Ma bergerie est seule au creux de la montagne.
Nous avons dû poser des cailloux sur les tuiles
Le volet bat la nuit,
Le crochet de la porte danse dans son anneau.
Nous avons peur et froid.
Et soudain un caillou branlant tombe du toit.
Notre univers s’étend au gré de notre rêve,
Le silence est mouillé par la voix du torrent,
Assise dans le jour de la porte
La lune pose son reflet sur la cruche verte et le chaudron.
Texte modifié de : Cécile Sauvage, Tandis que la terre tourne
Source photo : Charles Versini