La « Dame de Bonifacio » (cliché musée de l’Alta Rocca).

La « Dame de Bonifacio » (cliché musée de l’Alta Rocca).

Mésolithique - iXe - Viie millénaires av. J.-C. Essai de restitution du mode de vie des hommes du Mésolithique autour d’un repas composé de produits prélevés dans leur environnement proche, issus de la collecte (mollusques : huîtres, bigorneaux, patelles et de baies...), de la chasse de petits rongeurs : prolagus ou lapin-rat, campagnol... et de la pêche : rougets... Les outils en pierre confectionnés à cette période l’étaient, à partir d’une roche locale : la rhyolithe.

Mésolithique - iXe - Viie millénaires av. J.-C. Essai de restitution du mode de vie des hommes du Mésolithique autour d’un repas composé de produits prélevés dans leur environnement proche, issus de la collecte (mollusques : huîtres, bigorneaux, patelles et de baies...), de la chasse de petits rongeurs : prolagus ou lapin-rat, campagnol... et de la pêche : rougets... Les outils en pierre confectionnés à cette période l’étaient, à partir d’une roche locale : la rhyolithe.

néolithique ancien Viie - Vie millénaires av. J.-C. Essai de restitution d’une scène de vie. La chasse, la pêche, la collecte assurent toujours la subsistance des groupes mais les premiers échanges en mer tyrrhénienne apportent de nouvelles matières premières et de nouveaux savoir-faire, tels que, les activités agropastorales, avec l’apparition de l’élevage d’ovins et de caprins (visible en arrière-plan) dont le lieu de pâture devait se trouver à proximité de l’abri. La technique de la poterie est l’une des avancées de cette période. Les céramiques sont décorées à l’aide de coquillages collectés, notamment le cardium. La taille des outils évolue, plus élaborée, à partir de roches extérieures : le silex et l’obsidienne : une roche coupante d’origine volcanique, provenant de l’île voisine la Sardaigne notamment.

néolithique ancien Viie - Vie millénaires av. J.-C. Essai de restitution d’une scène de vie. La chasse, la pêche, la collecte assurent toujours la subsistance des groupes mais les premiers échanges en mer tyrrhénienne apportent de nouvelles matières premières et de nouveaux savoir-faire, tels que, les activités agropastorales, avec l’apparition de l’élevage d’ovins et de caprins (visible en arrière-plan) dont le lieu de pâture devait se trouver à proximité de l’abri. La technique de la poterie est l’une des avancées de cette période. Les céramiques sont décorées à l’aide de coquillages collectés, notamment le cardium. La taille des outils évolue, plus élaborée, à partir de roches extérieures : le silex et l’obsidienne : une roche coupante d’origine volcanique, provenant de l’île voisine la Sardaigne notamment.

 

La Dame de Bonifacio

En 1972, le squelette d'une femme du Néolithique ancien fut découvert sous la grotte dite de l'Araguina, à l'entrée de la ville (Près Station Total face au camping Araguina) par les archéologues François de Lanfranchi et Michel Claude Weiss.

Cette femme qui vivait avec son groupe familial sous cette grotte (autour d'un foyer central) est morte à 35 ans environ et mesurait 1m55 (c'était la taille moyenne à cette époque).

Elle était handicapée (atteinte de la maladie de Scheuermann).

Une de ses épaules (la droite), plus haute que l'autre, était atrophiée. Elle avait des problèmes au niveau des articulations qui avaient atteint le tibia, les orteils...


Elle était entièrement prise en charge par la communauté pour la nourriture notamment.
La nourriture consistait en poissons, coquillages divers, mais aussi en viande, (boeuf, mouton, chèvre) les occupants de la grotte chassaient aussi un petit rongeur (voisin du lapin) appelé Lagomys prolagus Corsicanus.

Le groupe de la Dame de Bonifacio consommait aussi des fruits sauvages, des baies, mais connaissait peut-être un peu l'agriculture.


Il inhumait ses morts dans l'habitat lui-même.


Le squelette de la Dame de Bonifacio se trouve exposé au Musée de l'Alta Rocca à Levie.

La ville de Bonifacio ne dispose que d'un simple moulage en plâtre dudit squelette.


François CANONICI.

 

 

Aquarelles Dominique Groebner, 2010.

Retour à l'accueil