POSSU DI TIVAGHJOLU.

Dans l'ombre du vallon, au milieu d'un bocage, émergent des formes légères d'anciennes bergeries, qui si longtemps ont vécu.
A présent, désespérées et vides, chaque jours les effacent un peu plus.
Sous le ciel pâlissant d'où tombe un grand silence, souffle un parfum tiède des soirs d'été.
Le couchant se teinte de brume.
Le vent se lève et fait trembler les branches des hauts chênes, puis s'éparpille dans l'espace.
La nuit vient.
Ce sont là les adieux et l'instant où l'on songe aux récits de nos aïeux qui ont connus des souffrances, des joies, des drames et aujourd'hui, hélas, sont partis pour l'éternité.

Texte: Orchidée Ajaccio.
Photo : Augustin Chiodetti.

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