LA DIASPORA CORSE : UNE HISTOIRE DE FAMILLE COMPLIQUÉE.

Corsica Diaspora, plate-forme des insulaires d'ailleurs.

D’entrée, sur la page web du site, trois chiffres : 2948 inscrits, 740 villes et 96 pays.

Ils suffi sent à illustrer l’attachement des Corses et des amis de la Corse de par le monde à cette petite île de Méditerranée.

Créée en 2004 sous l’égide d’Edmond Simeoni, l’association Corsica Diaspora continue de faire son chemin même si l’ampleur de la démarche se cantonne encore à quelques centaines d’adhérents.

Mais l’esprit de rassemblement est incontestable.

On donne des nouvelles de la famille sur le continent, on s’enquiert de celle qui est restée en Corse.

Ce partage entre deux rives, beaucoup d’insulaires le vivent encore.

Mais les choses ont tout de même bien changé.

De la nostalgie, certes, mais avec les nouveaux moyens de communication, pour faire en sorte que l’éloignement soit plus acceptable.

Surtout pour ceux, nés ailleurs, qui n’ont pas eu à s’exiler.

Ce besoin de se rassembler, de communiquer, les Corses de la diaspora, comme d’autres, l’ont en eux, chevillé au corps.

Depuis plus d’une décennie, elle rapproche les Corses de France, de Navarre et d’ailleurs.

Il y a deux ans, l’association s’était fixé un objectif : atteindre les 100 000 inscrits.

Depuis cette annonce, 500 à peine ont rejoint la démarche. 

Une histoire de famille compliquée

L’été voit arriver le flot de touristes et avec eux, les corses du continent, regroupés sous le terme générique et souvent contesté de “diaspora”. 

Les maires sont en première ligne.

Les premiers agacés par les critiques qui ne manquent jamais de fuser au retour de ceux qui viennent ouvrir leur maison pendant le temps des vacances.

La polémique part d’une poubelle placée au mauvais endroit, de la construction d’une nouvelle maison, de l’autorisation pour tel projet ou encore de l’augmentation du tarif de l’eau.

« Ils paient leurs impôts locaux ici mais ils ont parfois perdu le sens » souligne le maire d’un village du Taravu.

L’orgueil est un cancer qui mine la Corse”

Le terme de « corsu impinzutitu », ressort dans les commentaires de ceux qui estiment que les Corses partis il y a une ou plusieurs générations auraient perdu la manière de vivre corse.

Au point de ne parfois plus la comprendre.

« Les Corses du continent ne retournent plus au village.

Ils viennent passer les vacances en Corse.

Et l’image du continental radin qui ne laisse que l’os du prisuttu vient étayer l’idée selon laquelle deux mondes séparent les uns des autres.

« Il y a aujourd’hui un écart qui n’existait pas avant.

Autrefois les gens arrivaient au village et une sorte d’union se créait au bar avec le médecin du continent, le voyou, le purcaghju et l’employé de poste.

Chacun avait son mot à dire et on ne considérait pas le Corse du continent comme un donneur de leçons.

On écoutait d’ailleurs celui qui avait réussi.

Aujourd’hui, on prend comme une attaque la moindre réflexion.

On accueille parfois mieux les touristes que ceux qui sont d’ici, » déclare Antoine Giorgi, le maire de Serra-di-Ferro.

« L’orgueil est un cancer qui mine la Corse », souligne pour sa part Ange-François Vincentelli, maire et exploitant agricole de Santa Riparata di Balagna, également chirurgien à Marseille.

« Existe-t-il une typologie des Corses du continent ? » s’interroge pour sa part Jean Biancucci, le maire nationaliste de Cuttoli.

« Il y a la catégorie de ceux qui ont les pieds ici et la tête ailleurs et qui vivent comme ils vivent l’année.

D’autres font la part des choses.

Et puis il y a les nostalgiques, ceux qui vivent à Paris, y sont parfois nés mais parlent corse comme je le parle.

