NAPOLÉON D'ABEL GANCE.

NAPOLÉON D'ABEL GANCE.

 

Tournage

Le tournage, commencé le 15 janvier 1925, (Paris, château de Versailles, Petit Trianon, Grand Trianon, Briançon, Corse), s'arrête le 21 juin, à cause de la faillite d'un de ses principaux bailleurs de fonds, le financier allemand Hugo Stinnes.

Gance passe alors plusieurs mois à tenter de remettre l'affaire à flot et y parvient en faisant reprendre la production par la Société Générale de Films dirigée par Jacques Grinieff.

Le tournage reprend de janvier à juin 1926.

450 000 mètres de pellicule furent impressionnés par dix-huit appareils et le montage exigea plus d'un an de travail.

Deux scènes de ce film furent montées en triple écran dont celle, finale, du départ de l'armée d'Italie.

casting

Albert Dieudonné avait interprété le rôle de Napoléon Bonaparte au théâtre en 1913.

La légende veut qu'il ait été tellement imprégné de son rôle et de son personnage qu'il mourut fou en 1976 en se prenant pour Napoléon.

D'autres acteurs furent pressentis pour le rôle : Edmond van Daële, Lupu Pick, René Fauchois, Ivan Mosjoukine.

Exploitation initiale à Paris (1927-1928)
 
Abel Gance avec Arthur Honegger.

La grande première se tient le à l'Opéra Garnier.

On projette un montage de 5 200 mètres avec triptyque final, la partition musicale est d'Arthur Honegger.

C'est la version courte, dite « Opéra », qui connaitra dix représentations.

Les 8/9, et 11/12 mai 1927, deux projections sont organisées pour la presse et les distributeurs.

C'est la version longue dite « Apollo », métrage de 12 800 m, sans triptyque.

Les deux versions sont montées à partir de négatifs distincts, correspondant à des choix artistiques différents.

En novembre 1927, on projette au cinéma Marivaux, en exclusivité parisienne, la version d'avril (avec triptyque et orchestre), exploitée en épisodes.

En matinée on joue La jeunesse de Bonaparte, le Siège de Toulon et le départ de l'Armée d'Italie, et en soirée les scènes du Club des Cordeliers, La Terreur et Départ de l'Armée d'Italie.

En février 1928, est présentée au Gaumont-Palace une version mutilée tandis que s'inaugure le 10 de ce mois, non loin de là, le Studio 28 où l'on projette des essais en triptyques réalisés par Abel Gance (Danses, Galops et Marine), ainsi que le documentaire de Jean Arroy : Autour de Napoléon.

Napoléon Bonaparte sortit le 11 mai 1935 dans la salle parisienne Le Paramount. Gance utilisait pour la première fois son invention mise au point avec le constructeur André Debrie, la Perspective Sonore.

 

Ce système consistait, au lieu d'avoir une seule source sonore dans la salle (généralement les haut-parleurs placés derrière l'écran), à distribuer les sons au travers d'un réseau de 32 haut-parleurs disséminés dans la salle.

Souvent présentée comme l'ancêtre de la stéréophonie, la Perspective sonore voulait en fait, dépasser la notion du réalisme et, en variant les provenances des sons, instaurer une véritable dramaturgie sonore.

Source Wikipédia.

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