JOSEPH ANTOINE LIMPÉRANI.
Consul général de France, Député de Corse (1831-1837), Conseiller à la cour d'appel de Bastia.
- Né le 22 juillet 1798 à Penta di Casinca.
- Décédé le 2 décembre 1884 à Bastia, à l’âge de peut-être 86 ans.
Marié avec Amélie-Fanny SEBASTIANI DELLA PORTA ca 1810- (Parents : Ange SEBASTIANI DELLA PORTA, Comte Sebastiani Della Porta 1774-1853 & Marie-Annonciade FILIPPI ca 1780-) dont
- François LIMPÉRANI, Député de Corse 1831-1905 marié avec Amélie ARENA.
Fanny décédée en 1832, Joseph épouse en 1837 Clémentine Millon de Pommery.
Titulaire de deux Baccalauréats (en Lettres et en Droit) et d'une Licence en Droit, Limperani entre dans la Magistrature le 24 mai 1829 comme Substitut du procureur du Roi à Ajaccio.
Après les Trois glorieuses (27, 28, 29 juillet 1830), l'influence des Sebastiani, qui avait décliné pendant la Restauration au profit des Pozzo di Borgo, revient sous Louis Philippe.
Dans leur mouvance, Joseph, neveu d'Horace Sébastiani par son mariage avec Fanny, fille d'Angelo, qui est depuis le 20 septembre 1830 Conseiller à la Cour Royale de Bastia, entame une deuxième carrière, politique celle-ci.
Il est député de la Corse de 1831 à 1837 et de 1838 à 1842, siégeant dans la majorité conservatrice soutenant la Monarchie de Juillet.
Mandat :Du 12 octobre 1831 au 25 mai 1834
Mandat : Du 5 juillet 1834 au 3 octobre 1837
Mandat : Du 13 juin 1838 au 2 février 1839
Mandat :Du 6 mars 1839 au 12 juin 1842
Il entame une troisième carrière dans le Corps Consulaire où il est nommé par la filière politique le 8 juin 1842, Consul de seconde classe à Civitavecchia, dans les États Pontificaux.
D'où il ramène les reliques vénérées à San Pancraziu de Casinca.
Le 19 octobre 1845 Consul à Venise, alors sous l'Autriche, où il est promu à la première classe par Ordonnance du Roi le 8 août 1847.
Joseph Antoine, mis à pied par la révocation générale de février 1848, ne se voit plus offrir pendant les dix années suivantes que deux postes de catégorie inférieure, à Gibraltar et Cadix.
Le 12 juillet 1848, Limperani est réintégré dans la cadre d'activité, mais au Consulat de Gibraltar,
Gibraltar où notre Corse devra exercer de 1848 à 1855 ses fonctions consulaires.
Pour échapper à la claustrophobie typique du Rocher, il demande Cadix où il est nommé par décret du 26 avril 1855, en permutant avec Fréderic Gauthier.
Sa correspondance avec le Quai est encore opaque quant à sa personnalité.
- Seules ses demandes de congés, de 45 jours en juillet 1849 pour " raisons personnelles ",
- d'un mois en janvier 1852,
- à nouveau d'un mois en octobre 1853 pour " s'occuper d'intérêts importants qu'il a dans le canton de Vescovato et qui se rattachent à des travaux de dessèchement entrepris par le Gouvernement ",
- en raison de la santé de ses enfants en mars 1855,
- à Cadix, pour des problèmes de succession après la mort de sa mère,
- en juin 1858, pour le mariage de son fils, nous apprennent quelque chose sur le plan personnel.
Source : geneanet, assemblée nationale, wikipédia,
ALFREDO ORTEGA, ADECEC CERVIONI 1998. Remerciements à Mlle Juliette Nunez.