Ceux là sont dans la nostalgie et passent l’été à regretter un temps qui n’existe plus », note le maire.

« La revendication nationaliste est certainement venue brouiller les relations, poursuit-il.

Nombre d’entre-eux n’ont pas compris la revendication identitaire, et sont restés figés sur des notions d’avant guerre.

Tout ce que nous faisions étaient perçus de façon négative.

Ils préféraient Antoine Ciosi à Canta u Populu Corsu ».

Au cours d’entretiens réalisés dans le cadre d’un colloque sur la diaspora, la sociologue Marie Peretti-Ndiaye a noté chez certains insulaires l’ambivalence de la figure du Corse continental.

« La diaspora était regardée comme une force économique et politique au moment de la naissance de l’Action Régionaliste Corse (ARC), lorsque les réunions se sont multipliées sur le continent.

Mais elle est aussi vue comme un groupe méprisant et déconnecté des réalités insulaires ».

La mobilité géographique et sociale entre en ligne de compte « selon la perception de l’interlocuteur comme facteur d’acculturation ou d’ascension sociale, ou bien des deux  ».

Enfin, l’ensemble des représentations attachées aux continentaux (individualistes, sans gêne, radin, etc), témoigne également de l’ambivalence des sentiments. 

 “En ne considérant pas ces continentaux comme Corses, il y a une rupture de la chaîne de transmission culturelle” 

La question de ces relations est d’autant plus sensible et délicate à aborder qu’à sa croisée, se pose celle de l’identité corse.

« En ne considérant pas ces continentaux comme Corses, il y a une rupture de la chaîne de transmission culturelle.

Généralement, le problème est résolu en mettant en avant la question de l’attachement.

Est Corse celui qui est attaché à la Corse.

On sort ainsi du registre de l’hérédité ou de la transmission culturelle par le truchement de l’affect  ».

Jean Biancucci met ainsi en avant la communauté de destins.

Et en créant en 2004, Corsica Diaspora , Edmond Simeoni a élargi la notion de diaspora à celle « d’amis de la Corse ».

Pour Edmond Simeoni, souligner la complexité des rapports revient à une approche réductrice et partielle :

« Les liens sont solides.

Ils investissent dans leurs maisons, les rénovent.

J’ai connu la diaspora dans les années 60 du temps où elle était folklorique, une évolution s’est ensuite faite.

Il y a eu une mutation des associations qui demandent désormais à être intégrées au conseil économique social et culturel.

Il faut transformer ces aspirations en outil, c’est le challenge des cinq prochaines années », assure-t-il. 

L’idée d’une structuration des rapports est pourtant rejetée par plusieurs Corses du continent.

Et le terme même de «  diaspora  » remis en question.

« Les destinées restent différentes, les liens sont naturels ou ne le sont pas », explique Paul Leccia, le président du Cercle des nageurs de Marseille.

« L’injonction identitaire ne fonctionne pas forcément,  » soulignent d’autres. 

 

Corsica Diaspora, plate-forme des insulaires d'ailleurs. D’entrée, sur la page web du site, trois chiffres : 2948 inscrits, 740 villes et 96 pays. Ils suffi sent à illustrer l’attachement des Corses et des amis de la Corse de par le monde à cette petite île de Méditerranée. Créée en 2004 sous l’égide d’Edmond Simeoni, l’association Corsica Diaspora continue de faire son chemin même si l’ampleur de la démarche se cantonne encore à quelques centaines d’adhérents. Mais l’esprit de rassemblement est incontestable. On donne des nouvelles de la famille sur le continent, on s’enquiert de celle qui est restée en Corse. Ce partage entre deux rives, beaucoup d’insulaires le vivent encore. Mais les choses ont tout de même bien changé. De la nostalgie, certes, mais avec les nouveaux moyens de communication, pour faire en sorte que l’éloignement soit plus acceptable. Surtout pour ceux, nés ailleurs, qui n’ont pas eu à s’exiler. Ce besoin de se rassembler, de communiquer, les Corses de la diaspora, comme d’autres, l’ont en eux, chevillé au corps. Depuis plus d’une décennie, elle rapproche les Corses de France, de Navarre et d’ailleurs. Il y a deux ans, l’association s’était fixé un objectif : atteindre les 100 000 inscrits. Depuis cette annonce, 500 à peine ont rejoint la démarche. 

