NOTRE VILLE DE BÉTON.

NOTRE VILLE DE BÉTON.

Dans notre ville, il y a des tours, des ensembles immobiliers, des maisons par milliers. 

Des rocades, des grandes surfaces commerciales, des embouteillages en n'en plus finir.

Du béton, des blocs, des quartiers. 

Dans mon quartier, il y a des boulevards, des avenues, des places, des ronds-points, des rues.

Dans notre rue, il y a des autos qui tournent en rond faute de place pour se garer, des gens qui s'affolent.

Ils errent au hasard, devenus anonymes dans leur propre ville.

Ville sans âme, ville robotisée.

Dans notre port, les barques de pêcheurs cèdent peu à peu leurs places aux bateaux de plaisance et aux paquebots de croisière. 

La fraîcheur des arbres remplacée par ces panneaux publicitaires polluant le paysage.

Les arbres restant survivent entre deux maisons, entre béton et bitume.

Leurs racines emprisonnées par des grilles, veut-on les empêcher de s'enfuir ?

Un jour, peut-être on les arrachera des trottoirs de nos rues pour bâtir encore et encore ou laisser place à des places de parking.

 

Augustin Chiodetti.

  Texte inspiré des paroles de Catherine et Maxime Le Forestier,Jacques Charpentreau. 

Source photo : Alex vizeo.

 

 
.  

 

Retour à l'accueil