LE PORTE AVIONS CORSICA.
 
Ainsi sur la plaine orientale de la Corse on dénombrait les aérodromes de Bevinco surtout utilisés par les avions de transport Curtiss C-46 Commando et Douglas C-47 Skytrain.
Ainsi que ceux de Borgo, Poretta, Serriaga, Alto, Cervione, Alesini, Aghione, Casabianda, Ghisonaccia et Solenzara.
 
Sur la côte occidentale, on comptait les bases de Calenzana, Fiume-Secco et Sainte-Catherine autour de Calvi, et bien sûr Campo dell’Oro à Ajaccio.
 
Au centre de l’île, il y avait l’aérodrome de Ponte Leccia près de Corte.
 
Enfin, de petits aérodromes furent également aménagés à Abazzia, Propriano et Porto Vecchio pour de petits avions de liaison comme le Piper L-4 Grasshopper.
 
Les Alliés disposaient ainsi du « plus magnifique porte-avions à proximité des côtes de Provence », selon l’expression du général français Giraud et la Corse devint un atout déterminant pour la libération de l’Italie.

En août 1944, elle fut également une précieuse plateforme aérienne et navale pour le débarquement de Provence.

Comptant plus de 50 000 américains sur l’île à l’apogée des opérations aériennes, en avril 1945, il n’en restait plus que 15 000 Américains en Corse, avec mission de participer aux dernières opérations de bombardement en Italie du Nord et en Allemagne du Sud.

La plupart des bases construites furent soit démantelées ou abandonnées.

Aujourd’hui, il ne subsiste que la Base aérienne 126 Solenzara de l’Armée de l’air où des avions militaires d’anciens pays ennemis et alliés, maintenant regroupés au sein de l’OTAN, viennent s’entraîner. 
Source : avionslegendaires.net

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