CANARI.

CANARI.

Le nom de Kanelate (ancêtre de Canari) se retrouve sur les cartes de Ptolémée, géographe grec du IIe siècle de notre ère.
La pieve de Canari (unité administrative à l’époque des Pisans) dépend de l’évêché de Saint Florent. L’église Santa Maria Assunta, de style roman, date du XIIe siècle.
De 1300 à 1768, Canari, comme le reste des communes du Cap Corse, connaît une histoire mouvementée. Son territoire, propriété de nobles génois, d’Italiens, de Corses, subit plusieurs campagnes de destruction.

Au XIXe siècle, du fait d’une forte augmentation de la population, l’agriculture se développe avec la culture du cédrat, la vigne et les oliviers. La culture du lin, transformé en draps, représente une activité artisanale importante.
L’élevage est strictement réglementé pour ne pas nuire aux cultures céréalières (blé, avoine, orge, lupin).
La pêche est une activité d’appoint qui concourt à la diversification des productions.

L’amiante, qui va être, pendant près de 20 ans, la grande richesse industrielle du village, est découvert en 1898.
Un début d’exploitation tourne court en 1929 puis elle est relancée en 1939.
L’usine d’amiante de Canari connaît son apogée en 1961 avec près de 30 000 tonnes extraites et traitées par 300 ouvriers et employés.
Le 12 juin 1965 l’usine ferme définitivement ses portes, victime entre autre de la concurrence de l’amiante canadien.
Le site est actuellement en cours de stabilisation et sécurisation.

En octobre 2008 la commune a inauguré le Conservatoire du Cap qui présente deux expositions permanentes, l'une consacrée au costume traditionnel et l'autre à la photographie ancienne.
Enfin, Canari accueille, depuis 2003, le Festival international annuel de chant lyrique avec ses Master Classes et son concours international.

Texte : destination-cap-corse.com
Photo proposée par François Guy.

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