 

 

 

Comme le journaliste et écrivain Jean-Baptiste Predali.

« La diaspora sous-entendrait une solidarité immédiate, un entre-soi or cela n’existe pas franchement.

Le terme de diaspora regroupe la notion d’un groupe qui immigre et dont le but est l’installation à l’extérieur puis le retour.

Or pour le cas des Corses, les situations sont diverses.

Et l’idée d’une position économique qui pourrait profiter à la Corse est très récente ».

Pour lui, comme pour Jacques Pantaloni, ancien recteur de Corse, domicilié à Marseille, les initiatives relèvent avant tout d’actions individuelles.

« Les associations qui se réunissent autour d’une pulenta sont sans intérêt.

Pour ma part, je participe à un petit groupe de réflexion informel qui reçoit de temps à autres des hommes politiques ou des acteurs du monde économique insulaire.

On échange, on discute.

Mais je vois difficilement comment ces rapports pourraient être institutionnalisés ».

Enfin tous, soulignent un monde interconnecté, de part et d’autre :

« Nous sommes de plus en plus, tous, insulaires ou continentaux, dans de constants allers retours. ».

Un monde interconnecté et numérisé qui vient, peut être, atténuer, les quelques malentendus… 

Entre Marseille et la Corse, c’est avant tout une histoire de relations étroites, tissées au fil des siècles, parfois jusqu’à effacer la mer.

Le temps n’y a rien fait : la cité phocéenne se place, depuis la fin du XIXe siècle, comme le principal berceau de la diaspora de l’île.

Deux chiffres suffisent à illustrer l’ampleur des relations entre les deux rives : ils varient, selon les estimations, entre 100 000 et 200 000 Corses vivant dans la cité phocéenne sur les deux millions d’insulaires dispersés à travers le monde.

Un médecin sur six, un avocat sur cinq, un fonctionnaire sur quatre y ont des attaches avec l’île

Mais il y a un point sur lequel tout le monde s’accorde : Marseille, c’est la première ville de Corses.

Et pas seulement hors de Corse.

Le lieu où nombre d’insulaires se sont retrouvés, aussi, pour embrasser une carrière professionnelle, après des études réussies dans les facs de droit ou de médecine des Bouches-du-Rhône.

Aujourd’hui, un médecin sur six, un avocat sur cinq, un fonctionnaire sur quatre y ont des attaches avec l’île.

La plupart y ont fait souche avant la Première guerre mondiale, pour y tenir le haut du Panier, un quartier populaire du Nord du Vieux-Port, sorte de morceau de Corse au cœur de Marseille.

Mais ce lieu, autrefois emblématique, a vu ses ruelles et ses enseignes tenues par des insulaires laisser la place à la boboisation et à une modernisation qui a disséminé la communauté corse dans la cité.

Le village dans la ville a disparu.

Demeurent aujourd’hui des bistrots plus ou moins branchés brandissant la bandera, des tables honorant le terroir, des réseautages amicaux.

Mais le lien étroit qui unissait les membres de la diaspora corse à Marseille n’est plus celui d’hier.

Tout comme les relations entre les deux rives, souvent cantonnées aujourd’hui à de courts séjours en Corse en période de vacances ou au domaine de la santé, dans une île où les impérieux soins médicaux demeurent souvent à portée d’avion.

Pour autant, une forme de corsitude perdure dans la cité phocéenne.

À travers la Fédération des Corses de Marseille et des Bouches-du-Rhône, présidée par Jean Dal Colletto, qui continue de fédérer de l’autre côté de la Méditerranée.

