françoise, officier français, meurt en 1929 et laisse Jacques orphelin à l'âge de deux ans.

Il est alors élevé par sa mère et sa grand-mère.

Après avoir participé à des mouvements de résistance contre les Italiens, ces derniers se rallient à la résistance corse contre les occupants Allemands durant la Seconde Guerre mondiale, notamment dans les 3 jours de combats de Levie en septembre 1943, alors qu'il est âgé de 16 ans seulement.

En 1946, il est atteint de tuberculose et doit quitter la Corse pour être soigné dans un sanatorium de Grenoble.

Étudiant à Grenoble, il devient responsable des étudiants RPF et rencontre André Malraux.

Ce dernier le fait ensuite travailler auprès de lui à Paris où il poursuit ses études et s'engage de plus en plus en politique et devient journaliste au Parisien libéré.

Il participe aussi à la Corpo de droit, où il se lie avec Jean-Marie Le Pen.

Secrétaire national des étudiants RPF (Rassemblement du peuple français) de Charles de Gaulle, il devient le collaborateur de Jacques Soustelle, secrétaire général du RPF.

Il est élu à son premier mandat, au Conseil de Paris, en 1959.

Fidèle à Jacques Soustelle et à son engagement pour l'Algérie française, il est exclu de l'UNR.

Il se retrouve avec les indépendants et participe à la Fondation des républicains indépendants avec Valéry Giscard d'Estaing, Michel Poniatowski, Alain Griotteray et Michel d'Ornano.

Réélu au Conseil de Paris, il milite pour une réforme du statut de la capitale permettant l'élection d'un maire à Paris.

Valéry Giscard d'Estaing élu président, la réforme sera votée en 1976.

Entre-temps, Jacques Dominati aura été élu président du Conseil de Paris (1974-1975) et sera secrétaire général des Républicains indépendants.

Naturellement candidat au nouveau poste de maire de Paris, il n'obtiendra pas le soutien du président de la République qui lui préférera Michel d'Ornano, en raison de l'hostilité de certains gaullistes parisiens qui feront appel à Jacques Chirac en mars 1977.

Élu député de Paris en 1967, réélu en 1968 et 1973, il est nommé après la « bataille de Paris » en 1977 secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé de la fonction publique.

En 1980, il participe à Toulon à une cérémonie à la mémoire des « martyrs de l'Algérie française », ce qui provoque les protestations des députés RPR.

Il est l'auteur de la loi sur l'accès aux documents administratifs (CADA) (loi du 17 juillet 1978)

Battu en 1981, il revient à l'Assemblée nationale en 1982 à l'occasion d'une élection partielle, il sera réélu jusqu’en 1993.

Comme président de l'UDF Paris, il passera un accord d'union avec Jacques Chirac et le RPR pour les élections municipales qui garantira l'union de la droite et du centre jusqu'en 2001.

Élu maire du troisième arrondissement de Paris en 1983, il sera réélu en 1989, mais il perdra la mairie en 1995.

Il sera adjoint de Jacques Chirac à la mairie de Paris de 1983 à 1995, puis de Jean Tibéri, qu'il soutiendra lors du « putsch » interne qui provoquera la division de la droite et la perte de la Ville pour la majorité chiraquienne en 2001.

Jacques Dominati est un proche de Charles Pasqua.

Il fut l'un des dirigeants de son éphémère association, Solidarité et Défense des Libertés.

Retiré de la vie politique en 2002, il restait mis en examen dans l'affaire des faux électeurs du 3e arrondissement : il sera relaxé le , par la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris présidée par Jean-Claude Kross, tandis que huit autres des 14 prévenus, sont condamnés.

Il est le père de Philippe Dominati (sénateur), Laurent Dominati (député et ambassadeur) et Isabelle Miller (écrivain).

 

PHILIPPE DOMINATI.

Né le , est un homme politique français.

Élu sénateur de Paris le 26 septembre 2004, il fait son entrée en politique en 1989, date de sa première élection comme conseiller de Paris.

Fils de Jacques Dominati, grande figure de la droite libérale, ancien sénateur, ancien ministre et ancien premier adjoint du maire de Paris Jean Tiberi, Philippe Dominati est également le frère aîné de l'ambassadeur Laurent Dominati.

Le , il est condamné à 6 mois de prison avec sursis et 2000 € d'amende dans l'affaire des faux électeurs du 3e arrondissement de Paris.

