I PAGLIAGHJI.

I PAGLIAGHJI.

Les Pagliaghji ou paillers

Vestiges et témoins d’une tradition agro-pastorale qui s’éteint doucement depuis la deuxième guerre mondiale, les Pagliaghji (au singulier pagliaghju) survivent.
Leur nom « pagliaghju » qui vient du mot paille en corse, ne concernait à l’origine que les petites constructions destinées à abriter la paille, et le berger lui-même si les conditions climatiques l’exigeaient, sur les chemins de transhumance des troupeaux.

Actuellement, c’est le nom que l’on donne d’une façon générale à toutes les petites constructions de pierres sèches disséminées dans les plaines et les vallées historiquement agricole.
Si la construction est plus importante on parle de « bergerie ».

Le pagliaghjiu est construit en pierres sèches selon les méthodes ancestrales, il y a deux types de toits. : le toit terrasse ou le toit en encorbellement, encore appelé « fausse voûte ».
Le toit terrasse est fait d’une poutre maitresse reposant sur un appareil schisteux ou granitique et complétée de poutres secondaires, placées perpendiculairement à elle. Sur cette charpente grossière, on posera ensuite un plancher de « scandule » (bardeaux de bois) recouvert d’une couche de lichen ou d’algues, destinée à imperméabiliser, le tout retenant une énorme couche de « terra rossa ».

Texte : Newchallenge.
Photo : Dume Moneglia

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