Elle rassemble 35 associations, regroupant quelque 2 700 membres autour de l’apprentissage de la langue corse, de la culture ou de colloques, animés par des figures de la diaspora et consacrés aux grands débats qui animent la vie de l’île.

Une manière de réunir les Corses autour de la Corse.

Car malgré la distension des liens par l’effet du temps, la géographie, l’histoire et les rapports humains continuent de relier l’île à la cité phocéenne, qui demeure le premier berceau de la diaspora.

En tout cas, la première ville corse du monde.

L’insularité : ouverture ou fermeture ? Les deux à la fois”

Anne Meistersheim, Docteur d’Etat en lettres et sciences humaines

Vous avez beaucoup travaillé sur la notion d’ insularité, notamment par une approche phénoménologique, prenant en compte le vécu des insulaires et l’expérience des continentaux qui abordent l’ île.

Pour vous, l’ insularité peut-elle en partie expliquer la complexité des relations entre les Corses et les continentaux ?

Il y a deux imaginaires.

Pour les insulaires, l’île c’est la terre, sur laquelle ils vivent, où ils seront enterrés aussi.

De nombreux insulaires tournent d’ailleurs le dos à la mer parce que le danger vient de la mer, entre autres raisons.

Pour les continentaux, l’image de l’île est avant tout celle de la mer, qu’il faut traverser pour découvrir l’île.

Comment définissez-vous l’ insularité ?

Les mêmes phénomènes d’insularité se retrouvent, que l’île soit petite ou grande.

Elle est une terre de complexité, il faut voir une chose et son contraire en même temps et y appliquer la pensée complexe d’Edgar Morin.

Dans mes recherches, je me suis longtemps posée la question de savoir si l’île était plutôt ouverture ou plutôt fermeture.

Elle est en réalité les deux à la fois.

Or lorsqu’on est Français, avec une pensée cartésienne, il est peut être difficile de concevoir ces deux termes en même temps.

Le Chinois aurait d’ailleurs peut être plus de facilité à le comprendre que le continental avec la notion du yin et du yang.

Peut-on comprendre l’ insularité lorsque l’on vient de l’extérieur ?

L’insularité est une notion complexe.

On note par exemple chez les continentaux ou chez les Corses du continent, un syndrome de l’homme providentiel.

Ils arrivent et ne découvrent que dans un second temps les difficultés, les manières de faire différentes.

L’échec est alors souvent difficile à vivre.

Ces gens s’en vont ou choisissent de rester.

Ces derniers réfléchissent, se disent que, peut-être, ils avaient jugé trop vite et n’avaient pas pris en compte les différences.

Ils changent leurs projets et s’adaptent à l’île.

Anne Meistersheim

L’ île est-elle fantasmée par les Corses du continent ?

Ils vivent très souvent dans un rêve, une nostalgie et sont parfois plus durs avec les continentaux qui n’ont pas d’origines corses car ils pensent que la corsitude est dans l’appartenance à une famille corse, plus précisément dans l’éducation reçue.

Par ailleurs le développement du tourisme renforce la fascination pour les îles, avec l’imaginaire des romans et des films autour du fantasme de l’île, de la manière dont on la rêve.

Or, confronté à la réalité, le fantasme se transforme. 

L’évolution de la société insulaire a-t-elle atténué le décalage ?

Oui, le décalage est moindre.

La société a beaucoup changé, surtout en ville.

Mais certains de ses traits essentiels perdurent, comme la solidarité très forte entre les gens.

Et l’intensité des sentiments.

Il faut tout prendre dans l’intensité de l’île, le bon et le mauvais.

Dans les constantes de la vie insulaire, il y a toujours le regard porté sur celui qui arrive de l’extérieur.

Ainsi que le regard du continental sur le Corse.

Une comédie se joue, avec souvent beaucoup d’humour, les Corses jouant parfois la caricature.

La culture insulaire est très théâtrale.