Il est président de la Commission d'enquête sénatoriale 2011-2012 sur l'évasion des capitaux et des actifs hors de France et ses incidences fiscales.

Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016.

Pour les élections sénatoriales de 2017, il est tête de liste à Paris de l'une des trois listes de droite qui se présentent (« Liste républicaine de la droite et du centre ») et arrive en deuxième position derrière la liste socialiste.

Parcours politique

Autres activités

Outre son mandat parlementaire, il est vice-président du conseil de surveillance de SR Téléperformance.

Il est aussi administrateur chez Theolia.

Ces deux postes lui rapportent alors 230 000 euros par an.

 

 

 

LAURENT DOMINATI.

Né le 5 août 1960 à Paris, est un homme politique et diplomate français.

Fils de Jacques Dominati (député de Paris de 1982 à 1993), il lui succède de 1993 à 2002 et est secrétaire général de Démocratie Libérale, il est ensuite ambassadeur au Honduras de 2007 à 2010 et ambassadeur, représentant permanent de la France auprès du Conseil de l’Europe à Strasbourg de 2010 à 2013.

Carrière politique

Élu pour la première fois dans le deuxième arrondissement de Paris comme conseiller d'arrondissement puis adjoint au maire, (1989) Laurent Dominati démissionne de ce mandat lorsqu'il devient député de la première circonscription en 1993.

Il était opposé à Brice Lalonde, alors Ministre de François Mitterrand et Dominique Bertinotti(PS).

Professionnellement issu du monde de la communication (Agence Bélier, Groupe Carat), il est porte-parole du groupe UDF sur les questions de communication et d'audiovisuel.

Membre de la Commission des finances, il est Rapporteur spécial du Secrétariat de la Défense nationale, préside une mission d’information sur la réforme du Parlement, suscite la création d’un Office d'Évaluation des Politiques Publiques.

Il est également membre de la Commission d’enquête sur l’Immigration illégale en France et de la première Commission spéciale sur la Bioéthique qui se traduira par les lois Mattei.

En 1995, il soutient Jacques Chirac à l'élection présidentielle dès le premier tour.

Réélu en 1997, il participe à la création du groupe Démocratie libérale et Indépendants.

Il succède en 1998 à Pascal Clément comme secrétaire Général de Démocratie libérale (ex-PR), dont le président est Alain Madelin et les vice-présidents Jean-Pierre Raffarin et Jean-Claude Gaudin.

Au nom de l’opposition, il défendra aux côtés de François Bayrou et Nicolas Sarkozy la motion de censure déposée contre le Gouvernement de Lionel Jospin en mai 1999.

En 2000, il est mis en examen dans l'affaire des faux électeurs, affaire dans laquelle il sera relaxé six ans plus tard, mais qui pèse lourdement sur la suite de sa carrière politique.

Élu conseiller de Paris dans le 4e arrondissement en 2001, mais en candidat indépendant, il ne parvient pas à prendre la mairie du 4e arrondissement (il siège au Conseil d'administration de l'Hôpital de l'Hôtel-Dieu, dont il défend l'existence).

Il démissionne de son poste de secrétaire général de DL.

Membre fondateur et délégué général de l'UMP à Paris, il est investi comme candidat UMP dans le 16e arrondissement, mais y est battu aux élections législatives de 2002 par le député sortant Gilbert Gantier puis à nouveau en 2004 lors d'une législative partielle par Bernard Debré.

Il a été membre du cabinet du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin de 2002 à 2005.

Acteur de la vie politique parisienne à partir de 1989, date de sa première élection, il a démissionné de son mandat de conseiller de Paris en 2007.

En juin 2016, il échoue à se faire investir par Les Républicains dans la 2e circonscription des Français de l'étranger en vue des élections législatives de 2017, Pascal Drouhaud lui étant préféré2.

Carrière diplomatique
  • Ambassadeur au Honduras (2007-2010)
  • Ambassadeur, représentant permanent de la France auprès du Conseil de l’Europe (2010-2013).
  • Chargé de mission auprès du Directeur des Organisations internationales et des Nations unies (2014-2015)

Nommé ambassadeur au Honduras en mai 2007, il est rappelé en France en raison du coup d'État militaire contre le président Zelaya, puis fut le premier ambassadeur de retour à Tegucigalpa après l'élection du président Pepe Lobo pour conforter le retour à la démocratie.

Il fut fait Grand-Croix de l'ordre de Francisco Morazan.

