PASQUALE PAOLI ET LA FILLE DE L'AUBE.
Pasquale Paoli et la fille de l’aube.
Livre de Marie-Paule Dolovici.
La lecture du prologue et du premier chapitre satisfait pleinement à ce que l’on attend en premier lieu d’un roman historique : se sentir plongé dans une période révolue, dont l’auteur reconstitue l’ambiance générale, de scène en scène, de manière crédible.
Ainsi en est-il de la scène où une maison se transforme en auberge pour l’accueil de la petite troupe accompagnant Paoli, fraichement débarqué.
Ce que l’on en attend, aussi, c’est d’être entrainé dans une intrigue.
Ici, elle se met en place dès le premier chapitre, en douceur, à travers les regards et les quelques paroles qu’échangent entre eux la toute jeune Anna et le futur Général de la nation.
Intrigue sentimentale.
Mais elle n’en reste pas là.
Anna accomplit aussi la transformation qui la désigne comme héroïne : elle se coupe les cheveux et endosse les vêtement de son frère.
Métamorphose.
Elle se fait alors admettre dans l’escorte de Paoli.
« Anna-morphose », dirons nous alors, pour souligner d’un jeu de mot qu’Anna est le point de vue sous lequel l’Histoire change d’aspect tout en conservant ses propriétés fondamentales.
Source : Xavier Casanova dans isularama.canalblog.com
Marie-Paule Dolovici,
Pasquale Paoli et la fille de l’aube :
l’asphodèle et l’olivier (volume 1),
Lormont : Le Bord de l’eau, 2017.
(Coll. Spondi).
Broché, format 140x210, 350 pages, 20,00 €.
ISBN 978-2-35687-0