MEURTRE EN CASTAGNICCIA.

Elodie est originaire de Pietroso, village du canton de Vezzani et vit en Suisse depuis cinq ans.
Son dernier livre, « L’Américain« , se passe en Castagniccia, une micro-région propice aux intrigues.
La Corse c’est…
La Corse pour moi c’est d’abord ma grand-mère, les histoires qu’elle me racontait de son enfance au village de Pietroso, son accent particulier, son odeur…
C’est un sanctuaire où se réconcilient passé et futur autour d’un présent tout en beauté.
La Corse c’est cette terre magique où tous les anciens sont un peu mes parents, où mes enfants sont les enfants de tous : une grande famille.
Je m’y sens en sécurité, à ma place.
Pourquoi ce nom, l’Américain ?
Et ça me rappelait ces histoires de somptueuses maisons au Cap Corse construites par des « américains » revenus au pays avec des fortunes.
C’est l’humain qui m’inspire.
C’est l’humain qui m’inspire véritablement : la richesse des émotions que nous ressentons, nos histoires personnelles, nos envies, nos rêves…
Le pitch de votre livre ?
C’est l’histoire d’Antoine, dit Tony, qui revient dans son village natal de Castagniccia après des années passées en Amérique.
Il retrouve les anciennes rancunes, la fascinante Lucie (son amour de jeunesse), et attise de nouvelles jalousies en affichant sa réussite dans toute la région.
Un matin, c’est son cadavre qui est retrouvé sur la place de l’église.
Un policier du continent, Thibault, va devoir démêler le vrai du faux pour savoir qui a bien pu assassiner l’américain.
Pourquoi une intrigue en Castagniccia ?
J’adore cette région ! Je voulais un endroit préservé pour mes personnages typiques et rudes.
Et puis je voulais mettre en lumière cette région dont on parle trop peu.
A-t-elle les ingrédients pour être un décor de roman ?
Elle en a tous les ingrédients, c’est certain !
C’est une région qui vit un peu repliée sur elle-même, sa géographie la rendant inaccessible et donc mystérieuse.
On y trouve des paysages uniques comme un cadeau à chaque virage.
On compte aussi beaucoup d’habitants partis au loin, générateurs d’histoires rocambolesques.