LES FAMILLES PRATICIENNES DE GÊNES.
 
 

La liste des familles nobles de Gênes est inscrite sur le livre d'or de la République de Gênes.

Seuls les hommes de plus de dix-huit ans inscrits sur le livre d'or sont patriciens.

À Gênes contrairement à l'ancienne Rome ou à Venise, le statut de patricienne n'existe pas, on disait nobila donna.

Les patriciens portent les titres de illustrissimes noté D.D. ou très excellents (excellentissimes) noté D. et surtout le titre de Magnifique, devant le nom.

On désignait l'ensemble des patriciens par le substantif de Les magnifiques.

Originellement, ces familles n'avaient ni blason ni titre, s'appeler Doria, Spinola, Grimaldi, Lomellini ou Brignole Sale et leur nom suffisait à l'honneur le plus haut.

Par la suite, chaque famille obtint titres et héraldiques.

Enfin, afin d'obtenir une équivalence de ce titre dans les grandes cour européennes, les nobles à Gênes portaient le titre de marquis, le seul reconnu par la république.

Une exception toutefois, les Doria : prince de Melfi et duc de Tursi.

Les patriciens de Gênes se considéraient comme les égaux des princes du sang car chacun d'eux était susceptible de devenir le futur doge.

Les listes suivantes sont non exhaustives.

Familles apostoliques :

Les plus anciennes et les plus prestigieuses.

Au temps du dogat populaire :

Ces familles se disputèrent le pouvoir de 1339 à 1528, s'autoproclamant populaires, c'est-à-dire plébéiennes mais elles formaient toutefois une oligarchie.

Après la réforme de 1528

Pendant longtemps il y eut une profonde césure entre les nobles anciens (familles apostoliques, Centurione, Giustiniani...) et les nobles nouveaux (ex-familles populaires telles les Brignole, les Sauli...).

Cette séparation de la classe dirigeante génoise se manifesta par la guerre civile génoise de 1575 - 1576 et par des pratiques "de classe".

Ainsi, les nobles anciens faisaient fortune dans la finance et dans la banque tandis que les nobles nouveaux négociaient les textiles, coton, soie, laine...

A Gênes comme à Venise, 5 % des citoyens étaient nobles, contre 0,09 % en France par exemple.

Contrairement à Venise, le patriciat à Gênes était très ouvert, les inscriptions nombreuses, parfois près de dix par an.

Le pouvoir restait cependant entre les mains des familles les plus riches (une vingtaine de personnes seulement parmi les plus riches du monde !), moins d'une dizaine au XVIIIe siècle dont les Brignole Sale, Doria, Spinola et Grimaldi, tandis que de nombreux patriciens frôlaient souvent la mendicité.

Liste non exhaustive comprenant notamment les maisons ducales (qui ont donné au moins un doge).

De nombreuses maisons, parmi les plus glorieuses n'en donnèrent aucun (par exemple les Fieschi).

n pour case nuove (nobles nouveaux) v pour case vecchie (nobles anciens)

Familles les plus importantes après 1528 :

Source : wikipédia.

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