CORRESPONDANCE DE ANTOINE GENTILI AU CITOYEN PERETTI COMMANDANT DE PORTO VECCHIO.
CORRESPONDANCE DE ANTOINE GENTILI LIEUTENANT-GÉNÉRAL, COMMANDANT DES TROUPES DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE EN CORSE (1796-1797) AU CITOYEN PERETTI COMMANDANT DE PORTO VECCHIO.
Le Royaume de Corse, ou plus communément Royaume anglo-corse, est un État dont l'indépendance vis-à-vis de la France fut déclarée le .
Il exerça sa souveraineté sur l'île de Corse jusqu'en 1796, date de sa reconquête par l'armée française.
Au citoyen Peretti, commandant de Portovecchio, le 30 nivôse an 3° (19 janvier 1797.)
Je vois avec peu de satisfaction, citoyen, que vous paraissez douter de la sûreté du poste que vous commandez, parce que le détachement que j'y ai établi n'est pas de cinquante hommes.
Jamais il n'y a eu de garnison plus forte à Portovecchio, et la troupe qui se trouve à votre disposition est plus que satisfaisante pour maintenir l'ordre public.
Si les habitants refusent d'exécuter vos ordres, vous devez vous adresser au commandant Roccaserra, qui vous fournira les moyens qui peuvent vous manquer.
Au surplus vous ordonnerez aux citoyens Jean Dominique Ettore et Pompeo Pietri de se rendre sur le champ à Bastia.
S'ils n'obéissent pas, concertez-vous avec le commandant de Sartene pour les faire arrêter.
Vous enverrez à Bonifacio les deux pièces de canon rendues par le citoyen Quenza.
Au citoyen Subrinl, commandant la place à Bonifacio, même jour.
Faites connaître, citoyen, au capitaine Peraldi que je ne puis rien changer aux dispositions que j'ai faites à l'égard du détachement de Portovecchio.
Il faut qu'il réforme 25 hommes, 1 sergent et 2 caporaux de sa compagnie, et que ceux qui sont en subsistance à Portovecchio, y soient incorporés.
Il faut aussi qu'il aille les passer en revue tous les quinze jours et qu'il envoie un officier pour les commander.
Source : Gallica. BNF.
Source photo : bouger-voyager.