PONTE NOVU 8 MAI 1769.
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PONTE NOVU 8 MAI 1769.
Le comte de Vaux décide d'engager dans cette action 15 000 hommes.
Le 7 mai, après avoir pris Santo Pietro et Lento le comte de Vaux y installe son quartier général.
Pendant ce temps, 2 000 hommes des troupes Corses, dont des mercenaires prussiens et suisses, sous le commandement d'Antoniu Gentili, se positionnent à Ponte Novu pour bloquer la progression des troupes françaises.
Le 8 mai, voulant reprendre Lento aux Français, Pascal Paoli décide d'attaquer le village de 3 côtés.
Les troupes commandées par Pietro Colle mènent l'attaque principale vers Tenda et Lento dans la vallée du Golo où sont stationnées les troupes du comte de Vaux.
Après un premier assaut acharné, les troupes françaises plient, les troupes corses progressent.
Les renforts français venus de Lento et Canavaggia repoussent les troupes corses.
Une contre attaque française oblige les Corses à se retirer, en ordre, sur la rive droite du pont, côté Rostino, où 1 200 soldats français avaient déjà pris place et les attendaient sur les hauteurs.
Assaillis de tous les côtés, les Corses tentent alors de repasser sur l'autre rive, mais dans le désordre, mêlé à la confusion dans le commandement, les troupes en retraite de Pietro Colle se font tirer dessus par les mercenaires prussiens chargés de défendre le pont.
Assaillies d'un côté par les Français et empêchées de l'autre de passer le pont, les troupes corses sont laminées.
Voltaire, dans Le Précis du Siècle de Louis XV (1ère édition en 1768)4, écrit, admiratif, à l'occasion de ce combat :
« L'arme principale des Corses était leur courage.
Ce courage fut si grand que dans un de ces combats, vers une rivière nommée Golo, ils se firent un rempart de leurs morts pour avoir le temps de recharger derrière eux avant de faire une retraite nécessaire ; leurs blessés se mêlèrent parmi les morts pour affermir le rempart.
On trouve partout de la valeur, mais on ne voit de telles actions que chez les peuples libres. »
Texte Wikipédia.