A MISSIAVU.

A MISSIAVU.

 

poesiegrandpere

Ah qu'il est bon d'être avec lui,

De sentir sa main sur nos cheveux,

Cette main rugueuse

Où la corne a poussé

Comme l'herbe en un champ de blé.

De grandes rides sillonnent son front,

Si profondes

Qu'on dirait qu'une charrue

A labouré ce champ.

Ses grands yeux bleus regardent l'infini

Comme un long rêve

Dont on ne peut apercevoir le fond

Et qui, caché par un nuage,

Semble doucement se voiler.

 

Grand-Père par Claude Bellendy, 13 ans (autour de 1965)

Photo proposée par François Guy.

 

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