On joue la vie mais aussi la mort qui se donne parfois très facilement dans ce théâtre où la notion de courage, d’honneur entrent en jeu.

1991 et le débat sur la refonte des listes

Lors de la préparation de la loi du 13 mai 1991 relative à la mise en place du statut de la Corse, le débat porta notamment sur la refonte des listes électorales.

L’attachement des Corses à leur village d’origine et l’existence de la diaspora avait en effet contribué au gonflement des listes.

Environ un quart des inscrits ne résidaient pas en Corse avec, à certains endroits, des écarts vertigineux entre le nombre d’habitants recensés par l’INSEE et le corps électoral. 

Ainsi à Asco, 96 habitants pour 473 inscrits, à Tasso 92 habitants pour 571 inscrits, notent à titre d’exemple Claude Olivesi et Jean-Paul Pastorel dans l’Annuaire des collectivités locales de 1993.

L’opération de la refonte des listes fut menée du 1er septembre au 31 décembre 1991, en dépit du grincement de dents des maires, réunis en septembre à Corte auprès de François Giacobbi, alors président du conseil général de Haute Corse.

« Il était normal d’assainir la situation, certaines personnes votaient aux territoriales ici, à la présidentielle sur le continent », se souvient Edmond Simeoni.

« Nous réclamions la refonte depuis longtemps et elle fut une mauvaise a aire pour les clans », explique de son côté Jean Biancucci. 

Cù a bocca è cù i denti

«  Céryyyll ! » brionava Mascone à quella epica.

Quale hè ch’ùn s’avvene d’ellu, appiccatu à una scala, un stagnone di tinta in una manu è un pinnellu in un’altra.

Diciulava contr’à i cugini chì venenu l’estate à fà mostra di e so manere di campà.

Senza, bella sicura, un soldu pè fà cantà un cecu. I corsi impinzutiti...

È postu chè no parlemu di cantà, venenu subbitu à mente e canzone macagnosa di i Mantini chè no ùn prisentemu più.

Elli chì cantavanu

«  la diaspora c’est les corses qu’on ne connaît pas.

La diaspora c’est les corses qui vivent là-bas ».

Certi ghjunghjenu ancu in e vechje case antiche senza fà mette l’eletricità da ùn pagà di più u seghjornu.

È di fatti hè sempre statu un suggettu da ritene postu chì ancu e sturiette ch’omu conta in piazza di i paesi ne testimunieghjanu. 

Spiega un vechjettu pusatu nant’à una muraglietta  :

«  Un ghjornu ghjunghje un cuginu quì cù a so moglia.

Bella pettinata è macchigliata cum’ellu ci vole.

Eranu dui ghjorni digià ch’ella pregava d’andà à vede i porci.

L’aghju purtati tutt’è dui, vestuti cum’è pappachjò.

Mentre ch’ella ritrattava à voline più hè surtita una lovia è la s’hà lampata pè terra.

Sì rizza carca di lozzu, si volta è mi dice :

“Ce sont vraiment des porcs  !

Ma chì credia ch’elli eranu ?” 

Arricurdemuci di, dimula cusì, unu di i più famosi comichi corsi, Hubert Tempete chì cantava

« Sò ghjunti da lu cuntinente, issa statina più d’un parente.

Di Marseglia, Nizza è Lione, tuttu una banda di panzone ».

Da sbillicà si.

U fattu si stà chì, puru s’elli ci facenu ghjunghje i nervi, ogni annu voltemu à l’aeroportu à ricuperà li.

Les Corses de France

Ils sont nombreux à clamer haut et fort leurs origines insulaires d’un bout à l’autre de l’année.

De retour au village à la belle saison, ils ne se fondent pas vraiment dans la masse et son parfois l’objet de plaisanterie.

Teatru Mascone, I Mantini, Hubert Tempête, I  Kongoni...

Les comiques de l’île s’emparent souvent du sujet, pointant les traits de caractère et les paradoxes de ces Corses de la diaspora. 

 

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