PAUL ARRIGHI. Le professeur et l’écrivain.
Il meurt à Marseille, le .
Son père, Antoine Arrighi, enseigne au collège Fesch d'Ajaccio où Paul fait ses études jusqu'au baccalauréat.
Puis Paul monte à Paris en khâgne à Louis-le-Grand, et est reçu à l'École normale supérieure en (langue et littérature italiennes)
Agrégé d’italien en 1920, il est d’abord en poste au lycée de Bourg-en-Bresse.
En 1923 Paul Arrighi fonde la revue littéraire intitulée L'Annu Corsu qu’il continue jusqu'en 1939.
Dès le début, il tient à la définir comme :
« une œuvre corse de bons Français ».
C’est une anthologie, essentiellement dialectale, mais en fait bilingue, des lettres, arts et félibriges corses.
À ce tribut périodique se joignent de bonne heure des hommages plus spéciaux.
Ce qui ne l'empêche pas de lier là-bas de fortes amitiés et de se tenir informé de l'évolution politique italienne en ces inquiétantes années.
En 1930, Paul Arrighi rentre en France, au lycée Saint-Charles et au lycée Thiers de Marseille.
Il y achève sa thèse en 1937.
En 1939, il reçoit le prix Paul Flat de l'Académie française.
En 1942, il est nommé maître de conférences de langue et littérature italiennes à la Faculté d'Aix-en-Provence, puis professeur.
Autres activités officielles ou missions :
- conférencier en France, en Italie, en Suisse, en Belgique, en Allemagne, en Autriche, au Portugal, en Tunisie ;
- chargé d'enquête par le Musée des Arts et Traditions populaires (1946 et 1948) ;
- membre, puis président du jury d'agrégation d'italien (de 1946 à 1963) ;
- membre du Comité consultatif des Universités ;
- directeur de l'Institut d'études littéraires de Nice (1956) ;
- organisateur du congrès Pétrarque à Aix-en-Provence ();
- président de la Société des Italianistes de l'E.S. en 1962.
- L'œuvre de J.B. Marcaggi (1935) ;
- Lorenzo Vero, l'homme et l'œuvre (1967) ;
- L'Enquête sur l'Esprit Corse, Les Cahiers du Cyrnéisme - N°1 , Editions de l'Annu Corsu, 1929,
- Cahiers du Cyrnéisme, créés et en grande partie rédigés par lui. C'est là qu'il publie ses grandes enquêtes.
- Pages consacrées au poète Petru Leca ( devenu son beau frère ).
- La Corse, (1946), volume illustré par Cornillac ;
- La vie littéraire et intellectuelle en Corse, (1951), dans l'ouvrage collectif La Corse, aux Horizons de France ;
- La Corse, (1970) en collaboration avec Emile Ripert, mort en 1948 ;
- Esprit de clocher et surnoms collectifs en Corse (1956), travail de philologie et d'ethnographie ;
- Histoire de la Corse (1966), dans la Collection Que sais-je ? (P.U.F.) ;
- La vie quotidienne en Corse au xviiie siècle (1970), (Hachette), prix Marie-Eugène Simon-Henri-Martin de l’Académie française en 1971 ;
- Histoire de la Corse, 1971, ouvrage collectif, éditions Privat ;
- cinq cents « Dictons corses », 1976, titre posthume, éditions Privat.
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Officier, puis commandeur des Palmes académiques ;
- Titulaire de l'Ordre de l'Étoile de la solidarité italienne ;
- Chevalier, puis commandeur (1962) de l'Ordre du Mérite de la République italienne
- Médaille d'or de la Cultura Italiana
- Médaille d'or de la Société Dante Alighieri
- Prix Paul-Flat 1939 de l’Académie française
- Prix Marie-Eugène Simon-Henri-Martin 1971 de l’Académie française.
Source : wikipédia.
Article proposé par Corsica Italiana