Nommé en septembre 2010 ambassadeur, représentant permanent de la France auprès du Conseil de l’Europe à Strasbourg, il signa à Istambul le Convention internationale contre la violence faite aux femmes, participa au Congrès de Brighton sur la réforme de la Cour européenne des Droits de l'Homme et est élu président du groupe des représentants pour les relations extérieures du Conseil de l'Europe, propose la création d’un statut d'association pour les États voisins de l’Europe, soutient la création du premier Forum Mondial pour la Démocratie.

Il est fait chevalier de la Légion d'honneur.

Il est remplacé à son poste en septembre 2013 et nommé par Laurent Fabius chargé de mission auprès du Directeur des Nations unies et des Organisations internationales pour les questions relatives à l'Union postale universelle.

Il quitte le ministère des Affaires étrangères en octobre 2014.

Il devient conseiller du président du conseil général de l’Eure, Sébastien Lecornu, de 2015 à 2016.

Il est par ailleurs membre du conseil d'administration du musée des impressionnismes de Giverny et président d’une société de conseil.

Il crée en 2018 un site d'information destiné aux Français résidant à l'étranger.

ISABELLE DOMINATI.

 

Je suis née en 1958 à Paris où je vis toujours.
 
Je suppose que cela fait de moi une Parisienne, pourtant j'ai aussi des attaches fortes avec la Corse et l'Italie par mon père, avec la Lorraine par ma mère, avec le Canada par mon mari Riel Miller..
 
J'ai suivi des études de lettres jusqu'au Doctorat en 1988, avec une thèse sur la déclaration d'amour dans les romans français – mon intérêt se portant moins sur l'expression de l'amour que sur la façon dont on raconte les histoires.
 
J'ai exercé différents métiers : professeur de français à l'Éducation nationale, j'ai travaillé dans une maison d'édition, ensuite dans une grande entreprise comme responsable de la communication interne puis des études marketing.
 
Je suis aujourd'hui consultante indépendante : contenus éditoriaux, réécriture.
 
Être écrivain n'exclut pas un intérêt pour les autres formes d'expressions artistiques.
 
En 1983, j'ai participé au premier roman télématique interactif présenté au Musée d'Art Moderne de Paris lors de l'exposition Electra.
 
En 2009 je me suis prêtée au jeu de l'artiste contemporain Tino Sehgal, This Situation, à Paris.
 
A part quelques publications universitaires, très modestes car j'ai vite renoncé à une carrière d'enseignant ou de chercheur, ma première publication personnelle est un petit texte à la frontière de l'essai et du roman, publié dans la revue de la NRF sous le titre Les Métaphores de l’amour en 1997.
 
En 2003 Sabine Wespieser qui vient de lancer sa maison d'édition publie mon premier roman, Le Syndrome de Stendhal.
 
Il s'agit d'un roman d'amour à l'ombre des musées, inspiré à la fois par le renouveau du musée du Louvre et par une nouvelle de Balzac, Adieu.
 
Il est question d'oeuvres d'art encore avec un essai, Les Inachevées - Le goût de l’imparfait publié au Seuil en 2008.
 
Cette enquête, menée sous la forme de onze histoires concernant des artistes et des écrivains qui ont laissé une œuvre majeure inachevée, s'interroge sur la fabrique des œuvres et sur leur réception.
 
L'ouvrage est sélectionné pour les Prix Femina Essai et Médicis Essai et traduit en italien et en coréen.
 
Le livre suivant, un roman qui traite des effets de la célébrité sur les gens qui ne le sont pas, paraît en 2012 : La Soirée Obama, Éditions Léo Scheer.
 
La construction de ce roman n'est pas linéaire.
 
Ici, il s'agirait plutôt un volume dont les faces s'abattent tour à tour et dévoilent des personnages liés entre eux par une grande absente, une célébrité. 
 

Un autre essai, qui s'interroge sur les liens entre les récits et la passion amoureuse, paraît en octobre 2013 : La déclaration d'amour Sur le fil du désir, Éditions Léo Scheer.

 

Cet essai a inspiré six jeunes artistes dont l’œuvre collective, Les Enchainés, a été exposée en juin 2014 à la galerie Le Salon H à Paris.
 
Mon dernier roman, Le Problème avec l'amour, est paru février 2017 aux Éditions JC Lattès.
 
Depuis 2015, j'anime un atelier d'écriture au Centre Michel Serres (Hautes Études-Sorbonne-Arts et Métiers).
 

 

Source : wikipédia, lectures-francaises.info et Heridis Augustin Chiodetti.

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